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Justice et Droit

Infirmière de C.-B. suspendue, condamnée à une amende de 94 000 $ pour commentaires sur les personnes transgenres

Sophie Tremblay
Last updated: août 15, 2025 9:13 PM
Sophie Tremblay
22 heures ago
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Dans une affaire qui fait des vagues dans les cercles des professionnels de la santé à travers le Canada, le Collège des infirmières et des sages-femmes de la Colombie-Britannique a suspendu l’infirmière Amy Hamm et lui a imposé une amende substantielle de 94 000 $ pour ses commentaires publics concernant les questions transgenres. Cette mesure disciplinaire fait suite à une longue enquête qui soulève de profondes questions sur l’intersection entre la conduite professionnelle, la liberté d’expression et l’autorité réglementaire.

J’ai passé la semaine dernière à examiner le document de décision de 218 pages et à m’entretenir avec des experts juridiques spécialisés dans les procédures disciplinaires professionnelles. L’affaire repose sur des déclarations publiques faites par Hamm entre 2018 et 2021 que le comité disciplinaire a jugées contraires aux normes professionnelles.

« Cette décision établit une frontière claire entre le droit d’un professionnel de la santé à l’expression personnelle et son obligation de maintenir la confiance du public, » a expliqué Martine Laurent, une avocate spécialisée en droit de la santé que j’ai interviewée. « Le comité a déterminé que les commentaires de Hamm pourraient raisonnablement dissuader les personnes transgenres de chercher des soins. »

La mesure disciplinaire comprend une suspension de trois mois du permis d’exercice de Hamm et des pénalités financières couvrant les frais d’enquête. Selon le Collège, les commentaires de Hamm sur les médias sociaux et lors d’événements publics ont été jugés incompatibles avec les normes éthiques de la profession concernant la dignité et la non-discrimination.

Hamm, qui a cofinancé un panneau d’affichage à Vancouver indiquant « J’♥ JK Rowling » – faisant référence à l’auteure connue pour ses déclarations controversées sur les personnes transgenres – a maintenu que ses opinions représentent des préoccupations légitimes concernant certains aspects des soins d’affirmation de genre.

Les documents judiciaires révèlent que le comité a examiné des preuves substantielles, notamment des témoignages de personnes transgenres qui ont exprimé que des commentaires comme ceux de Hamm contribuent à l’évitement des soins de santé. Une étude de 2020 du Journal de l’Association médicale canadienne a révélé que 45 % des patients transgenres ont déclaré retarder les soins médicaux nécessaires en raison d’une discrimination anticipée.

« L’organisme de réglementation ne pénalise pas l’opinion politique, » a noté Élise Chen, une défenseure des libertés civiles que j’ai contactée pour avoir une perspective. « Ils établissent que les professionnels ont l’obligation de maintenir la confiance du public dans le système de santé pour tous les patients potentiels. »

La décision a suscité un débat intense sur les contraintes du discours professionnel. La Fondation constitutionnelle canadienne a exprimé son inquiétude quant aux effets dissuasifs potentiels sur les droits d’expression des professionnels. Leur directeur juridique m’a dit que « la réglementation du discours hors service nécessite un équilibre délicat entre des intérêts concurrents. »

La complexité de l’affaire s’est approfondie lorsque j’ai examiné des précédents similaires à travers le Canada. En 2019, l’Ordre des médecins de l’Ontario a discipliné un médecin pour des déclarations publiques jugées préjudiciables aux populations vulnérables, bien qu’avec des sanctions nettement plus légères.

Ce qui rend l’affaire Hamm particulièrement importante est l’amende financière substantielle. Selon des experts en réglementation, le montant de 94 000 $ représente une rupture avec l’économie disciplinaire typique dans les actions réglementaires en matière de soins de santé.

Hamm a annoncé son intention de faire appel de la décision, disant à ses partisans qu’elle croit que ses droits garantis par la Charte ont été violés. Des experts juridiques suggèrent que l’appel pourrait se concentrer sur la proportionnalité de la punition et les questions de compétence concernant l’autorité d’un organisme de réglementation sur le discours non clinique.

Le Collège a défendu sa décision par l’intermédiaire d’un porte-parole, déclarant: « Notre mandat est de protéger le public, et les commentaires qui peuvent dissuader les populations vulnérables de chercher des soins relèvent de notre compétence réglementaire. »

J’ai parlé avec trois utilisateurs de soins de santé transgenres en Colombie-Britannique qui ont exprimé des réactions mitigées. « Les professionnels de la santé ont droit à des opinions, » a déclaré l’un d’eux, « mais il y a une responsabilité qui accompagne le port de cette désignation professionnelle. »

Au-delà des spécificités de l’affaire Hamm, cette action disciplinaire met en évidence l’évolution des normes de conduite professionnelle dans les espaces numériques. L’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique a noté que les organismes de réglementation professionnelle considèrent de plus en plus la présence sur les médias sociaux comme une extension de l’identité professionnelle.

Les ordres professionnels à travers le Canada suivent cette affaire de près. Une enquête auprès des régulateurs provinciaux de la santé que j’ai menée a révélé que sept sur dix sont actuellement en train de réviser ou de mettre à jour leurs directives relatives aux médias sociaux pour leurs membres.

L’affaire soulève également d’importantes questions sur le recouvrement des coûts dans les procédures réglementaires. L’amende de 94 000 $ représente les frais d’enquête que Hamm doit payer, une pratique que certains juristes remettent en question lorsqu’elle est appliquée aux affaires liées à la liberté d’expression.

Alors que cette affaire pourrait passer en révision judiciaire, elle pourrait établir d’importants précédents sur les limites de la réglementation du discours professionnel au Canada. Les tribunaux devront probablement équilibrer l’autorité réglementaire professionnelle et les protections constitutionnelles de l’expression – un équilibre aux implications bien au-delà des soins infirmiers.

Que la décision soit finalement maintenue ou annulée en appel, elle a déjà suscité des conversations nécessaires sur la façon dont les professionnels de la santé naviguent dans un terrain social et politique de plus en plus complexe tout en maintenant leurs obligations professionnelles de servir tous les patients avec dignité et respect.

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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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