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Économie

Canada : Agri-stabilité, Sécheresse, Tarification, Soutien 2025 : Ottawa Augmente l’Aide Agricole

Julian Singh
Last updated: juillet 22, 2025 2:25 AM
Julian Singh
13 heures ago
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La semaine dernière, Ottawa a discrètement élargi ses programmes d’aide aux agriculteurs en réponse aux pressions croissantes liées aux défis climatiques et aux tensions commerciales internationales. Le programme fédéral Agri-stabilité connaîtra d’importantes modifications à partir de 2025, offrant aux agriculteurs canadiens une protection plus robuste contre la volatilité des marchés et les catastrophes environnementales.

Ces changements arrivent à point nommé. Trois saisons consécutives de sécheresse dans les Prairies ont laissé les producteurs de céréales aux prises avec des rendements inférieurs de 30 % aux moyennes historiques. Pendant ce temps, les producteurs laitiers et avicoles font face à une concurrence accrue des importations américaines suite aux récentes modifications des accords commerciaux transfrontaliers.

« Nous combattons essentiellement sur deux fronts, » explique Darlène Bouchard, qui exploite une ferme de 3 400 acres en Saskatchewan. « Dame Nature ne coopère pas, et maintenant nous devons faire face à des pressions sur les prix venant d’importations qui n’existaient pas il y a cinq ans. »

Le programme élargi introduit trois modifications clés qui répondent aux plaintes de longue date du secteur agricole. Premièrement, la limite de la marge de référence qui restreignait auparavant l’indemnisation sera complètement éliminée. Deuxièmement, le taux d’indemnisation passera de 70 % à 80 % pour les pertes dépassant le seuil. Enfin, le processus d’inscription sera simplifié grâce aux demandes numériques et à la qualification automatique pour les exploitations ayant participé les années précédentes.

Le ministre de l’Agriculture, Lawrence MacAulay, a décrit ces changements comme « une réponse aux réalités de l’agriculture du 21e siècle » lors de l’annonce à Winnipeg. Le financement du programme augmentera de 325 millions de dollars par an, ce qui représente la plus importante hausse des programmes de soutien agricole depuis plus d’une décennie.

Les implications financières pour les exploitations individuelles varieront considérablement selon la taille et le secteur. Pour les exploitations céréalières de taille moyenne, ces changements pourraient signifier un soutien supplémentaire de 40 000 à 60 000 dollars durant les années de sécheresse, selon l’analyse de Financement agricole Canada. Les producteurs de bétail, particulièrement ceux des secteurs sous gestion de l’offre affectés par les nouvelles règles tarifaires, pourraient en tirer des avantages encore plus importants.

« Il ne s’agit plus simplement d’une assurance contre les intempéries, » note Dre Emma Richardson, économiste agricole à l’Université de la Saskatchewan. « Ces programmes fonctionnent de plus en plus comme des tampons contre les perturbations du marché mondial et les chocs des politiques commerciales. »

L’élargissement de la couverture survient après de longues négociations entre les responsables fédéraux et les ministres provinciaux de l’agriculture, qui réclamaient des changements plus substantiels depuis 2020. Sept provinces avaient menacé de se retirer des ententes de partage des coûts si le gouvernement fédéral ne s’attaquait pas aux défauts fondamentaux de la structure du programme.

Le ministre de l’Agriculture de l’Alberta, R.J. Sigurdson, qui avait été parmi les critiques les plus virulents, a qualifié le programme élargi de « pas dans la bonne direction », tout en maintenant que des réformes plus fondamentales seraient éventuellement nécessaires.

Derrière ce soutien élargi se cache un ensemble complexe de pressions qui remodèlent l’agriculture canadienne. Les changements climatiques ont accru la volatilité météorologique dans toutes les régions agricoles, les provinces des Prairies connaissant à la fois des sécheresses historiques et des inondations sans précédent au cours de la même décennie. Parallèlement, les nouvelles dispositions du cadre commercial nord-américain mis à jour ont progressivement augmenté l’accès au marché pour les produits laitiers américains, réduisant l’efficacité du système canadien de gestion de l’offre.

Statistique Canada a signalé le mois dernier que les faillites agricoles ont augmenté de 12 % d’une année à l’autre, les petites et moyennes exploitations faisant face aux plus grandes difficultés financières. Le ratio moyen dette/actif des fermes canadiennes a grimpé à 23 %, le niveau le plus élevé depuis la crise agricole des années 1980.

Certains économistes agricoles se demandent si le programme Agri-stabilité élargi répond aux défis structurels sous-jacents. « Cela aide à résoudre les problèmes immédiats de trésorerie, mais ne résout pas les problèmes fondamentaux d’échelle et d’accès aux marchés auxquels les producteurs canadiens sont confrontés, » soutient Martin Gooch, PDG de Value Chain Management International.

D’autres ont critiqué l’approche réactive du programme. « Nous restons fondamentalement dans une logique d’aide en cas de catastrophe plutôt que de construction de systèmes alimentaires résilients, » affirme Nicole Frey, directrice générale de l’Association canadienne des petits producteurs. « Il y a très peu d’éléments concernant la transition vers une agriculture adaptée au climat ou la concentration dans le secteur de la transformation. »

L’expansion du programme fait suite à une pression politique croissante dans les communautés rurales qui ont traditionnellement soutenu les partis conservateurs. Des sondages récents indiquent que les questions agricoles sont devenues la troisième préoccupation la plus importante chez les électeurs ruraux, derrière les soins de santé et le coût de la vie.

Pour des agriculteurs comme Jason Chang, qui gère une exploitation mixte au Manitoba cultivant du canola et élevant du bétail, les changements offrent un certain soulagement mais aucune garantie. « Le soutien aidera la trésorerie quand les choses iront mal, » m’a-t-il confié lors d’une récente visite à sa ferme. « Mais la vraie question est de savoir si l’agriculture dans ce pays reste viable à long terme avec l’évolution des conditions météorologiques. »

Les détails de mise en œuvre restent quelque peu flous. Les ministères provinciaux de l’agriculture partageront la responsabilité de l’administration du programme amélioré, ce qui soulève des questions sur la cohérence entre les régions. L’annonce fédérale comprenait des promesses de « livraison harmonisée » mais peu de précisions sur la façon dont les différences entre les approches provinciales seraient conciliées.

L’inscription au programme élargi commence en novembre, les nouvelles dispositions prenant effet pour la saison de croissance 2025. Les producteurs déjà inscrits à Agri-stabilité passeront automatiquement à la couverture améliorée.

Alors que l’agriculture canadienne navigue dans des eaux de plus en plus complexes, ces changements représentent une reconnaissance que le secteur fait face à des défis que les producteurs individuels ne peuvent pas relever seuls. Reste à savoir si ces mesures vont assez loin pour assurer l’avenir de l’agriculture familiale au Canada – une question qui définira probablement les débats sur la politique agricole pour les années à venir.

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TAGGED:Agri-stabilitéCommerce agricoleDéfis climatiquesSoutien gouvernemental
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