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Media Wall News > Économie > L’Accord de commerce interprovincial Canada 2024 assouplit les obstacles commerciaux
Économie

L’Accord de commerce interprovincial Canada 2024 assouplit les obstacles commerciaux

Julian Singh
Last updated: novembre 20, 2025 3:08 AM
Julian Singh
2 semaines ago
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Pendant longtemps, les provinces canadiennes ont fonctionné comme des îles économiques séparées, avec un enchevêtrement de réglementations rendant plus difficile l’expédition de marchandises à travers les frontières provinciales que vers certaines destinations internationales. Cette situation est enfin en train de changer. Après des années de négociations et de pressions économiques, les dirigeants provinciaux ont conclu un accord historique visant à démanteler les barrières invisibles qui ont fragmenté notre marché national.

Le nouvel Accord sur le commerce interprovincial, finalisé le mois dernier, représente la refonte la plus significative des règles du commerce intérieur depuis près d’une décennie. Il cible les différences réglementaires qui coûtent à l’économie canadienne environ 130 milliards de dollars par an—soit près de 7 % de notre PIB—selon les calculs du Fonds monétaire international.

« Il ne s’agit pas d’un simple remaniement bureaucratique », explique Monique Leroux, présidente du Conseil canado-américain pour l’avancement des femmes entrepreneures. « Quand une brasserie d’Halifax rencontre moins d’obstacles pour vendre à des clients à Victoria qu’à Montréal, nous avons un problème structurel fondamental dans notre économie. »

L’architecture de l’accord s’articule autour de trois piliers : l’harmonisation des qualifications professionnelles entre les provinces, la standardisation des réglementations de transport, et la création d’un système de résolution des différends rationalisé qui promet des décisions dans un délai de 90 jours—une amélioration spectaculaire par rapport au cadre précédent où les différends pouvaient s’éterniser pendant des années.

Pour les petites entreprises en particulier, l’impact pourrait être transformateur. Prenons l’exemple de Green Circuit Technologies, basée à Brampton, qui fabrique des composants solaires. Le PDG Ajay Patel décrit le système actuel comme « une mort par mille coupures réglementaires ». Son entreprise doit composer avec sept exigences provinciales différentes pour la certification de produits essentiellement identiques.

« Nous avons déjà refusé des commandes du Manitoba parce que les coûts de mise en conformité dépasseraient notre marge bénéficiaire », m’a confié Patel lors d’une visite d’usine la semaine dernière. « Avec des approbations standardisées, nous envisageons une expansion potentielle de 15 à 20 % de notre présence sur le marché. »

Le timing de l’accord ne pourrait être plus critique. La productivité du Canada est à la traîne par rapport aux autres nations du G7 depuis quinze trimestres consécutifs, et les pressions inflationnistes continuent de comprimer les marges bénéficiaires. Les données de la Banque du Canada suggèrent que l’élimination des barrières commerciales internes pourrait augmenter le PIB par habitant d’environ 1 800 $—une bouffée d’oxygène économique dont les entreprises ont désespérément besoin.

Tout le monde ne considère pas l’accord comme une victoire, cependant. Les organisations syndicales ont exprimé leur inquiétude quant au fait qu’une reconnaissance rapide des qualifications pourrait compromettre les normes de travail. « Le diable se cache toujours dans les détails de mise en œuvre », prévient Hassan Yussuff, ancien président du Congrès du travail du Canada. « Nous soutenons des marchés efficaces, mais pas au détriment de l’assurance qualité et des protections de sécurité. »

Les rouages de l’accord reflètent des années de négociations minutieuses. Les tentatives précédentes de réforme globale se sont effondrées lorsque les provinces protégeaient leurs industries locales. Ce qui est différent cette fois-ci, c’est l’établissement d’une approche de « liste négative »—ce qui signifie que tous les secteurs sont automatiquement inclus sauf exemption spécifique.

Seuls cinq domaines ont reçu des dérogations : l’administration des soins de santé, les normes de garde d’enfants, certaines réglementations environnementales, la réglementation des services financiers et la gestion des ressources naturelles. Cela représente beaucoup moins d’exemptions que les accords précédents, qui contenaient des centaines de clauses protectionnistes.

La véritable innovation réside peut-être dans la façon dont l’accord traite la distribution d’alcool—traditionnellement l’un des domaines provinciaux les plus farouchement protégés. Le nouveau cadre crée une période de transition de trois ans pendant laquelle les provinces doivent progressivement éliminer les restrictions sur l’expédition directe aux consommateurs pour les vins, bières artisanales et spiritueux canadiens.

