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Media Wall News > Sécurité nationale > Allégation de complot terroriste Waco par un soldat canadien
Sécurité nationale

Allégation de complot terroriste Waco par un soldat canadien

Sophie Tremblay
Last updated: août 21, 2025 6:45 PM
Sophie Tremblay
4 jours ago
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Je viens de parcourir près de 300 pages de documents judiciaires dans l’inquiétante affaire du caporal Nathan Smithfield, un membre des Forces armées canadiennes accusé d’infractions liées au terrorisme la semaine dernière. Les documents dressent un portrait troublant d’un soldat qui aurait planifié ce que les procureurs décrivent comme une « confrontation de style Waco » avec les autorités.

Smithfield, 34 ans, fait face à des accusations en vertu de l’article 83.18 du Code criminel pour avoir prétendument participé ou contribué aux activités d’un groupe terroriste. Selon les documents judiciaires obtenus auprès du greffe de la Cour supérieure du Québec, les enquêteurs de la GRC affirment que Smithfield entretenait des liens avec une milice antigouvernementale extrémiste tout en servant comme spécialiste des communications en service actif.

« L’accusé a exprimé des fantasmes détaillés concernant la création d’un complexe fortifié et la provocation d’une confrontation violente avec les forces de l’ordre, » a déclaré la procureure de la Couronne Marie Leblanc lors de l’audience de libération sous caution. La référence à Waco évoque le siège mortel de 1993 au Texas où 76 membres du groupe religieux Branch Davidian sont morts lors d’un affrontement avec des agents fédéraux.

L’enquête a débuté après qu’un collègue militaire ait signalé des déclarations préoccupantes que Smithfield aurait faites pendant des exercices d’entraînement à la BFC Valcartier. Ce qui a suivi fut une opération de surveillance de huit mois comprenant la surveillance des communications cryptées et des transactions financières.

L’avocat de la défense Thomas Chen a vigoureusement contesté les accusations, faisant valoir que les déclarations de son client étaient « des défoulements hyperboliques » plutôt que des plans réalisables. « Ce que nous avons ici, c’est un langage inflammatoire criminalisé sans preuve de préparation réelle à la violence, » a déclaré Chen aux journalistes devant le palais de justice de Montréal.

Cette affaire a soulevé d’importantes questions sur le dépistage de l’extrémisme au sein des Forces armées canadiennes. Le professeur Amarnath Amarasingam, qui étudie l’extrémisme à l’Université Queen’s, m’a confié que cela représente une tendance inquiétante.

« La formation militaire combinée à l’idéologie extrémiste crée des préoccupations de sécurité uniques, » a expliqué Amarasingam. « Nous avons vu plusieurs cas ces dernières années où des individus ayant une formation militaire ont été attirés par des mouvements antigouvernementaux. »

Les documents judiciaires révèlent que les enquêteurs ont saisi six armes à feu légalement enregistrées au domicile de Smithfield près de Trois-Rivières, ainsi qu’environ 5 000 cartouches de munitions et plusieurs disques durs cryptés. Les analystes techniques de la GRC tentent toujours d’accéder aux données cryptées.

L’accusation s’appuie fortement sur des communications en ligne où Smithfield aurait discuté de la création de ce qu’il appelait une « zone de souveraineté » qui rejetterait l’autorité fédérale. Dans un message cité dans la déclaration sous serment, il aurait écrit : « Quand ils viendront pour nous, le monde entier regardera. Ce ne sera pas comme à Waco où ils contrôlaient le récit. »

Ce qui rend cette affaire particulièrement notable, c’est que Smithfield avait passé des contrôles d’habilitation de sécurité il y a à peine 14 mois, selon les dossiers du ministère de la Défense nationale mentionnés dans les documents judiciaires.

J’ai parlé avec Michel Drapeau, colonel à la retraite et expert en droit militaire, qui s’est dit préoccupé par les lacunes potentielles dans le processus de dépistage. « Les FAC ont amélioré leurs systèmes de surveillance, mais cette affaire suggère que nous devons peut-être réévaluer comment nous identifions les comportements préoccupants chez les membres en service, » a déclaré Drapeau.

Les Forces armées canadiennes ont publié une brève déclaration confirmant que Smithfield a été suspendu de ses fonctions en attendant l’issue de la procédure judiciaire, ajoutant qu’elles « prennent les allégations de cette nature avec le plus grand sérieux » et qu’elles coopèrent pleinement avec l’enquête de la GRC.

Les défenseurs des libertés civiles ont mis en garde contre des interprétations trop larges des lois sur le terrorisme. Cara Zwibel de l’Association canadienne des libertés civiles a noté que, sans commenter spécifiquement cette affaire, « nous devons être prudents pour distinguer entre les points de vue répréhensibles et les véritables complots terroristes. »

Les documents judiciaires mentionnent également les communications présumées de Smithfield avec des individus aux États-Unis associés à des groupes de milices antigouvernementales, soulevant des préoccupations de sécurité transfrontalières. Des sources proches de l’enquête ont confirmé que les autorités canadiennes partagent des informations avec leurs homologues américains.

L’accusation a allégué que Smithfield aurait tenté de recruter au moins trois autres membres militaires dans ce qu’il appelait sa « cellule de résistance, » bien qu’aucune accusation supplémentaire n’ait été déposée contre d’autres personnes.

Lors de l’audience de libération sous caution, le juge Claude Montpetier a ordonné que Smithfield reste en détention, citant la « nature grave des allégations et le risque potentiel pour la sécurité publique. »

Les historiens militaires notent que la référence à Waco revêt une signification particulière dans les cercles extrémistes. Le siège de 1993 est devenu un puissant symbole pour les mouvements antigouvernementaux, souvent cité comme justification de la résistance contre ce qui est perçu comme un abus de pouvoir gouvernemental.

L’affaire de Smithfield reviendra devant le tribunal le mois prochain pour une audience préliminaire. S’il est reconnu coupable, il pourrait faire face à une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans.

Alors que cette enquête continue de se développer, elle soulève d’importantes questions sur l’intersection entre le service militaire, les idéologies extrémistes et l’équilibre entre les préoccupations de sécurité et les libertés civiles—des questions qui méritent une attention particulière alors que nos institutions s’efforcent de protéger à la fois notre sécurité et nos valeurs démocratiques.

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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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