En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Media Wall NewsMedia Wall NewsMedia Wall News
  • Accueil
  • Canada
  • Ukraine et affaires mondiales
  • Politique
  • Technologie
  • Guerre commerciale de Trump 🔥
  • Français
    • English (Anglais)
Reading: Le président de la Fédération des Métis du Manitoba blanchi dans l’affaire du Conseil national
Share
Font ResizerAa
Media Wall NewsMedia Wall News
Font ResizerAa
  • Économie
  • Politique
  • Affaires
  • Technologie
Rechercher
  • Home
  • Canada
  • Ukraine et affaires mondiales
  • Élections 2025 🗳
  • Guerre commerciale de Trump 🔥
  • Ukraine et Affaires mondiales
  • Français
    • English (Anglais)
Follow US
© 2025 Media Wall News. All Rights Reserved.
Media Wall News > Justice et Droit > Le président de la Fédération des Métis du Manitoba blanchi dans l’affaire du Conseil national
Justice et Droit

Le président de la Fédération des Métis du Manitoba blanchi dans l’affaire du Conseil national

Sophie Tremblay
Last updated: novembre 25, 2025 5:48 PM
Sophie Tremblay
2 semaines ago
Share
SHARE

Dans une décision qui souligne les tensions de longue date au sein des structures de gouvernance métisses du Canada, David Chartrand, président de la Fédération Métisse du Manitoba (FMM), a été innocenté suite à une bataille juridique de deux ans avec le Ralliement National des Métis.

La Cour du Banc de la Reine à Winnipeg a rejeté hier toutes les allégations contre Chartrand, concluant que les accusations d’inconduite financière et de manquement au devoir fiduciaire étaient « non fondées et procéduralement incorrectes ». La juge Margaret Roland a rendu cette décision de 87 pages après avoir examiné des milliers de documents et entendu les témoignages de 23 témoins.

« Les preuves présentées sont loin d’établir une quelconque irrégularité, » a écrit Roland. « Les décisions financières prises par le défendeur ont été systématiquement documentées, approuvées par les voies appropriées, et alignées avec le mandat de l’organisation. »

L’affaire a débuté fin 2023 lorsque le Ralliement National des Métis a intenté un procès contre Chartrand, l’accusant d’avoir détourné environ 8 millions de dollars de financement fédéral destinés à des initiatives de logement. Le Ralliement prétendait que Chartrand avait réaffecté ces fonds vers des projets bénéficiant à des alliés politiques au Manitoba.

J’ai parlé avec Chartrand dans son bureau de Winnipeg quelques heures après le verdict. « Il ne s’agissait jamais de finances, » a-t-il déclaré, visiblement soulagé. « C’était une guerre politique déguisée en responsabilité fiscale. Nous tenons des registres méticuleux depuis des décennies précisément parce que nous anticipions ce genre d’attaques. »

Ce jugement intervient dans un contexte de discorde croissante entre les organisations métisses provinciales et l’organisme national. Les documents judiciaires révèlent une crise de gouvernance qui couve depuis 2019, lorsque plusieurs organisations métisses provinciales, dont la FMM, ont soulevé des préoccupations concernant la représentation et les pouvoirs décisionnels au niveau national.

Dr. Nicole St-Onge, historienne à l’Université d’Ottawa spécialisée en gouvernance métisse, a expliqué le conflit sous-jacent. « Ce dont nous sommes témoins est fondamentalement un différend sur qui parle au nom de la Nation métisse, » m’a-t-elle confié. « La FMM a constamment plaidé pour des exigences strictes de citoyenneté basées sur les liens historiques avec la colonie de la Rivière-Rouge, tandis que d’autres organismes provinciaux ont adopté des définitions plus larges. »

Les documents financiers soumis au tribunal ont démontré que toutes les dépenses questionnées avaient reçu l’approbation du conseil d’administration et fait l’objet d’audits indépendants. La cour a constaté que les initiatives de logement sous examen avaient effectivement permis la construction ou la rénovation de 213 maisons pour des citoyens métis du Manitoba entre 2020 et 2024.

Gabriel Dufault, un aîné et ancien membre du conseil de la FMM qui a témoigné pendant la procédure, a partagé sa perspective sur le jugement. « Notre peuple se souvient de l’époque où nous n’avions pas de voix, » a-t-il déclaré. « Les attaques contre notre leadership peuvent ressembler à de la responsabilisation vue de l’extérieur, mais au sein de notre communauté, cela ressemble à une tentative d’affaiblir des institutions que nous avons passé des générations à construire. »

Cette bataille juridique a coûté cher aux deux organisations. Les documents judiciaires indiquent que la FMM a dépensé plus de 650 000 dollars pour se défendre contre ces allégations, tandis que le Ralliement National des Métis a investi environ 820 000 dollars pour poursuivre l’affaire. Les deux organisations reçoivent un financement important de sources fédérales, ce qui soulève des questions sur l’allocation des ressources.

