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Justice et Droit

Affaire de Blanchiment d’Argent Canex Forex : Accusations Portées dans un Schéma à 40 Millions $

Sophie Tremblay
Last updated: juillet 4, 2025 3:44 AM
Sophie Tremblay
2 semaines ago
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Quand les premières vagues d’arrestations sont arrivées mardi dernier, plusieurs dans le secteur financier ont été stupéfaits. L’Équipe intégrée de la GRC sur les délits boursiers travaillait discrètement depuis près de deux ans pour bâtir leur dossier contre Canex Forex Ltée. Maintenant, nous savons pourquoi.

Des documents judiciaires déposés à la Cour supérieure de l’Ontario révèlent une opération élaborée de blanchiment d’argent de 40 millions de dollars prétendument orchestrée par l’une des entreprises de change de devises les plus établies au Canada. Cinq dirigeants font face à des accusations, notamment de fraude de plus de 5 000 $, de blanchiment des produits de la criminalité et de participation à une organisation criminelle.

« Ce n’était pas des méthodes sophistiquées – c’était caché au grand jour », a déclaré la procureure de la Couronne Elaine Mitchell lors de l’audience de cautionnement de mercredi. « Le volume des transactions était délibérément maintenu sous les seuils de déclaration, créant ainsi des milliers d’échanges distincts qui évitaient de déclencher les notifications au CANAFE. »

Selon la GRC, le stratagème s’articulait autour d’un réseau de sociétés-écrans qui déposaient d’importantes sommes chez Canex Forex avant de les convertir en devises étrangères et de transférer les fonds vers des comptes à Hong Kong, à Chypre et au Panama. L’argent revenait ensuite au Canada par le biais de transactions commerciales en apparence légitimes.

J’ai examiné plus de 200 pages de documents judiciaires qui détaillent comment les enquêteurs croient que l’opération a traité environ 40 millions de dollars entre janvier 2020 et mars 2024. Les documents décrivent un système soigneusement structuré où aucune transaction individuelle ne dépassait 9 000 $ – juste en dessous du seuil de 10 000 $ qui déclencherait une déclaration obligatoire à l’agence de renseignement financier du Canada.

L’ancien procureur fédéral Daniel Bernstein, maintenant à l’Institut canadien de lutte contre le blanchiment d’argent, m’a confié que cette affaire met en lumière d’importantes vulnérabilités dans nos systèmes de surveillance financière. « Les bureaux de change opèrent dans une zone grise réglementaire avec beaucoup moins de contrôle que les banques. Ils sont devenus la voie de moindre résistance pour déplacer des fonds douteux. »

L’enquête a débuté après qu’un employé de Canex ait contacté les autorités en septembre 2022. Ce dénonciateur, identifié dans les documents judiciaires uniquement comme « Informateur confidentiel A », a fourni des registres internes montrant des modèles de transactions structurées et des profils clients qui soulevaient des drapeaux rouges.

« J’ai remarqué les mêmes personnes qui revenaient à plusieurs reprises, fractionnant ce qui était clairement de gros échanges en plus petites transactions », a déclaré l’informateur dans son affidavit. « Quand j’ai soulevé ce point auprès de la direction, on m’a dit de traiter les transactions sans poser de questions. »

Le stratagème présumé a pris de l’ampleur pendant la pandémie, lorsque les services bancaires en personne sont devenus moins accessibles et que les transferts numériques ont explosé. Les enquêteurs croient que les dirigeants de Canex ont vu une opportunité dans cette perturbation et ont considérablement élargi leurs opérations illégales durant cette période.

Priya Sharma, spécialiste des crimes financiers de l’École Munk des affaires mondiales de l’Université de Toronto, souligne une tendance troublante. « Les blanchisseurs d’argent s’adaptent rapidement aux conditions changeantes. La pandémie a créé un environnement parfait – surveillance réduite, augmentation des transactions numériques et détresse économique qui a rendu de nombreuses entreprises plus disposées à participer à des arrangements douteux. »

Les documents judiciaires révèlent comment les enquêteurs de la GRC ont utilisé la surveillance, l’analyse financière et des opérations d’infiltration pour constituer leur dossier. Dans un cas, un agent infiltré a approché Canex avec un scénario suggérant qu’il devait déplacer des fonds d’une source suspecte. Des enregistrements captureraient prétendument un cadre supérieur de Canex expliquant comment structurer les transactions pour éviter la détection.

L’enquête a également mis au jour des liens avec plusieurs projets immobiliers à Vancouver et Toronto, où les procureurs allèguent que des fonds blanchis ont été investis dans des projets de condominiums. Les registres fonciers montrent qu’au moins trois développements ont reçu un financement substantiel d’entreprises maintenant liées à l’enquête Canex.

« Suivre l’argent dans ces cas signifie examiner où il atterrit finalement », a expliqué la surintendante des crimes financiers de la GRC, Marcia Greene. « L’immobilier a toujours été une destination privilégiée pour les fonds blanchis au Canada parce que les valeurs immobilières ont tendance à augmenter, légitimant ainsi les origines de l’argent. »

Pour le secteur financier, cette affaire soulève de sérieuses questions sur la surveillance réglementaire. Les bureaux de change doivent s’inscrire auprès du CANAFE, mais les critiques soutiennent que le système de surveillance repose trop sur l’autodéclaration. L’Agence de la consommation en matière financière du Canada n’a effectué que 19 inspections physiques de bureaux de change à l’échelle nationale l’année dernière, selon leur rapport annuel.

David Macdonald, économiste principal au Centre canadien de politiques alternatives, estime que des changements plus structurels sont nécessaires. « Notre cadre de lutte contre le blanchiment d’argent reste criblé de trous. Quand une entreprise peut prétendument déplacer 40 millions de dollars dans le système sans détection pendant des années, c’est un échec systémique, pas seulement un cas de mauvais acteurs. »

Les cinq accusés ont été libérés sous de strictes conditions de cautionnement, incluant la remise de leurs passeports et l’interdiction de travailler dans les services financiers. Leur audience préliminaire est prévue pour le 15 août.

Alors que cette affaire se déroule, elle nous rappelle que la réputation du Canada en tant que système financier sécuritaire et réglementé en fait une cible attrayante pour le blanchiment d’argent. La question maintenant est de savoir si cette poursuite très médiatisée mènera à des réformes significatives ou restera simplement un autre titre dans le cycle de la criminalité financière.

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TAGGED:Criminalité financièreRéglementation financière
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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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