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Affaires

Impact des Investissements sur la Responsabilité des Entreprises au Canada

Julian Singh
Last updated: novembre 28, 2025 7:48 AM
Julian Singh
1 semaine ago
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Quand je parcours les rapports trimestriels qui arrivent sur mon bureau, je me demande souvent ce qui manque dans ces récits financiers soigneusement élaborés. Les chiffres racontent une histoire, mais rarement l’histoire complète – surtout quand il s’agit de l’impact réel d’une entreprise sur les communautés canadiennes et notre économie nationale.

Cette question me taraude : Les entreprises devraient-elles être obligées de divulguer non seulement combien d’argent elles génèrent au Canada, mais aussi comment elles contribuent à notre prospérité collective?

Ce n’est pas simplement une réflexion philosophique. Selon les données de Statistique Canada, les multinationales étrangères ont généré plus de 1,3 billion de dollars de revenus d’exploitation au Canada en 2021, pourtant de nombreux Canadiens restent dans l’ignorance quant à la façon dont ces profits se traduisent en investissements locaux, en création d’emplois ou en contributions fiscales.

« Les investisseurs exigent de plus en plus de comprendre comment les entreprises créent une valeur durable au-delà des rendements trimestriels, » explique Sarah Kaplan, Directrice de l’Institut pour le genre et l’économie à l’École de gestion Rotman de l’Université de Toronto. « L’écart entre ce que les entreprises divulguent actuellement et ce que les parties prenantes veulent réellement savoir ne cesse de s’élargir. »

Ce déficit de transparence me paraît particulièrement aigu lorsque j’examine le traitement différent réservé aux entreprises canadiennes par rapport à leurs homologues multinationales opérant ici. Tandis que les entreprises nationales font l’objet d’un examen intense concernant leurs contributions, les entités étrangères maintiennent souvent une opacité autour de leur empreinte canadienne.

Prenons le secteur technologique. Les startups canadiennes font face à des questions persistantes sur leurs plans d’embauche locale et d’investissement, alors que les géants mondiaux de la tech peuvent fonctionner avec une divulgation minimale sur la portion de leurs revenus canadiens qui bénéficie réellement à notre économie via le réinvestissement, la R&D ou les impôts.

Le Conseil canadien des affaires a récemment sondé ses membres et constaté que 76% soutiennent des exigences de divulgation renforcées concernant les contributions économiques nationales, à condition qu’elles s’appliquent également aux entreprises étrangères et nationales. Pourtant, la mise en œuvre reste controversée.

« Il existe une préoccupation légitime concernant la création de fardeaux administratifs qui affecteraient de façon disproportionnée les petites entreprises canadiennes, » note Charles Milliard, PDG de la Fédération des chambres de commerce du Québec. « Tout nouveau cadre de divulgation doit équilibrer la transparence avec les coûts pratiques de mise en œuvre. »

L’examen d’autres juridictions offre des pistes potentielles. L’Australie a mis en place le Code de transparence fiscale des entreprises en 2016, obligeant les grandes entreprises à divulguer leurs contributions fiscales et leur empreinte économique. La directive européenne sur les rapports non financiers impose similairement des divulgations sur les impacts sociaux et environnementaux.

Que pourrait inclure un modèle canadien? Au-delà des indicateurs financiers de base, les parties prenantes méritent une visibilité sur:

Les chiffres de l’emploi local, y compris la qualité des emplois créés et les niveaux de salaire
Les investissements en recherche et développement au Canada
Les dépenses dans la chaîne d’approvisionnement auprès des entreprises canadiennes
Les contributions fiscales aux niveaux fédéral et provincial
Les investissements communautaires et les impacts environnementaux

Le mois dernier, j’ai interviewé Patricia Kosseim, Commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Ontario, qui a souligné que la transparence ne se limite pas à la divulgation – il s’agit d’informations significatives. « Les déversements de données brutes ne créent pas de responsabilité, » a-t-elle averti. « Une divulgation efficace nécessite un contexte qui permet aux parties prenantes de porter des jugements éclairés sur le comportement des entreprises. »

Ce débat touche à des questions plus profondes sur la citoyenneté d’entreprise dans notre économie de plus en plus sans frontières. Lorsque les entreprises bénéficient de l’infrastructure canadienne, d’une main-d’œuvre éduquée et d’une gouvernance stable, quelles obligations réciproques devraient-elles assumer?

Pour Jason Rasevych, associé et leader national des Services aux Autochtones chez Deloitte Canada, ces questions ont une pertinence particulière pour les communautés autochtones. « Les sociétés de ressources opérant sur des territoires traditionnels fournissent souvent des informations sélectives sur leurs impacts, » m’a-t-il dit. « Des rapports complets incluraient non seulement les contributions économiques, mais aussi les processus de consultation et le partage des bénéfices avec les peuples autochtones. »

Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières exigent actuellement que les sociétés publiques divulguent les risques importants, qui peuvent inclure des facteurs environnementaux et sociaux. Mais l’importance relative reste définie subjectivement, créant des rapports incohérents entre les industries.

Certaines entreprises canadiennes avant-gardistes n’attendent pas la réglementation. Shopify publie maintenant des rapports détaillés sur l’impact économique soulignant ses contributions à l’écosystème technologique canadien. La société minière Teck Resources divulgue des données complètes sur les investissements communautaires dans toutes ses opérations.

Les coûts de mise en œuvre préoccupent de nombreux dirigeants avec qui j’ai parlé. « Les petites et moyennes entreprises souffrent déjà de la fatigue des rapports, » affirme Tabatha Bull, Présidente et PDG du Conseil canadien pour le commerce autochtone. « Toutes nouvelles exigences doivent tenir compte de la proportionnalité et des périodes d’introduction progressive pour les organisations plus petites. »

Ma propre analyse suggère qu’une divulgation améliorée profiterait finalement aux investisseurs comme aux entreprises. Lorsque les entreprises communiquent clairement leurs contributions économiques, elles renforcent leur permis social d’exploitation et découvrent souvent des avantages concurrentiels en le faisant.

La communauté des investisseurs reconnaît de plus en plus cette valeur. Le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario intègre maintenant les contributions économiques nationales dans ses décisions d’investissement, reconnaissant que les entreprises qui créent une prospérité plus large tendent à offrir des rendements plus durables.

Ce qui est clair, c’est que la séparation historique entre les rapports financiers et la divulgation d’impact social s’estompe. Les entreprises prospères de demain devront démontrer non seulement leur performance financière mais aussi comment elles contribuent à la résilience économique des communautés où elles opèrent.

Alors que le Canada navigue dans la reprise post-pandémique et des relations commerciales mondiales de plus en plus complexes, cette conversation devient encore plus urgente. Les entreprises devraient-elles divulguer davantage sur leur empreinte économique canadienne? Les preuves suggèrent que oui – avec une mise en œuvre soignée qui équilibre la transparence avec des considérations pratiques.

Le prochain rapport trimestriel que je lirai pourrait encore se concentrer sur les revenus et les marges bénéficiaires. Mais de plus en plus, je m’attends à voir – et je crois que les investisseurs méritent de voir – comment ces chiffres se traduisent en bénéfices tangibles pour l’économie canadienne qui nous soutient tous.

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