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Media Wall News > Santé > Effets à long terme de la pollution par le smog au Canada : Avertissements des médecins québécois
Santé

Effets à long terme de la pollution par le smog au Canada : Avertissements des médecins québécois

Amara Deschamps
Last updated: juillet 16, 2025 3:12 PM
Amara Deschamps
5 jours ago
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Je suis descendu de la voiture à Rouyn-Noranda en août dernier, et mes poumons ont immédiatement protesté. L’air semblait épais, presque sirupeux, alors que je me dirigeais vers un café local pour rencontrer la Dre Claudel Pétrin-Desrosiers. À travers la brume, la silhouette de la fonderie Horne – une installation de traitement du cuivre qui opère dans cette ville du nord du Québec depuis 1927 – se dressait à la fois comme une bouée économique et une préoccupation sanitaire.

« Les gens ici parlent du ‘poumon de fonderie‘ comme si c’était juste un fait de la vie, » m’a confié la Dre Pétrin-Desrosiers en remuant son thé. En tant que présidente de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME), elle suit une tendance inquiétante à travers la province. « Mais ce que nous voyons maintenant dépasse les zones industrielles. Les changements climatiques créent des conditions où la pollution atmosphérique affecte tout le monde. »

De nouveaux avertissements de la communauté médicale québécoise suggèrent que l’exposition répétée au smog – même à des niveaux autrefois considérés comme simplement désagréables plutôt que dangereux – peut causer des dommages durables aux systèmes respiratoire et cardiovasculaire. Cela représente un changement important dans la compréhension médicale des effets de la pollution atmosphérique.

« Nous considérions autrefois le smog comme un irritant temporaire, » a expliqué la Dre Pétrin-Desrosiers. « Maintenant, nous comprenons que ces épisodes ont des effets cumulatifs. Chaque exposition laisse potentiellement une marque sur le corps. »

Le Journal de l’Association médicale canadienne a publié l’an dernier une recherche estimant que la pollution atmosphérique contribue à environ 15 300 décès prématurés annuellement au Canada. Au Québec seulement, l’Institut national de santé publique attribue environ 4 000 décès par année à la mauvaise qualité de l’air.

La Dre Marianne Hatzopoulou, qui dirige le Groupe de recherche sur le transport et la qualité de l’air à l’Université de Toronto, étudie depuis des années les modèles de pollution urbaine. Lorsque je l’ai appelée au sujet de la situation du Québec, elle a souligné que les défis de qualité de l’air augmentent à l’échelle nationale.

« Ce qui rend la situation du Québec particulièrement préoccupante, c’est la combinaison des émissions industrielles, de la pollution due aux transports dans les centres urbains, et maintenant la fumée des feux de forêt qui devient plus fréquente avec les changements climatiques, » a-t-elle expliqué. « Le corps ne fait pas la distinction entre les sources lorsqu’il traite ces polluants. »

Les effets sur la santé vont des symptômes immédiatement apparents – yeux qui brûlent, gorges irritées et difficultés respiratoires – aux conséquences invisibles et cumulatives. L’exposition à long terme a été liée à des taux accrus d’asthme, de maladie pulmonaire obstructive chronique, de crises cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et même de certains cancers, selon les rapports d’évaluation de la qualité de l’air de Santé Canada.

J’ai rencontré Marie-Claude Beaulieu chez elle à Laval, où des purificateurs d’air bourdonnaient dans chaque pièce. À 67 ans, elle a développé ce que ses médecins décrivent comme un « asthme induit par la pollution » après des décennies de vie près des autoroutes de Montréal.

« Il y a dix ans, je pouvais jardiner toute la journée, » dit-elle en montrant ses plates-bandes maintenant négligées visibles par la fenêtre. « Maintenant, les jours de smog, même marcher jusqu’à la boîte aux lettres peut me laisser essoufflée. » Elle garde trois inhalateurs différents sur son comptoir de cuisine, étiquetés pour différents niveaux de gravité.

