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Culture

Trek des vétérans amputés oubliés de la Première Guerre mondiale au Canada

Amara Deschamps
Last updated: novembre 8, 2025 11:34 AM
Amara Deschamps
4 semaines ago
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Le vent mordant de novembre traverse les vestes des anciens combattants alors qu’ils s’arrêtent le long de l’autoroute 1, juste à l’extérieur de Banff. Un homme ajuste sa prothèse de jambe, grimaçant légèrement avant de se redresser avec un signe de tête à ses compagnons. Ils marchent depuis 53 jours maintenant, ayant quitté Victoria début septembre. Leur destination : Ottawa, encore à plus de 2 500 kilomètres.

Cette scène ne s’est pas produite en 2023. Mais un voyage étonnamment similaire a eu lieu il y a exactement 105 ans, lorsqu’un groupe d’anciens combattants amputés de la Première Guerre mondiale s’est lancé dans une traversée du pays pour exiger un meilleur soutien d’un gouvernement qu’ils estimaient les avoir abandonnés après leur sacrifice.

« Quand on parle de souvenir au Canada, on se concentre sur l’héroïsme sur le champ de bataille, mais rarement sur ce qui est arrivé quand ces hommes sont rentrés chez eux, » explique Dre Corinne McConnery, historienne à l’Université de la Colombie-Britannique, spécialiste des affaires des anciens combattants. « La marche des amputés de 1919-1920 représente l’une des protestations les plus puissantes mais les moins connues de l’histoire canadienne. »

En décembre 1919, douze anciens combattants—chacun ayant perdu au moins un membre lors de blessures de guerre—ont quitté Vancouver avec des provisions minimales et une détermination farouche. Leur chef, le capitaine Edward Baker, qui a perdu la vue à Ypres, était frustré par le refus du ministère des Anciens Combattants d’augmenter les pensions d’invalidité devenues lamentablement insuffisantes face à l’inflation d’après-guerre.

J’ai visité les Archives de Vancouver au printemps dernier où des fragments de leur voyage restent conservés dans des coupures de journaux jaunies et quelques photographies. Une image montre les hommes qui partent, béquilles et prothèses primitives visibles, visages empreints de détermination plutôt que de désespoir.

« Ces hommes ont marché pendant un hiver canadien avec des prothèses de l’époque de la Première Guerre mondiale, » explique James Covington, conservateur au Musée canadien de la guerre. « Les anciens combattants modernes trouveraient les prothèses actuelles en fibre de carbone déjà assez difficiles pour un tel voyage. Ces hommes utilisaient des jambes en bois avec des sangles en cuir et un rembourrage minimal. »

La traversée des anciens combattants s’est produite à un moment charnière de l’histoire canadienne. Le pays venait de contribuer à plus de 600 000 soldats à la Grande Guerre—un nombre étonnant pour une nation d’à peine 8 millions d’habitants. Plus de 66 000 ne sont jamais revenus, et plus de 172 000 ont été blessés. Parmi eux, environ 3 500 soldats canadiens sont devenus amputés.

Les registres gouvernementaux du ministère du Rétablissement civil des soldats montrent qu’en 1919, un ancien combattant qui avait perdu une jambe recevait entre 480 $ et 600 $ par an—équivalent à environ 7 500 $ en monnaie actuelle. Pour beaucoup, cela signifiait la pauvreté.

« La marche ne concernait pas seulement l’argent, » affirme Vivian Maracle, dont le grand-père a participé à la marche après avoir perdu son bras droit à la crête de Vimy. J’ai rencontré Maracle chez elle à Kingston, entourée des médailles de son grand-père et de quelques précieuses photographies. « C’était une question de dignité. Ces hommes avaient donné une partie d’eux-mêmes pour le Canada, pour revenir dans un pays qui semblait pressé d’oublier leur sacrifice. »

La marche a capté l’attention du public alors que les anciens combattants avançaient péniblement à travers les communautés de la Colombie-Britannique et des Prairies. Dans certaines villes, ils étaient accueillis en héros, les résidents leur offrant repas et abri. Dans d’autres, leur présence créait des rappels inconfortables des séquelles brutales de la guerre que beaucoup préféraient ne pas affronter.

En février 1920, quand ils ont atteint Winnipeg, le groupe s’était agrandi à dix-neuf hommes, avec l’ajout d’anciens combattants amputés des communautés des prairies. La couverture médiatique montre comment leur voyage a de plus en plus focalisé l’attention nationale sur les problèmes des anciens combattants.

Le Regina Leader-Post décrivait leur arrivée : « Portant les marques visibles de leur sacrifice, ces hommes ne demandent pas la charité mais la justice. Leur marche à travers la neige et le froid mordant témoigne à la fois de leur courage physique et de la profondeur de leur conviction. »

Après 157 jours sur la route, les anciens combattants sont arrivés à Ottawa le 3 mai 1920. Ils ont d’abord été éconduits par le bureau du Premier ministre Arthur Meighen mais ont obtenu une réunion après avoir organisé une veillée silencieuse devant le Parlement. Les photographies de ce jour montrent les hommes debout en formation, leurs membres manquants impossibles à ignorer dans l’ombre de la Tour de la Paix.

Le gouvernement a finalement accepté d’augmenter les pensions d’invalidité de 12 pour cent et d’établir une commission pour examiner les défis de réintégration des anciens combattants. Bien que modestes, ces concessions ont établi des précédents qui influenceraient les soins aux anciens combattants pour des générations.

« Ce qui est remarquable, c’est comment cette histoire est passée à travers les mailles de notre mémoire collective, » dit Dre McConnery. « Elle a fondamentalement changé notre approche des soins aux anciens combattants au Canada, mais n’est pas enseignée dans les écoles ni reconnue dans les cérémonies du jour du Souvenir. »

Le voyage de ces anciens combattants amputés résonne aujourd’hui. Les données récentes de Statistique Canada montrent que les anciens combattants modernes continuent de faire face à des obstacles à l’emploi et à des défis de santé mentale à des taux plus élevés que la population générale. Un rapport de 2022 d’Anciens Combattants Canada a révélé que 25% des anciens combattants modernes signalent des difficultés à faire la transition vers la vie civile.

Walter Hammond, un vétéran des Forces canadiennes qui a perdu sa jambe en Afghanistan en 2007, voit des parallèles directs. « Quand j’ai appris la marche de 1920, ça m’a touché. Guerre différente, siècle différent, mais certaines des mêmes batailles pour la reconnaissance et le soutien. Nous sommes sur leurs épaules. »

L’année prochaine, une coalition d’organisations d’anciens combattants prévoit de commémorer la marche originale avec un relais cérémonial à travers le Canada. Les participants porteront une seule béquille—une réplique de celle utilisée dans le voyage original—maintenant conservée au Musée canadien de la guerre.

À l’approche du jour du Souvenir, la traversée oubliée de ces anciens combattants déterminés offre une perspective différente sur ce que nous choisissons de commémorer. Au-delà de l’héroïsme du champ de bataille se trouve ce courage plus silencieux—le long chemin du retour et la lutte pour la dignité qui a continué longtemps après que les armes se soient tues.

« Ils ont littéralement traversé un pays pour être vus, » me dit Maracle en remettant soigneusement la photographie de son grand-père dans son cadre. « Le moins que nous puissions faire est de nous souvenir d’eux. »

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