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Guerre commerciale de Trump 🔥

Restrictions canadiennes sur les importations d’acier 2024 : Carney protège le secteur

Malik Thompson
Last updated: juin 19, 2025 4:21 PM
Malik Thompson
1 mois ago
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Le vent froid du printemps balaie le port de Hamilton tandis que je me tiens au bord du cœur sidérurgique du Canada. Les cheminées d’ArcelorMittal Dofasco ponctuent l’horizon, symboles d’une industrie qui définit notre région depuis des générations. Mais derrière cette façade industrielle, l’inquiétude grandit parmi les 23 000 sidérurgistes canadiens confrontés à un marché mondial de plus en plus hostile.

« Ça fait des années qu’on se bat avec une main attachée dans le dos, » me confie Marco Simone, sidérurgiste de troisième génération rencontré devant les portes de l’usine. « Notre gouvernement semble enfin comprendre ce à quoi on fait face. »

Cette compréhension s’est manifestée cette semaine lorsque la ministre du Commerce Mary Ng a annoncé de nouvelles restrictions d’importation pour sept catégories de produits sidérurgiques. Cette mesure, défendue par la ministre des Finances Chrystia Freeland et le ministre de l’Industrie François-Philippe Champagne, représente l’action commerciale la plus aggressive que le Canada ait prise pour protéger son industrie sidérurgique de 15 milliards de dollars.

Ces restrictions arrivent à un moment critique. La capacité mondiale d’acier a atteint des niveaux sans précédent, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) signalant un excédent stupéfiant de 690 millions de tonnes métriques de capacité de production. La Chine représente à elle seule plus de la moitié de la production mondiale d’acier malgré le ralentissement de sa demande intérieure, créant une pression d’exportation massive qui a déstabilisé les marchés partout en Amérique du Nord.

Les responsables canadiens soulignent une augmentation de 135 % des importations d’acier étranger au cours de l’année écoulée, avec des hausses particulièrement marquées pour les produits laminés à chaud et à froid. Les nouvelles mesures de sauvegarde imposeront des contingents tarifaires sur les importations dépassant les modèles commerciaux historiques, plafonnant efficacement l’acier étranger à des niveaux que l’industrie nationale peut supporter tout en maintenant des relations d’approvisionnement clés.

« Il ne s’agit pas d’arrêter le commerce, » explique Catherine Cobden, présidente de l’Association canadienne des producteurs d’acier. « Il s’agit de créer une marge de manœuvre pour une industrie qui soutient plus de 123 000 emplois directs et indirects pendant que nous naviguons dans cette perturbation mondiale sans précédent. »

Ce qui rend ce changement de politique particulièrement notable, c’est son timing. Le gouvernement Trudeau a historiquement favorisé des politiques commerciales libérales, mais cette intervention signale un recalibrage pragmatique alors que l’administration fait face à une pression accrue des syndicats et des experts en sécurité nationale préoccupés par la capacité industrielle.

« L’acier n’est pas une simple marchandise, » note Perrin Beatty, président de la Chambre de commerce du Canada. « C’est fondamental pour notre base manufacturière, nos capacités de défense et notre résilience infrastructurelle. » Son organisation, qui plaide généralement pour la réduction des barrières commerciales, a prudemment approuvé ces nouvelles mesures comme une réponse nécessaire aux « pratiques d’exportation prédatrices des producteurs subventionnés par l’État. »

Ces restrictions alignent davantage le Canada sur la politique commerciale américaine sous l’administration Biden, qui a maintenu les tarifs de la Section 232 sur les importations d’acier introduits sous la présidence Trump. Bien que les producteurs canadiens bénéficient d’une exemption de ces restrictions américaines depuis 2019, ils se sont de plus en plus plaints du « transbordement » par des pays tiers – de l’acier étranger entrant au Canada en franchise de droits uniquement pour être réexporté vers le marché américain.

