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Économie

Stratégie d’exportation de l’agriculture canadienne : le nouveau ministre de l’Agriculture cible les marchés mondiaux et les obstacles locaux

Julian Singh
Last updated: mai 19, 2025 8:48 AM
Julian Singh
8 heures ago
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Je n’ai jamais vu l’agriculture passer d’un domaine politique discret à un champ de bataille économique central comme aujourd’hui. Les enjeux sont considérables alors que le nouveau ministre canadien de l’Agriculture, Lawrence MacAulay, présente des plans ambitieux pour stimuler les exportations alimentaires canadiennes tout en s’attaquant aux obstacles nationaux de longue date.

« Nous devons mettre en place la bonne stratégie maintenant, » m’a confié MacAulay lors d’une récente entrevue dans son bureau d’Ottawa. « Alors que d’autres pays développent agressivement leur capacité d’exportation agricole, nous avons une opportunité incroyable avec notre réputation de qualité et de sécurité que nous ne pouvons pas nous permettre de manquer. »

Le moment ne pourrait être plus critique. Les préoccupations mondiales concernant la sécurité alimentaire se sont intensifiées suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, à l’augmentation des importations alimentaires chinoises et aux perturbations climatiques affectant les récoltes dans le monde entier. Le Canada exporte actuellement environ 82 milliards de dollars en produits agricoles et alimentaires chaque année, mais les experts de l’industrie suggèrent que ce chiffre pourrait atteindre 100 milliards de dollars d’ici 2028 avec le cadre politique approprié.

Ce qui distingue cette stratégie d’exportation des tentatives précédentes, c’est son accent sur l’élimination préalable des obstacles nationaux. Les agriculteurs canadiens se plaignent depuis longtemps des fardeaux réglementaires que leurs concurrents américains et australiens n’ont pas à supporter.

« La partie la plus difficile n’est pas de vendre des produits canadiens à l’étranger, c’est de les mettre sur le marché efficacement en premier lieu, » explique Marty Davidson, agriculteur céréalier de cinquième génération de la Saskatchewan. « Nous sommes en concurrence avec des pays qui ont investi des milliards dans la logistique et la capacité de transformation pendant que nous débattons d’infrastructures de base. »

MacAulay reconnaît ces frustrations. Sa stratégie vise à résoudre trois obstacles majeurs : les goulots d’étranglement dans les transports, les lacunes en matière de capacité de transformation et l’harmonisation réglementaire entre les provinces.

Le défi du transport est devenu douloureusement évident lors des récentes perturbations ferroviaires qui ont coûté des millions en ventes perdues et en pénalités aux agriculteurs des Prairies. Contrairement aux États-Unis, où plusieurs options de transport existent, les producteurs canadiens dépendent souvent d’une capacité ferroviaire limitée contrôlée par seulement deux grandes entreprises.

« Quand les travailleurs du CP Rail ont fait grève l’année dernière, j’avais des contrats que je ne pouvais pas honorer et des acheteurs qui cherchaient ailleurs, » m’a confié Davidson. « Ces relations prennent des années à construire et des instants à perdre. »

La stratégie d’exportation propose d’augmenter la capacité portuaire à Vancouver et Prince Rupert tout en créant des corridors de transport agricole dédiés avec des garanties de performance – quelque chose que les groupes agricoles réclament depuis des décennies.

La capacité de transformation représente une autre lacune cruciale. Le Canada exporte d’énormes volumes de produits de base mais capture beaucoup moins de la valeur ajoutée de la transformation qui crée des emplois et de la résilience économique.

« Nous expédions du blé, puis rachetons des pâtes à huit fois le prix, » note Dominic Barton, ancien président du conseil consultatif de croissance économique du Canada. « Il n’y a aucune raison pour que le Canada ne puisse pas développer une capacité de fabrication alimentaire de classe mondiale avec le bon climat d’investissement. »

La stratégie de MacAulay comprend des incitatifs fiscaux ciblés pour les transformateurs alimentaires qui établissent des installations dans les communautés rurales, ainsi que des examens environnementaux accélérés pour les projets répondant à certains critères de durabilité.