« Quand je pourrai commander du vin directement d’un vignoble de Niagara à mon domicile à Edmonton sans avoir à franchir des obstacles réglementaires, c’est là que je croirai que cet accord a du mordant », déclare l’économiste Trevor Tombe de l’Université de Calgary, qui a largement étudié les barrières commerciales internes.

La mise en œuvre débute en septembre prochain, avec un déploiement progressif se poursuivant jusqu’en 2026. L’accord établit un organisme de surveillance indépendant composé d’experts commerciaux plutôt que de personnes nommées politiquement—une structure de gouvernance plus similaire aux accords commerciaux internationaux qu’aux pactes interprovinciaux précédents.

Pour les entreprises technologiques comme le fournisseur montréalais de services cloud Nuage Solutions, les règles standardisées de protection des données signifient qu’elles peuvent enfin offrir des services uniformes à l’échelle nationale. « Actuellement, nous maintenons sept cadres de conformité différents pour des services identiques », explique Marie Bélanger, directrice technique. « C’est absurde—comme devoir apprendre sept versions légèrement différentes de la même langue. »

L’argumentaire économique en faveur de la réforme se construit depuis des décennies. Un rapport du Sénat de 2016 a révélé que les barrières commerciales internes ajoutaient environ 3 à 5 milliards de dollars par an en coûts inutiles pour les entreprises canadiennes. Une analyse plus récente de l’Institut C.D. Howe suggère que l’impact est substantiellement plus élevé si l’on tient compte de la perte de productivité et d’innovation.

Ce qui est peut-être le plus révélateur, c’est la façon dont l’accord aborde les licences professionnelles—un domaine où la fragmentation a été particulièrement dommageable. Selon le nouveau cadre, si vous êtes un électricien qualifié en Colombie-Britannique, l’Ontario doit reconnaître vos qualifications dans les 30 jours. Auparavant, le processus pouvait prendre des mois et nécessitait souvent des tests redondants ou des cours supplémentaires.

La réforme s’étend à 27 désignations professionnelles, des ingénieurs aux hygiénistes dentaires. Pour la main-d’œuvre de plus en plus mobile du Canada, cela signifie pouvoir suivre les opportunités à travers les frontières provinciales sans repartir de zéro professionnellement.

Les défenseurs des petites entreprises ont particulièrement célébré les dispositions qui standardisent les réglementations de transport. Actuellement, quelque chose d’aussi simple que les exigences d’espacement des roues des camions peut différer entre les provinces, obligeant les entreprises à maintenir des flottes séparées pour différentes régions ou à reconfigurer les véhicules aux frontières provinciales.

« Nous avons eu des situations où les camions devaient s’arrêter à la frontière Ontario-Québec pour ajuster leurs rétroviseurs ou changer des composants spécifiques », explique Jean Marcoux, qui exploite une entreprise de logistique de taille moyenne à Trois-Rivières. « Ce ne sont pas des problèmes de sécurité—juste différentes préférences bureaucratiques qui se sont accumulées au fil des décennies. »

La voie à suivre n’est pas sans défis. Les provinces conservent le contrôle de la mise en œuvre, ce qui signifie que l’efficacité de l’accord dépend en fin de compte de la volonté politique. Les accords interprovinciaux précédents ont parfois été victimes de changements dans le leadership provincial ou de priorités changeantes.

Ce qui distingue cet effort, ce sont les mécanismes de responsabilisation intégrés, y compris des rapports publics obligatoires sur la conformité et des pénalités financières pour les provinces qui reviennent sur leurs engagements.

Alors que le Canada navigue dans des vents économiques contraires et des incertitudes commerciales mondiales, l’élimination des barrières internes auto-imposées représente un rare levier de politique économique qui jouit d’un large soutien à travers le spectre politique. S’il est mis en œuvre avec succès, l’accord pourrait devenir une étude de cas sur la façon dont les systèmes fédéralistes peuvent préserver l’autonomie locale tout en éliminant une fragmentation économique inutile.

Pour les entreprises comme pour les consommateurs, un marché canadien plus intégré promet des prix plus bas, un plus grand choix et une résilience économique—prouvant que parfois, les opportunités commerciales les plus importantes ne se trouvent pas au-delà des océans, mais au-delà des frontières provinciales.

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