En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Media Wall NewsMedia Wall NewsMedia Wall News
  • Accueil
  • Canada
  • Ukraine et affaires mondiales
  • Politique
  • Technologie
  • Guerre commerciale de Trump 🔥
  • Français
    • English (Anglais)
Reading: Canada impose des sanctions sur les drones russes en 2025
Share
Font ResizerAa
Media Wall NewsMedia Wall News
Font ResizerAa
  • Économie
  • Politique
  • Affaires
  • Technologie
Rechercher
  • Home
  • Canada
  • Ukraine et affaires mondiales
  • Élections 2025 🗳
  • Guerre commerciale de Trump 🔥
  • Ukraine et Affaires mondiales
  • Français
    • English (Anglais)
Follow US
© 2025 Media Wall News. All Rights Reserved.
Media Wall News > Ukraine et Affaires mondiales > Canada impose des sanctions sur les drones russes en 2025
Ukraine et Affaires mondiales

Canada impose des sanctions sur les drones russes en 2025

Malik Thompson
Last updated: novembre 12, 2025 3:08 PM
Malik Thompson
4 semaines ago
Share
SHARE

Je venais d’atterrir à Ottawa hier lorsque l’annonce est tombée. Après dix-huit mois à suivre les chaînes d’approvisionnement des drones russes sur trois continents, le timing semblait presque personnel. Debout dans la salle de presse aux boiseries imposantes d’Affaires mondiales Canada, j’ai écouté le ministre des Affaires étrangères David Cohen présenter ce qu’il a qualifié de « plus vaste ensemble de sanctions technologiques » mis en œuvre par le Canada depuis le début de la guerre en Ukraine.

« Aujourd’hui, nous ciblons non seulement les armes finies, mais tout l’écosystème qui soutient la capacité de guerre par drones de la Russie, » a déclaré Cohen, sa voix portant le poids de ce que mes sources de renseignement ont décrit comme un « moment décisif » dans la stratégie occidentale des sanctions.

Les nouvelles mesures, effectives immédiatement, visent 37 entités russes impliquées dans la production de drones et 18 facilitateurs étrangers qui fournissaient des composants critiques, particulièrement des technologies de semi-conducteurs et des systèmes de navigation. Plus significativement, les sanctions s’étendent à des composants jusqu’alors non ciblés comme les systèmes d’imagerie thermique fabriqués en Asie du Sud-Est qui parviennent en Russie via des arrangements complexes de sociétés-écrans.

« Nous avons identifié et perturbé trois routes d’approvisionnement majeures passant par l’Asie centrale et le Caucase, » a expliqué la commissaire de la GRC Martine Roy. « Il ne s’agissait pas simplement d’entités corporatives mais de réseaux sophistiqués conçus spécifiquement pour contourner les sanctions existantes. »

Ce qui rend cette action canadienne remarquable est son accent sur les technologies « à double usage » auparavant négligées – des composants ayant des applications civiles légitimes qui ont été détournés pour les drones militaires. Les mesures gèlent également les avoirs canadiens appartenant à des individus liés au programme de drones russe, y compris plusieurs bailleurs de fonds jusqu’ici non identifiés possédant des biens immobiliers à Vancouver et Toronto.

Selon les données du ministère ukrainien de la Défense, les frappes de drones russes ont augmenté de 43% au troisième trimestre de 2025, avec environ 60% des composants dans les drones récupérés provenant d’alliés occidentaux ou de leurs partenaires commerciaux. Cette escalade a constitué le catalyseur immédiat de l’action canadienne.

« Ces drones ne sont pas de simples irritants sur le champ de bataille, » m’a confié Bohdan Kravchenko, l’ambassadeur d’Ukraine au Canada, après la conférence de presse. « Chaque drone transporte assez d’explosifs pour détruire des infrastructures critiques qui prennent des mois à reconstruire. Cet hiver sera dévastateur si l’approvisionnement continue sans entrave. »

Ce train de sanctions représente une évolution significative dans l’approche du Canada. Les mesures précédentes ciblaient largement les systèmes d’armes finis et leurs fabricants, mais les évaluations du Centre de la sécurité des télécommunications ont révélé que la Russie s’était adaptée en distribuant la production entre des entreprises apparemment sans lien.

« Ils ont essentiellement créé un réseau de fabrication distribué délibérément conçu pour rester sous le seuil de détection, » a expliqué Dr. Amina Khawaja, experte en sanctions technologiques à l’École Munk de l’Université de Toronto. « Ce qui est innovant dans l’annonce d’aujourd’hui, c’est que le Canada cible le système plutôt que simplement ses composants. »

En me promenant au Marché By après le briefing, j’ai parlé avec Sergei, un commerçant canado-ukrainien qui a fui Kharkiv en 2022. « Chaque jour, je vérifie si le quartier de mon frère a encore de l’électricité, » m’a-t-il dit en arrangeant des souvenirs à feuille d’érable. « Ces drones – ils frappent d’abord les centrales électriques. Toujours les centrales électriques. »

L’impact économique de ces sanctions reste incertain. La Banque du Canada prévoit des effets directs minimes sur les entreprises canadiennes, bien que huit firmes technologiques canadiennes aient volontairement mis fin à leurs relations avec des intermédiaires identifiés dans la liste des sanctions. Le vrai test sera de voir si d’autres membres du G7 suivront l’exemple du Canada avec des mesures similaires.