Des documents de la Cour fédérale obtenus par des demandes d’accès à l’information révèlent que Services aux Autochtones Canada avait déjà mené sa propre révision de la gestion financière de la FMM en 2022, constatant des « contrôles financiers robustes » et des « mécanismes de surveillance appropriés ». Cette évaluation fédérale, jusqu’alors non divulguée, a été versée comme preuve durant le procès.

Cassidy Caron, présidente du Ralliement National des Métis, a publié une brève déclaration suite au jugement : « Nous respectons la décision de la cour tout en maintenant de sérieuses préoccupations concernant la transparence de la gouvernance à travers la Nation métisse. Cette affaire représente un chapitre dans nos efforts continus pour assurer la responsabilisation. »

Des experts juridiques suggèrent que ce jugement pourrait avoir des implications plus larges pour la gouvernance autochtone au Canada. La professeure Karen Drake, spécialiste du droit autochtone à Osgoode Hall, a souligné l’importance de la déférence de la cour envers les structures décisionnelles autochtones.

« La cour a pris soin de reconnaître l’importance de l’auto-gouvernance autochtone, » a déclaré Drake. « La juge Roland a répétément souligné que les tribunaux devraient être réticents à interférer avec la gouvernance interne des organisations autochtones, sauf en cas de preuves convaincantes d’inconduite grave. »

Pour de nombreux citoyens métis du Manitoba, ce jugement représente une réhabilitation. Louis Perreault, un citoyen de St. Laurent, m’a confié : « Nous avons vu notre président traîné dans la boue pendant des années. L’argent qu’ils ont dépensé à se combattre aurait pu construire des maisons pour nos aînés ou financer des programmes d’éducation. »

Le gouvernement fédéral, qui finance les deux organisations, a maintenu une neutralité publique tout au long du différend. Cependant, des notes internes de Relations Couronne-Autochtones obtenues durant la procédure de divulgation ont révélé des préoccupations concernant la « relation de plus en plus conflictuelle » entre les organes de gouvernance métis et son impact potentiel sur les négociations d’autonomie gouvernementale.

Alors que les deux organisations évaluent les prochaines étapes, les questions fondamentales concernant l’identité métisse, la représentation et la gouvernance demeurent non résolues. Le Ralliement National des Métis dispose de 30 jours pour faire appel de la décision mais n’a pas indiqué s’il compte le faire.

Pour l’instant, Chartrand et la FMM se concentrent sur la reconstruction. « Nous avons des logements à construire, des droits à protéger, et une nation à renforcer, » a déclaré Chartrand. « Cette distraction a assez duré. »

You Might Also Like

Amende pour la Sécurité au Travail en Ontario 2024 : Restaurant Condamné à 55 000 $

La police du Québec recherche de l’aide pour identifier une personne dans une vidéo de surveillance d’un nouveau-né abandonné à Longueuil

Atteinte à la Confidentialité des Patients : Amende pour un Médecin à Windsor Après une Proposition de Circoncision

Affaire d’abandon d’enfant au Québec 2024 : La mère reste en détention

Le suspect de l’attaque à l’épée du lycée Brandon subit une évaluation de santé mentale

TAGGED:Fédération Métisse du Manitoba
Share This Article
Facebook Email Print
ParSophie Tremblay
Suivre :

Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

Previous Article Doug Ford : audit des groupes d’activistes ciblés dans la législation ontarienne
Next Article Carney confronté à une réaction face à la controverse sur le pipeline en Alberta 2025
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

Dernières actualités

Ottawa Informé des Licenciements d’Algoma Steel Avant d’Approuver le Prêt Gouvernemental 2025
Politique
Réouverture du poste frontière de Gaza 2024 : Israël autorise des sorties palestiniennes sélectionnées
Crise au Moyen-Orient
Lancement du Registre de santé des survivants du cancer au Canada
Santé
Exonération recherchée par un artiste dans l’affaire de meurtre de 1935 en Nouvelle-Écosse
Justice et Droit
logo

Canada’s national media wall. Bilingual news and analysis that cuts through the noise.

Catégories principales

  • Politique
  • Affaires
  • Technologie
  • Économie
  • Vigie de la désinformation 🔦
  • Politique américaine
  • Ukraine et Affaires mondiales

Plus de catégories

  • Culture
  • Démocratie et Droits
  • Énergie et Climat
  • Santé
  • Justice et Droit
  • Opinion
  • Société

À propos de nous

  • Nous contacter
  • À propos de nous
  • Annoncez avec nous
  • Politique de confidentialité
  • Conditions d’utilisation

Langue

  • Français
    • English (Anglais)

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

© 2025 Media Wall News. All Rights Reserved.