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Media Wall News > Économie > Stress Financier Canadien 2025 : Pourquoi Les Canadiens Perdent le Sommeil à Cause de leurs Finances
Économie

Stress Financier Canadien 2025 : Pourquoi Les Canadiens Perdent le Sommeil à Cause de leurs Finances

Julian Singh
Last updated: novembre 20, 2025 9:09 AM
Julian Singh
2 semaines ago
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Les chiffres disent une chose. Les cernes sous les yeux des Canadiens en racontent une toute autre.

Pour Sarah Mehendale, designer graphique de 34 ans à Vancouver, les comptes ne tiennent plus la route. « J’ai coupé partout où je pouvais—plus de restos, plus de vêtements neufs, je fais mon café à la maison. Mais mon loyer vient encore d’augmenter, et je n’arrive toujours pas à mettre de côté. »

Sarah n’est pas seule. À l’approche de 2025, les Canadiens de tous horizons vivent une forme particulière d’insomnie financière—celle où l’équilibre entre les besoins essentiels et la sécurité future semble de plus en plus impossible.

Selon le plus récent Baromètre du stress financier de l’Association canadienne de planification financière, 72% des Canadiens déclarent perdre le sommeil à cause de questions d’argent—en hausse par rapport aux 58% de 2022. Qu’est-ce qui alimente cette anxiété collective, et pourquoi persiste-t-elle même si les chiffres officiels de l’inflation se modèrent?

La réponse implique une tempête parfaite de coûts de logement, de salaires stagnants et de changements économiques fondamentaux qui ont créé ce que l’économiste Patricia Croft appelle « une crise d’abordabilité soutenue sans précédent depuis des générations. »

Examinons ce qui empêche vraiment les Canadiens de dormir.

Le logement est passé du rêve au cauchemar pour beaucoup. Le prix moyen d’une maison au Canada s’établit à 723 500 $—nécessitant un revenu familial d’environ 171 000 $ pour être admissible à un prêt hypothécaire aux taux d’intérêt actuels. Pourtant, le revenu médian des ménages tourne autour de 92 000 $.

« Nous avons créé une situation où l’accès à la propriété est mathématiquement impossible pour la majorité des Canadiens qui travaillent, » explique Tsur Somerville, économiste immobilier à l’UBC. « Et le marché locatif n’offre guère de soulagement, avec des appartements d’une chambre à Toronto atteignant 2 550 $ par mois. »

Cette pression immobilière s’étend au-delà des grands centres urbains. Michael Delaney, enseignant de 41 ans résidant à Kingston, en Ontario, décrit comment « le stress lié au logement s’est déplacé vers les petites communautés. Mon salaire n’a pas beaucoup changé en cinq ans, mais mes coûts de logement ont augmenté de 47%. »

L’écart d’épargne représente un autre point d’anxiété. L’étude sur la santé financière des consommateurs de la TD révèle que 43% des Canadiens disposent de moins de 5 000 $ d’épargne d’urgence—un chiffre particulièrement inquiétant étant donné que les planificateurs financiers recommandent généralement d’avoir trois à six mois de dépenses disponibles.

« Nous voyons des gens qui gagnent 100 000 $ et qui vivent essentiellement d’une paie à l’autre, » note la conseillère financière Jasmina Ibrahim. « Quand les besoins de base consomment une telle part du revenu, bâtir une résilience financière devient presque impossible. »

Le fardeau de la dette aggrave ces préoccupations. La dette moyenne non hypothécaire par consommateur canadien a atteint 21 300 $ fin 2023. Plus inquiétant encore, les taux d’intérêt ont poussé beaucoup vers des formes d’emprunt plus coûteuses. Les soldes de cartes de crédit ont augmenté de 16,8% d’une année à l’autre, avec plus de Canadiens portant des soldes qu’ils ne peuvent pas rembourser intégralement.

Kamal Pushkar, chef de projet de 56 ans à Calgary, incarne cette lutte : « Je n’aurais jamais pensé utiliser des cartes de crédit pour l’épicerie à ce stade de ma carrière. Mais entre aider mes enfants avec l’université et gérer mes propres dépenses, les calculs ne fonctionnent tout simplement plus. »

Les craintes liées à la retraite se sont également intensifiées. Un sondage de Manulife révèle que 67% des Canadiens ne sont pas convaincus qu’ils maintiendront leur niveau de vie à la retraite—en hausse par rapport aux 48% de 2019. Cela représente un profond changement dans le rêve canadien.

