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Media Wall News > Affaires > L’école de brassage réputée des États-Unis s’installe à Montréal
Affaires

L’école de brassage réputée des États-Unis s’installe à Montréal

Julian Singh
Last updated: novembre 26, 2025 7:48 AM
Julian Singh
2 semaines ago
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L’odeur de malt, une rangée d’équipements spécialisés et une salle de classe remplie d’étudiants enthousiastes – cette scène familière de l’American Brewers Guild aura bientôt un nouveau domicile : Montréal.

Après près de trois décennies à former les talents brassicoles américains depuis le Vermont, la Guilde a annoncé hier qu’elle traverse la frontière pour établir son nouveau siège social dans le quartier effervescent du Mile End à Montréal.

« Ce n’est pas qu’un simple déménagement, c’est une renaissance », affirme Alan McKay, directeur des opérations de la Guilde, dont les murs du bureau au Vermont sont déjà à moitié empaquetés dans des boîtes en carton. « Montréal nous offre une culture brassicole extraordinaire, un avantage bilingue et, franchement, un cadre réglementaire plus favorable. »

Ce déménagement représente plus qu’un simple changement d’adresse pour la principale institution de formation brassicole nord-américaine. Il signale un virage dans le paysage éducatif de la bière artisanale qui attire l’attention des vétérans de l’industrie.

Fondée en 1995 durant la première grande vague d’enthousiasme pour la bière artisanale américaine, la Guilde a formé plus de 2 800 brasseurs professionnels qui ont lancé certaines des marques de bière les plus célèbres du continent. Les diplômés ont ouvert plus de 340 brasseries dans 48 états américains et sept provinces canadiennes.

Le programme intensif de certification Craftbrewer de 22 semaines combine apprentissage en ligne et stages pratiques dans des brasseries en activité. C’est cette approche concrète qui rend leurs diplômés si recherchés.

« Je ne serais pas où j’en suis sans leur formation », explique Sarah Horowitz, maître-brasseuse chez Eastbound Brewing à Toronto et diplômée de 2018. « Quand j’ai appris qu’ils déménageaient au Canada, j’ai ressenti une drôle de fierté nationale – comme si nous gagnions quelque chose de spécial. »

Qu’est-ce qui a provoqué cette migration transfrontalière? La réponse implique l’économie, l’évolution des tendances de consommation et une vision stratégique.

La brasserie artisanale canadienne a connu une forte croissance au cours de la dernière décennie, le nombre de microbrasseries ayant doublé depuis 2015. Le Québec a connu à lui seul une augmentation de 36 % des permis de brassage artisanal au cours des cinq dernières années, selon les registres provinciaux. Pendant ce temps, la croissance de la bière artisanale américaine a atteint un plateau, les données de l’industrie montrant une baisse globale de 1,6 % en volume au cours de la dernière année.

« L’environnement réglementaire au Québec est particulièrement avantageux », explique Caroline Deschênes, la nouvelle directrice des opérations canadiennes de la Guilde. « Les lois sur l’alcool de la province permettent davantage d’opportunités de vente directe au consommateur, et il existe un soutien gouvernemental substantiel pour les établissements d’enseignement qui développent des métiers spécialisés. »

Ce soutien gouvernemental comprend une subvention de 3,2 millions de dollars d’Investissement Québec pour établir le nouveau centre de formation de 18 000 pieds carrés de la Guilde, qui comprendra une brasserie de production entièrement opérationnelle, un laboratoire et un centre d’analyse sensorielle.

La corporation de développement économique de Montréal suggère que ce déménagement créera environ 45 emplois directs et potentiellement des centaines d’autres à mesure que les diplômés établiront de nouvelles activités brassicoles dans toute la région.

« Nous assistons à l’économie du savoir en temps réel », affirme Marc Desjardins, analyste économique chez Montréal International. « Au lieu de concourir pour la fabrication, nous attirons des institutions qui développent le capital intellectuel. Ces diplômés démarreront des entreprises, innoveront des produits et emploieront d’autres personnes. »

La relocalisation de la Guilde révèle également comment les changements géopolitiques affectent même les secteurs éducatifs de niche. Les politiques d’immigration plus ouvertes du Canada ont joué un rôle décisif dans cette décision.

« Nous avons des étudiants qui postulent du Brésil, du Japon, d’Afrique du Sud – vraiment du monde entier », explique McKay. « Le processus de visa étudiant canadien s’est avéré beaucoup plus accommodant pour nos étudiants internationaux, qui représentent environ 25 % de nos inscriptions. »

L’industrie de la brasserie artisanale elle-même a considérablement évolué depuis la fondation de la Guilde. Ce qui a commencé comme un mouvement contre-culturel face aux lagers produites en masse est devenu un secteur sophistiqué avec des rôles spécialisés dans l’assurance qualité, la gestion de production et le développement des ingrédients.

Cette évolution exige une formation technique plus poussée. Une enquête de la Guilde auprès de 200 brasseries nord-américaines a révélé que 72 % exigent maintenant une formation formelle pour les postes de brassage, contre seulement 28 % il y a dix ans.

Pour la communauté brassicole existante de Montréal, l’arrivée de la Guilde est largement bien accueillie, mais non sans une certaine appréhension.

« Nous sommes enthousiastes à l’idée de concentrer les talents et les ressources », déclare Pierre Tremblay de la Brasserie Harricana à Montréal. « Mais il y a aussi des préoccupations concernant la saturation du marché si trop de nouveaux brasseurs sont formés trop rapidement. »

La Guilde affirme qu’elle prévoit s’intégrer judicieusement à la scène locale, ayant déjà établi des partenariats d’apprentissage avec huit brasseries québécoises. Ils développeront également un programme en français d’ici deux ans – une composante essentielle pour réussir au Québec.

Le déménagement commence le mois prochain, la première cohorte basée à Montréal devant commencer les cours en janvier. La Guilde prévoit être pleinement opérationnelle d’ici le printemps, coïncidant avec l’augmentation saisonnière de la consommation de bière.

Pour les amateurs canadiens de brassage, l’arrivée de la Guilde reflète des changements plus larges dans la culture de la bière artisanale nord-américaine. Alors que Portland, Denver et Asheville ont longtemps été considérées comme les centres de formation brassicole du continent, Montréal se positionne comme le nouveau centre d’excellence en matière de brassage.

« La bière elle-même a toujours ignoré les frontières », réfléchit McKay, contemplant les murs dénudés de son bureau. « Il devrait en être de même pour l’éducation brassicole. La science, l’art et le métier du brassage appartiennent là où l’enthousiasme et le soutien existent. En ce moment, c’est à Montréal. »

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TAGGED:Bière artisanaleDéveloppement économique MontréalFormation brassicoleMicrobrasseries Québec
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