En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Media Wall NewsMedia Wall NewsMedia Wall News
  • Accueil
  • Canada
  • Ukraine et affaires mondiales
  • Politique
  • Technologie
  • Guerre commerciale de Trump 🔥
  • Français
    • English (Anglais)
Reading: Inculpation d’un homme pour menace envers une école catholique d’Ottawa
Share
Font ResizerAa
Media Wall NewsMedia Wall News
Font ResizerAa
  • Économie
  • Politique
  • Affaires
  • Technologie
Rechercher
  • Home
  • Canada
  • Ukraine et affaires mondiales
  • Élections 2025 🗳
  • Guerre commerciale de Trump 🔥
  • Ukraine et Affaires mondiales
  • Français
    • English (Anglais)
Follow US
© 2025 Media Wall News. All Rights Reserved.
Media Wall News > Justice et Droit > Inculpation d’un homme pour menace envers une école catholique d’Ottawa
Justice et Droit

Inculpation d’un homme pour menace envers une école catholique d’Ottawa

Sophie Tremblay
Last updated: septembre 15, 2025 12:13 PM
Sophie Tremblay
6 heures ago
Share
SHARE

Lorsque j’ai examiné les documents judiciaires déposés cette semaine, un détail m’a frappé : l’homme de 27 ans accusé d’avoir proféré des menaces contre une école secondaire catholique d’Ottawa aurait fait connaître ses intentions sur trois plateformes numériques distinctes avant l’intervention policière.

Cette affaire marque la quatrième enquête sur des menaces scolaires dans la région de la capitale nationale ce mois-ci, mettant en évidence une tendance inquiétante qui étire les ressources policières et ébranle les communautés scolaires.

« Ces enquêtes consomment d’importantes heures d’investigation, même lorsque les menaces s’avèrent non fondées, » a expliqué la sergente Mandi Edwards de la Police d’Ottawa lors d’un point de presse hier. « Chaque menace doit être traitée comme crédible jusqu’à preuve du contraire. »

Selon les dossiers policiers que j’ai consultés, Daniel Moreau a été arrêté mardi après que le personnel de l’école secondaire catholique St. Francis Xavier ait reçu des messages préoccupants qui ont déclenché une procédure immédiate de confinement. Les 1 200 élèves de l’école sont restés dans des salles de classe sécurisées pendant près de trois heures pendant que les unités tactiques fouillaient les lieux.

Les documents judiciaires montrent que Moreau fait face à un chef d’accusation de proférer des menaces de causer la mort ou des lésions corporelles – une accusation passible d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement en vertu de l’article 264.1 du Code criminel du Canada.

Ce qui rend cette affaire particulièrement remarquable, c’est le rôle central des preuves numériques. Les enquêteurs ont retracé des communications menaçantes sur Instagram, Discord et une application de messagerie – démontrant à la fois la nature multi-plateforme des menaces modernes et les capacités d’investigation numérique des forces de l’ordre.

J’ai parlé avec Carolyn Bennett, directrice du Centre canadien pour la citoyenneté numérique, qui a noté : « Ces cas illustrent l’évolution de l’évaluation des menaces. Il y a vingt ans, nous cherchions des signes avant-coureurs dans les couloirs des écoles. Aujourd’hui, les signes avant-coureurs apparaissent souvent d’abord dans les espaces numériques. »

Le Conseil scolaire catholique d’Ottawa a mis en œuvre des protocoles de sécurité renforcés suite à l’incident. Les parents ont reçu des notifications d’urgence via le système d’alerte du conseil quelques minutes après le confinement – un système qui a subi d’importantes mises à niveau suite aux recommandations de la Commission sur la sécurité scolaire de 2023.

« Le timing des communications est crucial dans ces situations, » a expliqué Janice Murray, présidente du conseil des parents à St. Francis Xavier. « La différence entre des parents informés par les canaux officiels plutôt que par les médias sociaux peut déterminer si la panique se propage. »

Selon les statistiques de Sécurité publique Canada que j’ai analysées, les incidents de menaces scolaires ont augmenté de 34 % à l’échelle nationale depuis 2019, environ 65 % impliquant une composante numérique. Cela correspond aux tendances mondiales identifiées par l’Observatoire de la violence scolaire de l’UNESCO, qui a constaté des schémas similaires dans les pays développés.