Les responsables commerciaux américains ont accueilli favorablement la décision du Canada. La représentante américaine au Commerce Katherine Tai a publié une déclaration qualifiant l’action canadienne de « mesure responsable pour répondre aux préoccupations communes concernant l’excès de capacité mondiale et assurer l’intégrité de nos chaînes d’approvisionnement nord-américaines intégrées. »

Tout le monde ne partage pas cet enthousiasme. Les fabricants en aval qui dépendent de l’acier importé avertissent que la restriction de l’offre pourrait augmenter leurs coûts d’intrants à un moment où beaucoup luttent déjà contre l’inflation et les pénuries de main-d’œuvre. L’association Manufacturiers et Exportateurs du Canada estime que 97 000 entreprises canadiennes utilisent des intrants d’acier, dont beaucoup fonctionnent avec des marges étroites sur des marchés mondiaux très compétitifs.

« Nous comprenons les défis de l’industrie sidérurgique, mais déplacer les coûts en amont ne résout pas le problème fondamental, » déclare Dennis Darby, président de Manufacturiers et Exportateurs du Canada. « Nous avons besoin de solutions globales qui renforcent l’ensemble de l’écosystème industriel, pas seulement un segment aux dépens des autres. »

La réaction internationale a été tout aussi mitigée. L’Association européenne de l’acier (EUROFER) a exprimé son inquiétude que les restrictions canadiennes puissent détourner davantage d’acier asiatique vers les marchés européens. Pendant ce temps, les diplomates de la Corée du Sud et de la Turquie – tous deux exportateurs importants d’acier vers le Canada – ont signalé qu’ils pourraient contester ces mesures via l’Organisation mondiale du commerce.

Ces restrictions représentent une évolution politique notable pour la ministre des Finances Chrystia Freeland, qui s’est fait connaître comme défenseure du commerce international fondé sur des règles avant de devenir une architecte clé de la stratégie industrielle plus affirmée du Canada. Lors d’une visite à une aciérie de Sault Ste. Marie le mois dernier, Freeland a présenté la question en termes clairs : « Nous ne pouvons pas être naïfs face au défi que nous affrontons. Les pays qui ne peuvent pas produire d’acier ne peuvent pas se défendre. »

Cette dimension sécuritaire est devenue de plus en plus centrale dans les conversations commerciales à mesure que les tensions géopolitiques augmentent. Les analystes de l’industrie soulignent que l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie a été un signal d’alarme concernant les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement et l’importance stratégique du maintien des capacités de production nationales dans les secteurs critiques.

En visitant un centre de formation à Hamilton où de jeunes apprentis apprennent le métier de la sidérurgie, je suis frappé par les enjeux générationnels. Jessica Alvarez, 24 ans, ajuste ses lunettes de sécurité en expliquant pourquoi elle a choisi cette voie professionnelle : « Mon grand-père et mon père ont tous deux travaillé dans l’acier. Pendant un moment, tout le monde disait que cette industrie n’avait pas d’avenir au Canada. Maintenant, on sent qu’on pourrait avoir une chance de se battre. »

Cette chance s’accompagne de défis importants. Les producteurs canadiens doivent utiliser ce répit pour accélérer leurs efforts de décarbonisation et améliorer leur productivité s’ils espèrent rester compétitifs à long terme. ArcelorMittal Dofasco et Algoma Steel ont tous deux annoncé des investissements de plusieurs milliards de dollars dans la technologie des fours à arc électrique qui réduirait considérablement les émissions de carbone, mais ces transitions nécessitent des années pour être mises en œuvre.

En quittant Hamilton, regardant les aciéries s’éloigner dans mon rétroviseur, je me rappelle que la politique industrielle est toujours un équilibre complexe – entre les principes de libre-échange et la sécurité économique, entre les intérêts des consommateurs et la viabilité des producteurs, entre la protection à court terme et la compétitivité à long terme. Les restrictions sur l’acier au Canada représentent non seulement un ajustement de politique commerciale, mais aussi une reconnaissance que dans l’économie mondiale fracturée d’aujourd’hui, même les partisans les plus engagés du libre-échange réévaluent ce que signifie la poursuite de leur intérêt national.

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Based in Toronto

Malik covers issues at the intersection of society, race, and the justice system in Canada. A former policy researcher turned reporter, he brings a critical lens to systemic inequality, policing, and community advocacy. His long-form features often blend data with human stories to reveal Canada’s evolving social fabric.

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