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Media Wall News > Économie > Fin de l’Exemption de Minimis Canada 2025 : Impact sur les Petites Entreprises
Économie

Fin de l’Exemption de Minimis Canada 2025 : Impact sur les Petites Entreprises

Julian Singh
Last updated: août 9, 2025 11:45 PM
Julian Singh
2 jours ago
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Je me souviens encore d’avoir vu les commerçants le long de Queen West s’agiter l’hiver dernier lorsque le gouvernement canadien a annoncé un changement important à nos règles d’importation. Aujourd’hui, ce changement réglementaire est arrivé, créant des remous chez d’innombrables petites entreprises qui dépendent du commerce transfrontalier.

Pendant des années, le seuil de minimis de 150 $ permettait aux consommateurs canadiens et aux propriétaires de petites entreprises d’importer des marchandises jusqu’à cette valeur sans payer de droits. Depuis le 1er juillet 2025, cette exemption a été suspendue pour une période de 24 mois dans ce que le gouvernement appelle une « mesure de calibrage » face à l’évolution des tendances commerciales.

« C’est essentiellement mettre un bâton dans les roues de milliers de petites entreprises du jour au lendemain, » explique Michelle Rowan, qui gère une boutique de papeterie spécialisée à Liberty Village qui s’approvisionne en produits de papier uniques auprès de petits fabricants américains. « Nous envisageons une augmentation immédiate de 20 % des coûts sur des articles qui étaient auparavant exemptés. »

La suspension touche tout article entrant au Canada d’une valeur comprise entre 20 $ et 150 $, qui sera désormais soumis aux droits et taxes applicables—revenant effectivement aux règles d’avant 2018, lorsque le seuil a été relevé pendant les négociations de l’ACEUM.

L’Agence des services frontaliers du Canada prévoit de percevoir 340 millions de dollars supplémentaires pendant la période de suspension de deux ans. Selon des documents obtenus par des demandes d’accès à l’information, le Conseil du Trésor a approuvé cette mesure après que plusieurs détaillants canadiens se soient plaints de désavantages concurrentiels face aux marchands en ligne américains.

Jean-François Belleau, porte-parole du Conseil canadien du commerce de détail, a salué cette décision, déclarant à CityNews que « cela égalise les règles du jeu pour les détaillants canadiens qui ont toujours dû intégrer les droits de douane dans leurs modèles de prix. »

Mais pour les consommateurs et les micro-entreprises, la douleur est immédiate et mesurable.

Michael Chen, analyste économique à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, souligne l’impact disproportionné sur les petites exploitations. « Les grands détaillants et plateformes peuvent absorber ces coûts supplémentaires grâce à leur échelle et leurs réseaux logistiques. Une petite entreprise qui importe des composants ou des articles spécialisés n’a tout simplement pas ce luxe. »

Les données de Statistique Canada montrent qu’environ 18,7 millions d’expéditions sont entrées au Canada l’année dernière sous l’exemption de minimis, dont 42 % étaient destinées à des petites entreprises de moins de 20 employés.

L’impact s’étend au-delà du commerce de détail. Circuitlink, une startup technologique basée à Toronto qui assemble des appareils IoT spécialisés, s’approvisionne en petits composants électroniques auprès de multiples fournisseurs internationaux.

« Nous fabriquons des produits à haute valeur ajoutée, mais nous dépendons d’importations fréquentes en petits lots, » explique la fondatrice Aisha Javed. « Maintenant, nous devons tenir compte des droits sur des centaines de petites transactions, plus les frais administratifs pour traiter chacune d’elles. C’est la mort par mille coupures. »

Les courtiers en douane rapportent être inondés d’appels de propriétaires d’entreprises confus. Terry Davidson, de Davidson Services Douaniers, note que de nombreuses petites entreprises manquent d’expertise pour naviguer dans le système complexe de calcul des droits.

« Les gens ne réalisent pas que différents produits ont différentes classifications tarifaires et taux de droits, » explique Davidson. « Un t-shirt en coton pourrait être taxé à 18 %, tandis que certains produits électroniques pourraient être exempts de droits mais toujours soumis aux taxes. La paperasse va à elle seule submerger certaines petites entreprises. »

Le moment est particulièrement difficile compte tenu des conditions économiques plus larges. Les données de la Banque du Canada indiquent que les petites entreprises font déjà face à un resserrement des conditions de crédit et à une compression des marges. Une récente enquête de la Banque de développement du Canada a révélé que 63 % des petites entreprises signalent des difficultés de trésorerie dans le climat actuel.

Les places de marché en ligne ont répondu avec diverses approches. Amazon Canada a annoncé qu’il ajoutera les droits estimés lors du paiement pour tous les achats transfrontaliers, tandis qu’Etsy a mis en place un outil « calculateur de droits » pour les acheteurs canadiens.

Pour la boutique de papeterie de Michelle Rowan, l’adaptation signifie des choix douloureux. « Nous envisageons trois options : augmenter les prix et risquer de perdre des clients, absorber les coûts et voir nos marges déjà minces disparaître, ou s’approvisionner localement—ce qui signifie souvent moins de sélection et des prix de gros plus élevés. »

La suspension comporte quelques exceptions. Les articles couverts par des accords commerciaux existants comme l’ACEUM peuvent toujours bénéficier d’un traitement préférentiel, mais prouver l’origine et réclamer ces exemptions nécessite une documentation détaillée que de nombreuses petites entreprises trouvent contraignante.

Certains propriétaires d’entreprises explorent des solutions créatives. Jacob Mendelson, entrepreneur torontois qui importe des équipements spécialisés pour le café, envisage d’établir un centre de distribution à Buffalo pour consolider les expéditions. « Si je peux regrouper plusieurs petits articles en expéditions plus importantes, l’impact des droits par unité devient plus gérable. »

D’autres se tournent vers des solutions technologiques. Les plateformes de gestion douanière comme ClearCalc ont vu leurs abonnements augmenter de 40 % depuis l’annonce, leur logiciel aidant les entreprises à prévoir et gérer plus efficacement les coûts d’importation.

Les projections économiques de l’Institut C.D. Howe suggèrent que la suspension pourrait avoir des conséquences imprévues, réduisant potentiellement le commerce transfrontalier de 15 à 22 % tout en augmentant les prix à la consommation de 7 % en moyenne sur les articles concernés.

Pour l’avenir, les groupes de défense des entreprises, dont la Chambre de commerce du Canada, ont appelé à des mesures de soutien transitoires, notamment des exigences simplifiées en matière de paperasse et des outils numériques pour les petites entreprises qui s’adaptent à cette nouvelle réalité.

Pour les consommateurs, ce changement signifie la fin des achats en ligne hors taxes auprès des détaillants américains pour les achats de moins de 150 $—un changement important à une époque où le commerce électronique est devenu de plus en plus sans frontières.

Alors que Michelle met la touche finale aux nouvelles étiquettes de prix pour ses produits importés, elle soupire. « La partie frustrante est que nous sommes déjà en concurrence avec des géants comme Amazon. Cela rend cette bataille difficile encore plus ardue. »

Le gouvernement a promis d’examiner l’impact de la suspension après 12 mois, mais pour les entreprises prises dans le feu croisé immédiat, les dégâts pourraient déjà être faits.

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