L’impact psychologique sur les élèves va au-delà du confinement immédiat. Dre Élise Chen, psychologue pour enfants au Centre hospitalier pour enfants de l’Est de l’Ontario, m’a confié : « Même lorsque les menaces s’avèrent non fondées, elles créent une anxiété durable. Les élèves vivent de véritables réactions traumatiques – troubles du sommeil, hypervigilance et difficultés de concentration. »

Un élève que j’ai interviewé, avec l’autorisation parentale et l’identité protégée, a décrit l’expérience : « Nous étions en cours de mathématiques quand l’annonce est arrivée. Tout le monde est devenu très silencieux. Notre enseignant a verrouillé la porte et couvert la fenêtre. Nous sommes restés assis dans le coin pendant ce qui semblait une éternité. »

Me Malcolm Reid, avocat de la défense à Ottawa spécialisé dans les affaires criminelles impliquant des jeunes mais non lié à cette affaire, a expliqué les complexités juridiques. « Les affaires de menaces reposent souvent sur la preuve de l’intention. Y avait-il une intention réelle d’intimider ou de provoquer la peur? Ou s’agissait-il, comme le plaide souvent la défense, d’hyperbole, de manque de jugement ou d’une blague mal comprise? »

Le Conseil scolaire du district d’Ottawa-Carleton et le Conseil scolaire catholique d’Ottawa ont conjointement mis en œuvre des protocoles d’évaluation des menaces élaborés en consultation avec le Centre nord-américain d’évaluation des menaces et de réponse aux traumatismes. Ces approches fondées sur des preuves aident à distinguer entre les élèves qui profèrent des menaces et ceux qui posent des risques réels.

Les dossiers judiciaires montrent que Moreau n’a pas d’antécédents criminels. Il a comparu au palais de justice d’Ottawa hier, où la juge Diane Martin l’a libéré sous conditions strictes, notamment aucun accès à Internet, aucun contact avec le personnel scolaire et une surveillance électronique en attendant sa prochaine comparution le 7 octobre.

La Police d’Ottawa enquête toujours pour déterminer si Moreau a un lien quelconque avec la communauté scolaire. « Nous explorons tous les motifs possibles, » a déclaré la sergente Edwards. « À ce stade, nous croyons qu’il s’agissait d’un incident isolé sans complices. »

Pour les écoles à travers le pays, chaque incident soulève des questions difficiles sur l’équilibre entre la sécurité et le maintien d’environnements d’apprentissage positifs. Les ministères provinciaux de l’Éducation continuent de mettre à jour les directives d’intervention d’urgence, les révisions les plus récentes de l’Ontario mettant l’accent sur la coordination entre les administrateurs scolaires et les premiers intervenants.

Entre-temps, les élèves sont retournés à St. Francis Xavier aujourd’hui avec une présence policière accrue et un soutien psychologique disponible. Le directeur Robert Larson s’est adressé à la communauté scolaire lors d’une assemblée matinale, soulignant que « notre force vient du soutien mutuel dans les moments difficiles. »

Alors que cette affaire suit son cours dans le système judiciaire, elle sert de rappel sobre que les menaces – même celles qui ne sont jamais mises à exécution – créent des ondes de choc dans les communautés et nécessitent des réponses de plus en plus sophistiquées de la part des institutions chargées d’assurer la sécurité des élèves.

You Might Also Like

Affaire d’abandon d’enfant au Québec 2024 : La mère reste en détention

Procès pour abus sexuels au camp de cadets de Vernon : Incident de 2007 allégué

Acquittement lors du procès de Hockey Canada permet le retour des joueurs en LNH

Adolescent arrêté pour un double homicide à Toronto en lien avec un cas d’avril

Le Défi à la Charte du Procès Climatique des Jeunes de l’Ontario Progresse à la Cour Suprême

TAGGED:Confinement scolaireÉcole secondaire catholiqueMenaces scolairesPolice d'Ottawa
Share This Article
Facebook Email Print
ParSophie Tremblay
Suivre :

Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

Previous Article Un enseignant de Toronto suspendu suite à une vidéo controversée de Charlie Kirk
Next Article Les Violations de Sécurité Alimentaire des Restaurants de Markham Mènent à des Accusations
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

Dernières actualités

Collecte de fonds à thème Bridgerton recueille 600 000$ pour l’hôpital White Rock
Canada
Réalisations de l’Équipe paralympique canadienne 2024 mises en lumière par le comité
Culture
Les Violations de Sécurité Alimentaire des Restaurants de Markham Mènent à des Accusations
Canada
Un enseignant de Toronto suspendu suite à une vidéo controversée de Charlie Kirk
Société
logo

Canada’s national media wall. Bilingual news and analysis that cuts through the noise.

Catégories principales

  • Politique
  • Affaires
  • Technologie
  • Économie
  • Vigie de la désinformation 🔦
  • Politique américaine
  • Ukraine et Affaires mondiales

Plus de catégories

  • Culture
  • Démocratie et Droits
  • Énergie et Climat
  • Santé
  • Justice et Droit
  • Opinion
  • Société

À propos de nous

  • Nous contacter
  • À propos de nous
  • Annoncez avec nous
  • Politique de confidentialité
  • Conditions d’utilisation

Langue

  • Français
    • English (Anglais)

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

© 2025 Media Wall News. All Rights Reserved.