« Nous assistons à la mort du modèle de retraite traditionnel, » explique Alexandra Macklin, experte en sécurité de la retraite. « De nombreux Canadiens s’attendent désormais à travailler bien au-delà de 70 ans, non par choix, mais par nécessité. »

Pour les millennials et la génération Z, l’anxiété face à la retraite prend une forme différente. « Je ne peux même pas penser à la retraite quand je lutte au quotidien, » confie Jean-Philippe Tremblay, 29 ans, de Montréal. « Entre les prêts étudiants et les coûts du logement, l’épargne-retraite semble un luxe que je ne peux pas me permettre. »

Le tribut psychologique de ce stress financier se manifeste tant dans la santé mentale que physique. Le Dr Ravi Joshi, psychologue clinicien spécialisé dans l’anxiété financière, observe : « Les soucis d’argent activent les mêmes régions cérébrales que la douleur physique. Nous constatons des taux accrus de dépression, d’anxiété et de conditions liées au stress directement liées à l’insécurité financière. »

Cet impact sur la santé crée un cercle vicieux, car les problèmes médicaux peuvent davantage fragiliser des finances déjà précaires. Selon l’Association canadienne pour la santé mentale, 28% des Canadiens déclarent s’absenter du travail en raison du stress financier, créant une vulnérabilité supplémentaire au niveau des revenus.

Ce qui rend cette situation particulièrement difficile, c’est que les conseils financiers traditionnels semblent souvent déconnectés des réalités économiques actuelles. « Se faire dire de ‘réduire sa consommation de lattés’ quand le logement consomme 50% de votre revenu, c’est comme se faire conseiller d’utiliser un pansement pour une jambe cassée, » note l’éducatrice financière Priya Sharma.

La littératie financière reste importante, mais les experts reconnaissent de plus en plus des problèmes systémiques au-delà du contrôle individuel. Gordon Cleveland, économiste à l’Université de Toronto, pointe vers des échecs politiques : « Nous avons permis au logement de devenir un véhicule d’investissement plutôt qu’un besoin fondamental, créé un système de garde d’enfants inadéquat, et toléré la stagnation des salaires dans des secteurs essentiels. »

Certains Canadiens s’adaptent par des arrangements non conventionnels. Les logements multigénérationnels ont augmenté de 45% depuis 2019. Les arrangements de copropriété et les coopératives d’habitation connaissent un regain d’intérêt. Le changement fréquent d’emploi est devenu une nécessité plutôt qu’un choix pour beaucoup qui cherchent une croissance salariale.

« Le manuel financier traditionnel ne fonctionne plus, » explique l’économiste comportemental Martin Chen. « Les Canadiens doivent écrire de nouvelles règles de survie en temps réel. »

Pour l’avenir, les solutions potentielles nécessitent des changements tant individuels qu’au niveau des politiques. Sur le front politique, les défenseurs pointent vers la réforme du logement, l’expansion des services de garde d’enfants et la stabilisation des taux d’intérêt comme interventions critiques.

« Nous devons rendre la stabilité financière à nouveau accessible pour les Canadiens moyens, » soutient Stephanie Williams du Centre canadien pour l’analyse économique. « Cela signifie reconnecter les prix des logements aux revenus locaux et s’assurer que les besoins de base ne consomment pas des portions insoutenables des budgets des ménages. »

Pour les individus, les planificateurs financiers suggèrent de se concentrer sur ce qui est contrôlable : augmenter les sources de revenus, constituer des fonds d’urgence même par petites tranches, et gérer stratégiquement la dette.

« Commencez par la sécurité psychologique, pas seulement la sécurité financière, » conseille la conseillère financière Ibrahim. « Même un petit fonds d’urgence peut réduire considérablement le stress financier. »

À l’approche de 2025, une chose est claire : l’épidémie de stress financier au Canada nécessite à la fois une résilience individuelle et une réforme systémique. Sans aborder les deux, ces nuits sans sommeil risquent de continuer—avec des conséquences qui s’étendent bien au-delà des bilans personnels jusqu’au tissu même de la société canadienne.

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