Environnement et Changement climatique Canada a enregistré une augmentation inquiétante des avis de qualité de l’air à travers le Québec au cours des cinq dernières années. L’été dernier a connu un record de 42 jours d’avertissements de smog à Montréal seulement, presque le double de la moyenne historique.

Le Dr Louis-Philippe Boulet de l’Association pulmonaire du Québec évoque un concours parfait de facteurs. « Nous voyons les changements climatiques prolonger notre saison de smog. Les températures plus élevées accélèrent la formation d’ozone troposphérique, l’un des principaux composants du smog, » m’a-t-il expliqué lors d’un entretien téléphonique.

La situation devient plus complexe dans les communautés nordiques du Québec. En Abitibi-Témiscamingue, les émissions industrielles se combinent avec la fumée de plus en plus fréquente des feux de forêt. L’été dernier, les résidents de Val-d’Or ont vécu sous un ciel étrangement orange pendant près de deux semaines alors que des incendies ravageaient la forêt boréale du nord.

Les responsables de la santé publique sont particulièrement préoccupés par les populations vulnérables : les enfants, dont les poumons en développement peuvent être affectés de façon permanente par la pollution atmosphérique; les personnes âgées; et ceux souffrant de conditions préexistantes. Mais de nouvelles recherches suggèrent que même les adultes en bonne santé font face à des risques avec des expositions répétées.

La Dre Caroline Duchaine, chercheuse en qualité de l’air à l’Université Laval, a expliqué que les particules microscopiques – particulièrement les PM2,5, particules plus petites que 2,5 micromètres – peuvent entrer dans la circulation sanguine par les poumons et potentiellement affecter tous les systèmes organiques.

« Ces particules n’irritent pas seulement les voies respiratoires, » a-t-elle déclaré. « Elles déclenchent des réponses inflammatoires dans tout le corps. Nous découvrons des liens avec le déclin cognitif, les complications de grossesse et les troubles métaboliques qui n’étaient pas reconnus auparavant. »

Le gouvernement québécois a réagi en élargissant son réseau de surveillance de la qualité de l’air et en émettant des avis plus fréquents, mais les groupes de médecins soutiennent que ces mesures ne s’attaquent pas aux causes profondes. Ils réclament des contrôles plus stricts des émissions industrielles, une transition accélérée vers les véhicules électriques et un meilleur aménagement urbain pour réduire les sources de pollution.

De retour à Rouyn-Noranda, j’ai observé des enfants jouant au soccer dans le parc municipal malgré la brume visible. Leur entraîneur, Michel Thériault, a haussé les épaules quand je lui ai demandé s’il avait envisagé d’annuler l’entraînement.

« Si on s’arrêtait pour la qualité de l’air, ils ne pourraient peut-être plus jamais jouer en été, » a-t-il dit, bien qu’il ait admis raccourcir les entraînements les jours les plus critiques.

Cette résignation, je l’ai rencontrée à plusieurs reprises – un sentiment que la diminution de la qualité de l’air est devenue la nouvelle normalité. Mais les experts médicaux soulignent que cette acceptation est dangereuse, surtout à mesure que s’accumulent les preuves des impacts sur la santé à long terme.

« Nous ne pouvons pas adapter nos poumons à la pollution, » a souligné la Dre Pétrin-Desrosiers avant notre séparation. « Le système respiratoire humain a évolué pendant des millions d’années dans un air pur. Aucune adaptation physiologique n’est possible en une seule génération. »

Alors que je roulais vers Montréal le lendemain, des alertes d’urgence ont retenti sur mon téléphone, avertissant d’un autre épisode de smog en développement. À travers mon pare-brise, la ville qui approchait disparaissait déjà derrière une brume jaunâtre, tandis que les conséquences invisibles sur la santé continuaient de s’accumuler dans les poumons de millions de Québécois.

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