L’aspect peut-être le plus intrigant est l’accent mis sur l’élimination des barrières commerciales interprovinciales – un problème typiquement canadien qui frustre les entreprises depuis des générations.

« Il est souvent plus facile de vendre du bœuf au Japon que de l’Alberta au Québec, » plaisante Patricia Kim, PDG de Prairie Proteins, un fabricant d’aliments à base de plantes. « Les différentes normes provinciales signifient que nous avons besoin de multiples lignes de production pour des produits vendus dans notre propre pays. »

La stratégie propose un cadre réglementaire alimentaire standardisé que les provinces adopteraient grâce à des incitatifs fédéraux, permettant potentiellement d’économiser des milliards en coûts de conformité.

Bien que l’accent national du plan ait du sens, l’accès aux marchés mondiaux reste crucial. Avec le système de l’Organisation mondiale du commerce sous pression, le Canada s’est tourné vers des accords commerciaux bilatéraux et régionaux. L’accord économique et commercial global avec l’Union européenne et l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste ont ouvert de nouveaux marchés, mais des défis de mise en œuvre subsistent.

« Vous pouvez signer tous les accords que vous voulez, mais à moins que les exportateurs puissent les naviguer facilement, ce ne sont que du papier, » explique Dr. Sylvain Charlebois, directeur du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie. « La stratégie doit adopter une approche pratique pour aider les entreprises – surtout les plus petites – à réellement utiliser ces accords. »

MacAulay semble reconnaître cela, s’engageant à améliorer les services de soutien à l’exportation et à créer des outils numériques pour simplifier la conformité aux normes internationales.

Le changement climatique ajoute une autre couche de complexité. Bien que le réchauffement des températures puisse prolonger les saisons de croissance dans certaines régions du Canada, les événements météorologiques extrêmes et les changements de régimes de précipitations menacent la stabilité. La stratégie comprend un financement pour la recherche sur les cultures résistantes au climat et les techniques de séquestration du carbone qui pourraient devenir une expertise exportable.

La participation autochtone représente un autre domaine prometteur. Les entreprises agricoles appartenant aux Premières Nations ont considérablement grandi, beaucoup ciblant des marchés d’exportation premium grâce à des produits uniques et des pratiques durables.

« Les communautés autochtones gèrent ces terres de manière durable depuis des milliers d’années, » déclare Thomas Bear, président de la Coopérative agricole Seven Generations. « Combiner les connaissances traditionnelles avec la technologie moderne crée des approches agricoles parfaitement adaptées aux défis climatiques actuels. »

Ce qui reste flou, c’est comment la stratégie naviguera dans les tensions géopolitiques affectant des marchés clés comme la Chine, qui a précédemment ciblé les exportations agricoles canadiennes lors de différends diplomatiques.

« Nous avons besoin de diversification des marchés, pas seulement d’accès aux marchés, » avertit l’avocate en commerce Cynthia Westaway. « Une dépendance excessive à un seul marché rend les producteurs vulnérables aux caprices politiques. »

Le succès de la stratégie dépend finalement de la mise en œuvre et des engagements financiers. Les initiatives agricoles précédentes ont parfois souffert d’un soutien inconstant au fil des cycles électoraux.

Comme l’a dit MacAulay : « L’agriculture n’est pas une question partisane – c’est un avantage canadien que nous devons maximiser. Chaque parti politique devrait voir le potentiel économique ici. »

Pour les agriculteurs comme Davidson, la preuve sera dans les améliorations pratiques, pas dans les documents de politique. « J’ai déjà entendu de grandes promesses. Ce dont j’ai besoin, c’est de pouvoir acheminer mes récoltes sur le marché de manière fiable et à des coûts compétitifs. »

Le Canada se trouve à la croisée des chemins agricoles – béni par des terres et des eaux abondantes dans un monde de plus en plus confronté à l’insécurité alimentaire, mais contraint par des goulots d’étranglement nationaux et une concurrence mondiale féroce. La stratégie d’exportation de MacAulay représente peut-être la tentative la plus complète à ce jour pour résoudre ces contradictions.

Le monde a besoin de plus de nourriture. Le Canada a la capacité de la fournir. La question est de savoir si cette stratégie peut enfin combler l’écart entre le potentiel et la réalité.

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