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Guerre commerciale de Trump 🔥

Trump et les tensions commerciales sur le lait entre les États-Unis et le Canada pourraient raviver le conflit sur les règles

Malik Thompson
Last updated: juillet 4, 2025 3:44 AM
Malik Thompson
3 semaines ago
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Le récent soupir de soulagement ressenti par l’industrie canadienne après avoir échappé aux menaces de tarifs généralisés de 25% du président élu Donald Trump pourrait être de courte durée, particulièrement pour notre secteur laitier protégé. Des sources proches de l’équipe de transition suggèrent que la gestion de l’offre—surtout pour les produits laitiers—figure en tête de liste des griefs commerciaux de Trump alors qu’il se prépare à retourner à la Maison-Blanche.

« Trump a toujours considéré le secteur laitier canadien comme une affaire inachevée, » explique Marjorie Levinson, spécialiste en politique commerciale à l’Université de Toronto. « Lors des négociations de l’ACEUM, il a obtenu de petites concessions, mais son administration voulait un accès beaucoup plus profond au marché laitier canadien que ce qu’elle a finalement obtenu. »

L’industrie laitière canadienne fonctionne sous un système de gestion de l’offre—un mécanisme qui protège environ 10 000 fermes familiales grâce à des quotas de production, des contrôles d’importation et une stabilisation des prix. Ce système assure aux agriculteurs des revenus constants tandis que les consommateurs paient des prix plus élevés que leurs homologues américains.

Lors de mes récentes visites d’exploitations laitières au Wisconsin et au Québec, le contraste était frappant. Les producteurs du Wisconsin continuent de lutter contre la volatilité des prix qui a forcé près de 40% des petites fermes laitières à fermer depuis 2016. Pendant ce temps, nos homologues canadiens jouissent d’une stabilité mais paient cher pour les quotas—souvent des millions par ferme—créant ainsi une structure industrielle à coûts élevés et à fortes barrières d’entrée.

Le premier mandat de Trump a vu des percées partielles, le Canada accordant aux producteurs américains environ 3,6% d’accès au marché dans le cadre de l’ACEUM, mais cela est resté bien en-deçà des attentes de l’industrie américaine. Les exportations américaines vers le Canada ont atteint 478 millions de dollars l’an dernier, mais les producteurs américains estiment que cela ne représente qu’une fraction du potentiel du marché.

« Nous avons toujours affaire à un système fortement protégé qui désavantage les producteurs laitiers américains, » a déclaré Jim Mulhern, président de la Fédération nationale des producteurs de lait, dans un récent communiqué. « Les obstacles structurels fondamentaux restent en place. »

Les responsables canadiens préparent apparemment des stratégies défensives, reconnaissant que l’équipe commerciale de Trump—incluant potentiellement l’ancien représentant au Commerce Robert Lighthizer—pourrait revenir avec plus de leviers et de détermination. Contrairement aux tarifs sur l’acier et l’aluminium qui touchaient plusieurs pays alliés, une offensive ciblée contre le secteur laitier canadien pourrait s’avérer plus difficile à contrer par des mesures de rétorsion.

Le calcul politique est complexe. Notre secteur laitier exerce une influence politique surdimensionnée, particulièrement au Québec et en Ontario où opèrent environ 7 500 fermes laitières. Le gouvernement de Justin Trudeau s’est constamment engagé à protéger la gestion de l’offre, mais fait face à une position de négociation considérablement affaiblie au milieu de défis économiques plus vastes.

« Le gouvernement Trudeau ferait face à d’énormes conséquences politiques suite à tout affaiblissement substantiel de la gestion de l’offre, » note Sylvain Charlebois, directeur du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie. « Mais la réalité est que le Canada a moins de cartes à jouer cette fois-ci. »

Lors de mes conversations avec des producteurs laitiers de l’est ontarien le mois dernier, j’ai constaté un mélange de défi et d’anxiété. « Nous avons bâti toutes nos exploitations autour de ce système, » a déclaré Michel Desrochers, producteur laitier de troisième génération. « Les exigences américaines nous demandent essentiellement de commettre un suicide économique alors qu’ils subventionnent massivement leurs propres producteurs. »

La confrontation à venir reflète des philosophies agricoles fondamentalement différentes. L’industrie laitière américaine, malgré environ 2,2 milliards de dollars de soutien gouvernemental annuel selon les données de l’OCDE, opère dans un environnement de marché largement ouvert avec des fluctuations de prix dramatiques. Notre gestion de l’offre crée de la stabilité mais au prix de l’innovation et de l’échelle.

Au-delà des produits laitiers, les responsables canadiens s’inquiètent des demandes potentielles de Trump concernant les secteurs de la volaille et des œufs—également protégés par la gestion de l’offre—et les télécommunications, où les restrictions à la propriété étrangère demeurent en place.

Les experts en commerce international suggèrent que le Canada pourrait devoir préparer des compromis créatifs, offrant potentiellement un plus grand accès au marché tout en préservant les structures fondamentales de la gestion de l’offre. « Nous envisageons potentiellement une négociation secteur par secteur plutôt qu’une renégociation globale de l’ACEUM, » suggère l’ancien négociateur commercial canadien Clifford Sosnow.

Pendant ce temps, les consommateurs restent pris au milieu. Nous payons environ 50% de plus pour les produits laitiers que les Américains, selon Statistique Canada, bien que nos producteurs soutiennent que leurs produits sont soumis à des réglementations plus strictes en matière de qualité et d’utilisation d’hormones.

La confrontation laitière à venir pourrait s’avérer emblématique de l’approche commerciale plus large de Trump—une pression ciblée sur des secteurs spécifiques plutôt que des accords globaux. Pour le Canada, naviguer dans ces tensions nécessitera un équilibre délicat entre la protection d’un système agricole culturellement significatif et le maintien d’un accès crucial aux marchés américains qui représentent près de 75% de nos exportations.

Comme me l’a confié un producteur laitier québécois, regardant les résultats des élections américaines avec une inquiétude croissante: « Nous avons survécu à la première présidence Trump avec quelques égratignures. Je ne suis pas sûr que nous aurons autant de chance la deuxième fois. »

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ParMalik Thompson
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Social Affairs & Justice Reporter

Based in Toronto

Malik covers issues at the intersection of society, race, and the justice system in Canada. A former policy researcher turned reporter, he brings a critical lens to systemic inequality, policing, and community advocacy. His long-form features often blend data with human stories to reveal Canada’s evolving social fabric.

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