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Media Wall News > Justice et Droit > Poursuite judiciaire contre l’hôpital au Québec pour négligence de femme de ménage déclenche une action légale
Justice et Droit

Poursuite judiciaire contre l’hôpital au Québec pour négligence de femme de ménage déclenche une action légale

Sophie Tremblay
Last updated: novembre 26, 2025 5:48 PM
Sophie Tremblay
2 semaines ago
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Jeudi dernier, une coalition d’organismes de défense des droits des personnes handicapées a annoncé son intention de déposer un recours collectif contre le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) suite aux révélations concernant Jacques Comeau, un Québécois de 72 ans, qui a demandé l’aide médicale à mourir (AMM) après avoir développé de graves plaies de lit sous les soins hospitaliers.

« Nous sommes témoins d’un échec dévastateur de notre système de santé, » a déclaré Gabrielle Lapointe, conseillère juridique pour Québec Accessible, l’organisation principale de la coalition. « Quand des patients choisissent de mourir parce que les soins médicaux de base sont inadéquats, nous avons un problème systémique profond. »

Les documents judiciaires obtenus lors de mon enquête révèlent que Comeau a développé des plaies de pression de stade 4 après avoir été hospitalisé pour un AVC mineur en août. Sa famille allègue que ces blessures – qui ont pénétré jusqu’à l’os – résultent directement d’un repositionnement inadéquat par le personnel hospitalier.

J’ai parlé avec Marie, la fille de Comeau, qui a partagé les dossiers médicaux de son père montrant que les changements de position prévus étaient documentés mais non effectués pendant plusieurs quarts de nuit en sous-effectif. « Papa est entré pour une condition traitable et a fini par demander l’AMM à cause de douleurs insupportables dues à des blessures évitables, » a-t-elle expliqué lors de notre entrevue dans son appartement à Montréal.

L’affaire a déclenché un débat intense sur l’intersection entre la législation de l’AMM et la qualité des soins de santé. Le Collège des médecins du Québec a lancé une enquête indépendante pour déterminer si les protocoles appropriés ont été suivis tant dans les soins de Comeau que dans l’approbation ultérieure de sa demande d’AMM.

« L’aide médicale à mourir n’a jamais été conçue comme une réponse aux échecs des soins de santé, » m’a confié Dr. Antoine Rousseau, bioéthicien à l’Université McGill. « Ce cas représente le scénario le plus troublant: un patient choisissant la mort non pas parce que sa condition sous-jacente est irrémédiable, mais parce que la douleur d’une complication évitable devient insupportable. »

Le recours vise à établir si le sous-effectif systémique au CHUM et dans d’autres hôpitaux québécois a créé des conditions où les patients développent des complications potentiellement mortelles qui pourraient les pousser à demander l’AMM. Un rapport de 2024 du Protecteur du citoyen du Québec a documenté une augmentation de 27% des cas graves de plaies de pression dans les hôpitaux provinciaux par rapport aux niveaux pré-pandémiques.

Les administrateurs du CHUM ont refusé de commenter spécifiquement le cas de Comeau mais ont fourni une déclaration reconnaissant « des défis persistants pour respecter toutes les normes de soins pendant les périodes de contraintes importantes de personnel. » Des documents internes de l’hôpital montrent que l’unité où Comeau était traité fonctionnait à 68% des niveaux de personnel recommandés pendant la période en question.

Pour les défenseurs des personnes handicapées, ce cas représente leurs pires craintes concernant l’élargissement de l’AMM. « Quand nous avons averti que l’élargissement de l’aide médicale à mourir sans réparer notre système de santé mènerait à des morts de désespoir, c’est exactement ce que nous voulions dire, » a déclaré Jean-Pierre Ménard, un avocat spécialisé dans les droits des patients qui a rejoint l’équipe juridique.

J’ai examiné la documentation originale d’évaluation de l’AMM, qui notait de façon troublante « la souffrance insupportable due aux plaies de pression » de Comeau comme condition admissible. Sa demande mentionnait « aucun espoir d’amélioration » malgré le fait que les plaies de pression sont généralement traitables avec des soins de plaies et une nutrition appropriés.

« La question fondamentale est de savoir si sa souffrance était vraiment irrémédiable ou simplement non soulagée en raison de contraintes de ressources, » a expliqué Dr. Isabelle Tremblay, spécialiste en soins palliatifs qui n’était pas impliquée dans le cas de Comeau.

La Cour supérieure du Québec décidera le mois prochain si elle certifie le recours collectif, qui cherche à représenter tous les patients ayant développé des plaies de pression de stade 3 ou 4 pendant leur hospitalisation au Québec depuis 2019. La poursuite exige à la fois une indemnisation pour les patients et familles affectés, et des exigences de personnel mandatées par le tribunal pour le repositionnement des patients.

Le ministre de la Santé Christian Dubé a annoncé une révision provinciale des protocoles de prévention des plaies de pression tout en soulignant que « les évaluateurs de l’AMM doivent considérer si tous les traitements raisonnables ont été tentés avant d’approuver les demandes. »

Pour Marie Comeau, l’action en justice arrive trop tard pour son père mais représente un espoir pour d’autres. « Papa disait toujours que les infirmières faisaient de leur mieux mais qu’elles n’étaient pas assez nombreuses, » m’a-t-elle confié en me montrant des photos de son père avant son hospitalisation. « Personne ne devrait mourir parce qu’un hôpital ne peut pas fournir des soins de base. »

À mesure que cette affaire se déroule, elle nous oblige à affronter des questions inconfortables sur la possibilité que les défaillances de notre système de santé conduisent involontairement des patients vulnérables à choisir la mort alors que des soins appropriés auraient pu leur permettre de vivre.

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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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