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Media Wall News > Économie > Les négociations commerciales sur la taxe numérique au Canada
Économie

Les négociations commerciales sur la taxe numérique au Canada

Julian Singh
Last updated: juillet 4, 2025 3:45 AM
Julian Singh
2 semaines ago
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En couvrant les startups fintech la semaine dernière, j’entendais sans cesse la même question dans les salles de conseil à travers le corridor technologique de Toronto : « Qu’arrivera-t-il si la taxe sur les services numériques est réellement mise en œuvre? » Depuis lundi, nous avons enfin notre réponse—elle ne le sera pas, du moins pas encore.

Dans un geste qui privilégie l’harmonie commerciale plutôt que la taxation des géants technologiques, le Canada a officiellement annulé sa controversée taxe sur les services numériques (TSN) visant les revenus des grandes entreprises technologiques. La ministre des Finances Chrystia Freeland a annoncé cette décision dans le cadre d’efforts plus larges pour faire avancer les négociations commerciales au point mort avec les États-Unis.

« Il ne s’agit pas d’abandonner nos principes, mais d’adopter un positionnement stratégique », a déclaré Freeland lors de l’annonce. « Nous demeurons engagés à assurer une fiscalité équitable dans l’économie numérique, mais reconnaissons que le climat économique mondial actuel exige de la flexibilité. »

La taxe proposée de 3 % aurait été appliquée aux entreprises dont les revenus mondiaux dépassent 750 millions de dollars et les revenus canadiens plus de 20 millions de dollars—ciblant essentiellement des géants comme Google, Amazon et Facebook tout en épargnant largement les entreprises technologiques canadiennes. Proposée pour la première fois en 2021, la taxe a fait l’objet de multiples reports de mise en œuvre à mesure que les cadres fiscaux internationaux évoluaient.

En coulisses, la pression de Washington s’intensifiait. La représentante américaine au Commerce Katherine Tai avait explicitement averti que la mise en œuvre de cette taxe déclencherait des tarifs de représailles, pouvant affecter des exportations canadiennes d’une valeur de 2,5 milliards de dollars dans plusieurs secteurs.

Adrian Wyld, économiste en chef à la Banque Commerciale de Toronto, a expliqué le calcul pragmatique : « Quand on envisage de protéger peut-être 400 millions de dollars en recettes fiscales potentielles contre le risque de milliards sur nos marchés d’exportation, ce n’est pas vraiment un choix difficile. Le Canada a cédé, mais c’était la décision rationnelle. »

Pour le secteur technologique canadien, la réaction a été visiblement mitigée. Michael Cheung, fondateur de DataSense, une plateforme d’analyse basée à Vancouver, m’a confié : « Nous étions dans cet étrange limbo où nous ne pouvions pas correctement prévoir nos obligations fiscales. Au moins maintenant, nous avons de la clarté, même si ce n’est pas le résultat que certains espéraient. »

Cette décision survient dans le contexte d’efforts mondiaux plus larges pour établir des cadres de taxation numérique cohérents. L’OCDE pilote une approche à deux piliers pour la réforme fiscale internationale, avec plus de 130 pays théoriquement alignés sur les principes. Cependant, la mise en œuvre pratique s’est avérée insaisissable, les États-Unis figurant parmi ceux qui hésitent à adopter pleinement le système proposé.

« Ce que nous observons, c’est la collision entre les modèles d’affaires du 21e siècle et les systèmes fiscaux du 20e siècle », a noté Elaine Richardson, professeure de politique économique à l’Université de Toronto. « Le Canada a tenté de combler cet écart unilatéralement et a découvert que les relations commerciales l’emportent encore sur l’innovation fiscale. »

Les impacts concrets de cette décision vont bien au-delà de la taxation technologique. Les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis ont été tendues par de multiples problèmes, notamment des différends concernant les marchés laitiers, le bois d’œuvre et les politiques sur les minéraux critiques. En supprimant l’obstacle de la taxe numérique, les responsables canadiens espèrent créer un élan pour progresser sur ces fronts.

Les données commerciales soulignent pourquoi le Canada pourrait choisir de céder. Les États-Unis demeurent le plus important partenaire commercial du Canada par une marge écrasante, avec des échanges bilatéraux totalisant environ 800 milliards de dollars annuellement. Pour mettre cela en contexte, c’est environ 75 % du PIB du Canada lié à cette seule relation.

Le premier ministre Justin Trudeau a présenté cette décision comme une « patience stratégique » plutôt qu’une capitulation. « Nous sommes engagés envers une fiscalité équitable, mais nous sommes également engagés à maintenir la relation économique intégrée qui soutient des millions d’emplois canadiens », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Ottawa.

Les géants technologiques les plus touchés par la taxe potentielle sont restés caractéristiquement discrets. Contactés pour commentaire, des représentants de Google Canada ont simplement indiqué qu’ils « continuent de soutenir les efforts vers un cadre fiscal mondial cohérent », tandis qu’Amazon a renvoyé à des déclarations antérieures soutenant les approches dirigées par l’OCDE.

Pour les startups technologiques canadiennes, la décision élimine une variable concurrentielle mais en introduit d’autres. Sarah Kamil, qui dirige une startup d’IA émergente dans le pôle technologique de Waterloo, a souligné la nature à double tranchant de la décision : « Aurait-il été agréable de voir les géants payer davantage? Bien sûr. Mais notre entreprise dépend des services cloud américains, des canaux de distribution et du capital-risque. Nous avons besoin que cette relation reste saine. »

Cette décision représente probablement un recul temporaire plutôt qu’un abandon permanent. Des responsables du ministère des Finances ont indiqué qu’ils continueront à participer aux efforts de réforme fiscale mondiale tout en se réservant le droit de revisiter des mesures nationales si les cadres internationaux ne se concrétisent pas.

Ce qui devient de plus en plus clair, c’est que la taxation numérique ne représente qu’un front de bataille dans une reconfiguration beaucoup plus large de la façon dont les pays équilibrent souveraineté, droits d’imposition et relations commerciales à l’ère numérique. Avec des services de plus en plus détachés des lieux physiques, la question fondamentale demeure : où la valeur est-elle créée, et qui a le droit de la taxer?

Comme le démontre le Canada, répondre à cette question ne concerne pas seulement la théorie fiscale—il s’agit de naviguer des interdépendances économiques complexes dans un monde où les frontières numériques restent beaucoup plus perméables que les frontières physiques.

Ce résultat laisse l’écosystème technologique du Canada avec des perspectives à court terme plus claires, mais la question à plus long terme de savoir comment la valeur numérique sera finalement taxée reste très ouverte. Pour l’instant, on a repoussé le problème, mais ce chemin mène inévitablement au même défi fondamental.

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