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Société

La visite du Prince Edward à l’Île-du-Prince-Édouard en 2024 suscite un débat sur la monarchie

Daniel Reyes
Last updated: juin 25, 2025 10:20 PM
Daniel Reyes
4 semaines ago
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Le prince Édouard est revenu à l’Île-du-Prince-Édouard cette semaine, où sa présence a suscité un accueil local chaleureux tout en ravivant des questions sur la pertinence de la monarchie dans le Canada moderne.

Le comte de Wessex est arrivé à Charlottetown mardi matin, entamant une tournée de trois jours remplie d’apparitions protocolaires et d’engagements communautaires. Son itinéraire comprenait des visites à l’édifice Province House, dans des écoles locales et auprès d’organisations liées au patronage royal.

« Nous sommes ravis d’accueillir Son Altesse Royale sur l’île qui porte son nom, » a déclaré le premier ministre Dennis King, qui a accueilli le prince lors d’une réception officielle. « Ces visites renforcent nos liens historiques tout en permettant aux insulaires de partager notre culture vibrante et nos réalisations. »

Pour beaucoup de participants, la visite royale représentait la continuité et la tradition. Des centaines de personnes se sont rassemblées devant Government House, où Édouard a planté un arbre commémoratif aux côtés de la lieutenante-gouverneure Antoinette Perry. Des jeunes élèves de l’école élémentaire L.M. Montgomery ont présenté au visiteur royal des cadeaux artisanaux et interprété des chansons folkloriques traditionnelles des Maritimes.

Mais sous le faste protocolaire, les sondages suggèrent que l’attitude des Canadiens envers la monarchie continue d’évoluer. Une récente enquête d’Angus Reid a révélé que 62% des Canadiens croient que le pays devrait s’éloigner de la monarchie dans les prochaines décennies, contre 45% il y a dix ans.

« Ce que nous observons, c’est un fossé générationnel, » explique Dre Carolyn Harris, historienne royale à l’Université de Toronto. « Les Canadiens plus âgés maintiennent souvent des liens émotionnels plus forts avec la Couronne, tandis que les jeunes générations remettent de plus en plus en question sa pertinence pratique dans leur vie quotidienne. »

Ce sentiment était évident parmi les étudiants universitaires rassemblés pour une manifestation modeste mais visible près d’un événement royal. Des pancartes affichant « Il est temps de changer » et « Modernisons le Canada » reflétaient un sentiment républicain croissant, particulièrement chez les électeurs de moins de 35 ans.

« Je respecte l’histoire, mais nous sommes en 2024, » a déclaré Maya Johnston, étudiante en sciences politiques à l’UPEI. « Nous dépensons des millions pour ces visites alors que nous débattons du financement des soins de santé. Il y a des questions légitimes sur les priorités. »

Les coûts associés aux visites royales font l’objet d’un examen de plus en plus minutieux. Bien que les chiffres exacts pour le voyage du prince Édouard n’aient pas été divulgués, le ministère du Patrimoine canadien alloue généralement entre 500 000 $ et 3 millions $ pour les tournées royales, selon la durée et les exigences de sécurité.

La visite du prince survient à un moment délicat pour la monarchie au Canada. L’accession au trône du roi Charles III n’a pas généré le même niveau d’affection publique dont jouissait la reine Élisabeth II, dont le règne de 70 ans a fourni stabilité et familiarité à des générations de Canadiens.

Les experts constitutionnels notent que changer le système de gouvernement du Canada nécessiterait d’ouvrir des négociations constitutionnelles complexes. « La monarchie est tissée dans notre tissu constitutionnel, » explique Philippe Lagassé, professeur agrégé à l’Université Carleton. « La supprimer exigerait le consentement unanime des provinces, ce qui rend la réforme républicaine extrêmement difficile, quelle que soit l’opinion publique. »

Les perspectives autochtones ajoutent une autre dimension à la conversation. Alors que certains leaders autochtones considèrent les traités signés avec la Couronne comme fondamentaux pour les relations de nation à nation, d’autres voient la monarchie comme un douloureux rappel de la colonisation.

« La relation entre la Couronne et les Autochtones représente à la fois une protection historique et un préjudice historique, » affirme Sarah Francis, aînée mi’kmaq qui a assisté à un événement axé sur la réconciliation pendant la visite royale. « Toute conversation sur l’avenir de la monarchie doit inclure une participation autochtone significative. »

Le prince Édouard, apparemment conscient de ces complexités, a mis l’accent sur les connexions pratiques pendant sa visite. Au Centre de formation maritime du Collège Holland, il s’est concentré sur le programme du Prix du Duc d’Édimbourg, qui a bénéficié à des milliers de jeunes Canadiens. Ce programme, fondé par son défunt père le prince Philip, promeut le développement des jeunes par le service communautaire et les activités de plein air.

« Ce qui compte, ce n’est pas l’institution mais ce que nous faisons avec ces plateformes, » a remarqué Édouard en rencontrant des récipiendaires du prix. « Ces programmes créent des opportunités pour les jeunes, quelle que soit leur origine. »

La réaction du public à la visite a mis en évidence l’évolution de la relation du Canada avec la monarchie. Un sondage de Radio-Canada dans la rue a révélé que si la plupart des insulaires exprimaient de la bienveillance envers Édouard personnellement, moins de la moitié pouvait expliquer le rôle actuel de la monarchie dans la gouvernance canadienne.

Alors que le cortège du prince Édouard traversait les rues historiques de Charlottetown, les contrastes étaient évidents : des monarchistes enthousiastes agitant des drapeaux britanniques aux côtés de curieux et de ceux qui profitaient simplement d’une pause dans leur routine. Ce mélange de cérémonie, de curiosité et de questionnement représente peut-être le mieux la relation contemporaine du Canada avec la Couronne—enracinée dans l’histoire mais de plus en plus examinée à travers un prisme moderne.

« Nous sommes dans une période de transition, » note l’historienne Harris. « Le défi pour la monarchie est de démontrer sa pertinence continue tout en respectant le fait que les Canadiens mènent des conversations légitimes sur notre avenir constitutionnel. »

Le prince conclut sa visite jeudi par une réception mettant en valeur les efforts de conservation environnementale dans le Canada atlantique avant de repartir pour le Royaume-Uni.

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ParDaniel Reyes
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Investigative Journalist, Disinformation & Digital Threats

Based in Vancouver

Daniel specializes in tracking disinformation campaigns, foreign influence operations, and online extremism. With a background in cybersecurity and open-source intelligence (OSINT), he investigates how hostile actors manipulate digital narratives to undermine democratic discourse. His reporting has uncovered bot networks, fake news hubs, and coordinated amplification tied to global propaganda systems.

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