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Justice et Droit

Meurtrier retourne dans une prison à sécurité minimale au Canada après un incident avec le personnel

Sophie Tremblay
Last updated: août 8, 2025 2:10 AM
Sophie Tremblay
7 heures ago
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Le retour d’un meurtrier condamné dans un établissement à sécurité minimale après avoir prétendument embrassé une gestionnaire de prison soulève de sérieuses interrogations concernant la surveillance et les protocoles de transfert du Service correctionnel du Canada. L’incident, révélé la semaine dernière dans des documents obtenus par des demandes d’accès à l’information, a relancé le débat sur l’évaluation des risques des délinquants et les limites des relations personnel-détenus au sein des institutions fédérales.

Les dossiers judiciaires montrent que le délinquant, qui purge une peine d’emprisonnement à perpétuité pour un meurtre commis en 1997, avait initialement été transféré d’un établissement à sécurité minimale vers un établissement à sécurité moyenne suite à ce contact inapproprié avec le membre du personnel. Cependant, huit mois plus tard, les autorités correctionnelles ont approuvé le retour du détenu dans l’établissement à sécurité moindre malgré ce comportement préoccupant.

« Ce cas illustre la tension entre les objectifs de réhabilitation et les préoccupations de sécurité publique, » explique Catherine Latimer, directrice générale de la Société John Howard du Canada. « Le processus de transfert est censé inclure une évaluation rigoureuse des risques, mais des incidents comme celui-ci nous font douter que les protocoles appropriés soient suivis. »

J’ai examiné les directives de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, qui stipulent que les détenus doivent être logés au niveau de sécurité « le moins restrictif » compatible avec la sécurité publique, la sécurité institutionnelle et les besoins du délinquant. Ces décisions impliquent généralement des évaluations psychologiques, l’historique comportemental et la participation aux programmes.

Selon le dernier rapport annuel de l’Enquêteur correctionnel, les décisions de classification de sécurité font l’objet d’un examen de plus en plus minutieux. Le rapport a noté que « les processus de classification doivent équilibrer de multiples facteurs tout en maintenant l’intégrité institutionnelle et la sécurité du personnel. »

Les documents révèlent que la gestionnaire de prison impliquée a été réaffectée suite à une enquête interne. Cependant, aucune accusation criminelle n’a été déposée, ce qui soulève des questions sur la responsabilité au sein du système correctionnel.

« Il existe un déséquilibre de pouvoir significatif entre le personnel et les détenus, » affirme Jennifer Metcalfe, directrice générale des Services juridiques des prisonniers. « Lorsque les limites sont franchies, cela affecte l’ensemble de l’institution et peut compromettre les efforts de réhabilitation. »

Michael Sullivan, ancien agent correctionnel ayant travaillé dans des institutions fédérales pendant 22 ans, m’a confié que de tels incidents, bien que rares, créent des défis de sécurité complexes. « Quand les relations personnel-détenus deviennent inappropriées, cela mine la structure d’autorité de toute l’installation, » a expliqué Sullivan. « Les autres détenus le remarquent, le personnel le remarque, et cela peut mener à des allégations de manipulation ou de favoritisme. »

J’ai passé en revue les directives politiques du Service correctionnel du Canada concernant les transferts de détenus, qui exigent « la prise en compte de toutes les informations pertinentes » avant une reclassification de sécurité. Toutefois, la politique n’aborde pas explicitement comment l’inconduite du personnel devrait influencer ces décisions.

Ce cas émerge au milieu de préoccupations plus larges concernant le système correctionnel canadien. Au cours du dernier exercice financier, l’Enquêteur correctionnel a reçu plus de 5 000 plaintes de détenus fédéraux, les problèmes de classification et de transfert figurant parmi les griefs les plus courants.

Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a refusé de commenter spécifiquement le cas, mais a déclaré par l’intermédiaire d’un porte-parole que « la sécurité du personnel correctionnel, des détenus et du public demeure la priorité absolue du gouvernement. » Le bureau du ministre a indiqué qu’un examen des protocoles de transfert est en cours.

Les défenseurs des droits des victimes ont exprimé leur frustration quant à la gestion de ce cas. « Les familles des victimes méritent l’assurance que les délinquants dangereux sont logés de manière appropriée, » déclare Heidi Illingworth, ancienne Ombudsman fédérale pour les victimes d’actes criminels. « Lorsque les décisions semblent incohérentes avec le comportement d’un délinquant, cela érode la confiance dans le système. »

Plusieurs experts en matière correctionnelle que j’ai consultés ont souligné que les établissements à sécurité minimale hébergent généralement des détenus approchant de leur libération ou ceux qui ont démontré un comportement positif constant au fil du temps. Ces institutions fonctionnent avec moins de supervision directe et une plus grande liberté de mouvement.

Le Dr Anthony Doob, professeur émérite de criminologie à l’Université de Toronto, met en garde contre le fait de tirer des conclusions générales à partir de cas individuels. « Chaque décision de transfert implique des facteurs complexes qui peuvent ne pas être immédiatement apparents dans les reportages publics, » note Doob. « Cependant, la transparence dans ces processus est essentielle pour maintenir la confiance du public. »

Martin Bourque, porte-parole du Service correctionnel du Canada, a confirmé que l’agence a « revu et renforcé la formation du personnel sur les limites professionnelles » suite à l’incident, mais n’a pas voulu commenter les décisions spécifiques de classification de sécurité, invoquant la réglementation sur la protection de la vie privée.

Alors que cette histoire continue de se développer, elle souligne l’équilibre délicat entre les objectifs de réhabilitation et le maintien de limites appropriées dans les environnements correctionnels. Pour les familles des victimes et le grand public, de tels incidents soulèvent d’importantes questions sur la surveillance et la responsabilité au sein du système carcéral canadien.

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TAGGED:Classification de SécuritéDétenus FédérauxService Correctionnel CanadaSystème Carcéral
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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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