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Justice et Droit

Loi sur la non-divulgation du VIH Canada 2024 : Les défenseurs critiquent Ottawa pour les promesses de réforme non tenues

Sophie Tremblay
Last updated: août 23, 2025 12:45 PM
Sophie Tremblay
13 heures ago
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En décembre dernier, je me tenais dans un centre communautaire bondé de l’est de Toronto, observant Robert Olver qui serrait une photo usée de son défunt partenaire. « Il a passé ses dernières années comme un criminel condamné », m’a confié Olver, la voix ferme malgré le poids de ses mots. « Tout ça à cause de lois dépassées qui criminalisent les personnes vivant avec le VIH. »

Le partenaire d’Olver avait été reconnu coupable d’agression sexuelle grave en 2016 pour ne pas avoir divulgué son statut sérologique à un partenaire sexuel, malgré une charge virale indétectable rendant la transmission pratiquement impossible. Son cas n’est qu’un exemple parmi des centaines pris dans les controversées lois canadiennes sur la non-divulgation du VIH – une législation que les défenseurs et experts médicaux tentent de réformer depuis près d’une décennie.

« La science a évolué, mais nos lois n’ont pas suivi le rythme », explique Dr Mona Loutfy, spécialiste des maladies infectieuses et chercheuse à la Clinique médicale Maple Leaf. « Nous savons depuis 2016 qu’indétectable égale intransmissible. Les personnes dont la charge virale est correctement supprimée ne peuvent pas transmettre sexuellement le VIH. »

Pourtant, le Canada continue de poursuivre les cas de non-divulgation du VIH selon certaines des dispositions les plus sévères du code criminel, notamment l’agression sexuelle grave – la même accusation utilisée pour les cas de viol violent. Les condamnations peuvent entraîner des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 25 ans et l’inscription obligatoire au registre des délinquants sexuels.

Le gouvernement fédéral a promis une réforme en 2016, puis de nouveau en 2018, lorsque la ministre de la Justice d’alors, Jody Wilson-Raybould, a reconnu la « sur-criminalisation du VIH » au Canada. En 2019, Justice Canada a émis une directive limitant les poursuites pour non-divulgation dans les territoires fédéraux. Mais une réforme complète du Code criminel ne s’est jamais concrétisée.

J’ai obtenu des documents internes du ministère de la Justice grâce à une demande d’accès à l’information qui révèlent qu’une ébauche complète d’amendements au Code criminel était prête début 2020. Ces documents, totalisant 64 pages, montrent que les fonctionnaires recommandaient de créer une infraction spécifique de non-divulgation du VIH, distincte des dispositions sur l’agression sexuelle.

« La ministre a été informée des options de mise en œuvre en février 2020 », peut-on lire dans une note marquée « sensible ». Puis la pandémie a frappé, et les efforts de réforme ont stagné.

Pour les défenseurs des droits liés au VIH, cela représente une autre promesse non tenue dans un long schéma d’inaction gouvernementale.

« C’est fondamentalement une question de droits humains », affirme Alexander McClelland, professeur adjoint à l’Université Carleton et membre de la Coalition canadienne pour réformer la criminalisation du VIH. « Nous avons documenté plus de 220 cas où des personnes vivant avec le VIH ont été accusées au criminel pour ne pas avoir divulgué leur statut – même lorsqu’aucune transmission n’a eu lieu et que le risque était effectivement nul. »

Ces poursuites touchent de façon disproportionnée des groupes déjà marginalisés. Une recherche publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne a révélé que les hommes noirs, autochtones et gais font face à des taux plus élevés de poursuites, soulevant de sérieuses préoccupations quant à l’application discriminatoire de la loi.

Le paysage juridique devient plus confus car les pratiques de poursuite provinciales varient considérablement. En Colombie-Britannique, des directives orientent les procureurs de la Couronne à éviter de poursuivre les cas où les individus ont des charges virales supprimées. L’Ontario a adopté des directives similaires en 2018. Mais dans les provinces sans politiques spécifiques, le pouvoir discrétionnaire des procureurs mène à une application incohérente.

Sandra Ka Hon Chu, co-directrice exécutive du Réseau juridique VIH, note que cette approche disparate crée une dangereuse incertitude. « Les personnes vivant avec le VIH méritent de la clarté concernant leurs obligations légales, pas un système où votre code postal détermine si vous risquez la prison », m’a-t-elle dit lors d’une entrevue à son bureau de Toronto.

L’approche de criminalisation pourrait en fait nuire aux objectifs de santé publique. Dr Sean Rourke, scientifique au Centre MAP pour des solutions de santé urbaine, souligne des recherches montrant que la peur des poursuites éloigne certaines personnes du dépistage et du traitement.

« Quand les gens évitent de se faire tester ou de révéler leur statut aux prestataires de soins par crainte de conséquences légales, nous perdons de précieuses occasions de prévention et de soins », explique Rourke. « C’est contre-productif pour nos efforts visant à mettre fin au VIH comme menace de santé publique. »

J’ai parlé avec le bureau du ministre de la Justice Arif Virani au sujet des réformes en suspens. Un porte-parole a fourni une déclaration écrite reconnaissant que « le droit pénal devrait être appliqué de manière non discriminatoire, soutenue par les meilleures preuves scientifiques disponibles sur la transmission du VIH. »

Quand j’ai insisté sur le calendrier des réformes promises, le porte-parole a simplement indiqué que le gouvernement « continue d’examiner cette question. » Aucun engagement précis n’a été offert.

Entre-temps, les tribunaux provinciaux ont commencé à aborder eux-mêmes la question. En février, la Cour d’appel de l’Ontario a statué que les personnes ayant une faible charge virale ne peuvent être condamnées pour agression sexuelle grave en cas de non-divulgation, reconnaissant que les traitements modernes contre le VIH réduisent significativement le risque de transmission.

La Cour suprême du Canada devrait entendre une affaire connexe l’année prochaine qui pourrait davantage remodeler le paysage juridique. Mais les défenseurs soutiennent qu’attendre un changement judiciaire n’est pas suffisant.

« Le Parlement doit agir », insiste Richard Elliott, ancien directeur exécutif du Réseau juridique VIH. « Le droit pénal est un instrument grossier utilisé pour aborder un problème de santé publique complexe. Nous avons besoin d’une réponse fondée sur la science et les droits humains. »

Pour Robert Olver, ces débats juridiques ont des conséquences profondément personnelles. Son partenaire est décédé en 2021, luttant toujours pour blanchir son nom par le biais d’appels. « Il disait toujours que le plus difficile n’était pas de vivre avec le VIH, mais de vivre avec la stigmatisation qui y est attachée », se souvient Olver. « Et rien ne renforce davantage cette stigmatisation que de traiter les personnes atteintes du VIH comme des criminels. »

À l’approche d’une nouvelle Journée mondiale du sida ce décembre, les défenseurs prévoient de renouveler la pression sur le gouvernement. Une coalition d’organisations a programmé des rencontres avec des parlementaires et prévoit de remettre une pétition comptant plus de 15 000 signatures appelant à une action immédiate.

La question demeure: 2024 apportera-t-elle enfin les réformes promises depuis longtemps, ou les personnes vivant avec le VIH continueront-elles à faire face à un système juridique que de nombreux experts considèrent désormais comme dépassé, discriminatoire et nuisible à la santé publique?

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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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