« Le Canada n’a pas le poids économique de l’UE ou des États-Unis, mais ce qu’ils ont fait, c’est créer un modèle que d’autres peuvent adopter et amplifier, » a noté François Dionne, ancien ambassadeur canadien en Russie. « Le partage de renseignements derrière ces sanctions représente des années de travail minutieux. »

La réaction de l’industrie est mitigée. L’Association des industries aérospatiales du Canada a exprimé son soutien tout en soulevant des préoccupations concernant les impacts potentiels sur les chaînes d’approvisionnement mondiales légitimes. De son côté, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Yelena Zakharova, a rejeté ces mesures comme « un autre geste futile d’un État-marionnette occidental. »

Les responsables canadiens ont reconnu que les sanctions seules n’arrêteront pas le programme de drones russe, mais ils insistent sur le fait qu’elles augmenteront significativement les coûts et les délais de production. Les évaluations internes du gouvernement estiment que ces mesures pourraient réduire la capacité de fabrication de drones de la Russie de 20 à 30% au cours des six prochains mois si les canaux d’approvisionnement identifiés restent fermés.

Les sanctions arrivent à un moment critique. L’hiver approche en Ukraine, et les forces russes ont de plus en plus ciblé les infrastructures énergétiques avec des frappes de drones précises. L’hiver dernier, près de 40% de la capacité de production d’électricité de l’Ukraine a été mise hors service, selon les rapports de surveillance de l’ONU.

« C’est une course aux armements entre sanctions et évasion, » m’a confié un haut responsable du renseignement canadien sous couvert d’anonymat. « La Russie s’adapte, nous nous adaptons. Ce qui a changé, c’est notre volonté de cibler tout l’écosystème plutôt que ses parties les plus visibles. »

Alors que la nuit tombait sur la Colline du Parlement à Ottawa, je ne pouvais m’empêcher de repenser aux soldats ukrainiens que j’avais interviewés près de Bakhmut le mois dernier, qui décrivaient le coût psychologique de la surveillance constante par drones et les efforts désespérés pour abattre les menaces approchantes avec des armes légères.

Reste à savoir si ces nouvelles sanctions canadiennes changeront véritablement leur réalité, la question qui importe le plus.

You Might Also Like

Défis de la politique étrangère du Canada en 2025 : Le défi mondial de Mark Carney

Signature de l’Accord de Sécurité 2025 entre le Canada et l’Union Européenne à Bruxelles

Canadiens Détenus lors de l’Incident de la Flottille de Gaza en Israël

Réaction des Canadiens iraniens aux frappes du conflit États-Unis-Iran

Frappe de Drones Ukrainiens en Russie : Cibles Profondes Atteintes lors d’une Offensive Audacieuse

TAGGED:drones russessanctions canadiennes
Share This Article
Facebook Email Print
ParMalik Thompson
Suivre :

Social Affairs & Justice Reporter

Based in Toronto

Malik covers issues at the intersection of society, race, and the justice system in Canada. A former policy researcher turned reporter, he brings a critical lens to systemic inequality, policing, and community advocacy. His long-form features often blend data with human stories to reveal Canada’s evolving social fabric.

Previous Article Ontario : Des jeunes autochtones mènent un projet de restauration du saumon
Next Article La popularité de l’investissement éthique halal au Canada s’étend au-delà des cercles religieux
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

Dernières actualités

Ottawa Informé des Licenciements d’Algoma Steel Avant d’Approuver le Prêt Gouvernemental 2025
Politique
Réouverture du poste frontière de Gaza 2024 : Israël autorise des sorties palestiniennes sélectionnées
Crise au Moyen-Orient
Lancement du Registre de santé des survivants du cancer au Canada
Santé
Exonération recherchée par un artiste dans l’affaire de meurtre de 1935 en Nouvelle-Écosse
Justice et Droit
logo

Canada’s national media wall. Bilingual news and analysis that cuts through the noise.

Catégories principales

  • Politique
  • Affaires
  • Technologie
  • Économie
  • Vigie de la désinformation 🔦
  • Politique américaine
  • Ukraine et Affaires mondiales

Plus de catégories

  • Culture
  • Démocratie et Droits
  • Énergie et Climat
  • Santé
  • Justice et Droit
  • Opinion
  • Société

À propos de nous

  • Nous contacter
  • À propos de nous
  • Annoncez avec nous
  • Politique de confidentialité
  • Conditions d’utilisation

Langue

  • Français
    • English (Anglais)

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

© 2025 Media Wall News. All Rights Reserved.