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Media Wall News > Économie > Barrières Commerciales Interprovinciales au Canada 2025 : Les Entreprises Canadiennes Exigent des Mesures
Économie

Barrières Commerciales Interprovinciales au Canada 2025 : Les Entreprises Canadiennes Exigent des Mesures

Julian Singh
Last updated: mai 26, 2025 11:29 AM
Julian Singh
2 semaines ago
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Dans un pays qui se targue d’accords de libre-échange avec des partenaires mondiaux, les entreprises canadiennes sont de plus en plus frustrées par les murs invisibles qui divisent les provinces entre elles. Selon un récent sondage de KPMG, l’élimination des barrières commerciales interprovinciales est devenue la principale priorité des entreprises canadiennes en 2025, reflétant une impatience croissante face à des obstacles réglementaires qui persistent depuis des générations.

L’enquête, qui a recueilli les réponses de plus de 500 dirigeants d’entreprises à travers le Canada, a révélé que 78 % d’entre eux considèrent les barrières commerciales internes comme « très importantes » ou « d’importance critique » pour leurs perspectives de croissance, devançant la réforme fiscale ou l’accès aux marchés internationaux.

« C’est devenu une sorte de paradoxe national, » explique Marie Larson, économiste en chef à la Chambre de commerce du Canada. « Nous pouvons expédier des marchandises plus facilement à Los Angeles ou Tokyo que du Québec au Manitoba dans certains cas. »

Ces barrières prennent diverses formes qui pourraient surprendre de nombreux Canadiens. Les différentes réglementations provinciales en matière d’étiquetage des produits obligent souvent les producteurs alimentaires à maintenir plusieurs chaînes d’emballage. Les sociétés de camionnage naviguent dans un labyrinthe de restrictions de poids et d’exigences en matière de permis qui varient lorsqu’elles franchissent les frontières provinciales. Les qualifications professionnelles reconnues dans une province peuvent nécessiter une recertification exhaustive dans une autre.

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante estime que ces barrières commerciales internes coûtent à l’économie canadienne entre 50 et 130 milliards de dollars par an, soit entre 3 et 7 % du PIB.

Pour Quantum Solutions, une entreprise technologique basée à Waterloo, le paysage réglementaire fragmenté crée de véritables maux de tête. « Nous avons développé un logiciel d’administration des soins de santé qui fonctionne parfaitement en Ontario, » explique le PDG James Wong. « Mais vendre en Nouvelle-Écosse ou en Alberta signifie reconstruire complètement des parties de notre système pour répondre à différentes normes provinciales en matière de données. C’est comme concevoir pour des pays séparés. »

Les résultats du sondage arrivent à un moment crucial, alors que les premiers ministres provinciaux doivent se réunir à Vancouver le mois prochain avec le commerce intérieur à l’ordre du jour. Le gouvernement fédéral a également manifesté un nouvel intérêt pour cette question, la ministre des Finances Hannah Rodriguez l’ayant qualifiée de « fruit mûr pour la croissance économique » lors de sa mise à jour économique la semaine dernière.

Les barrières commerciales internes du Canada remontent à la Confédération elle-même, lorsque les provinces ont conservé une autonomie importante sur le commerce à l’intérieur de leurs frontières. Bien que l’Accord de libre-échange canadien de 2017 visait à harmoniser les réglementations, les progrès ont été au mieux progressifs. L’accord contenait plus de 100 pages d’exemptions et de dispositions spéciales.

Le rapport de KPMG souligne que les entreprises sont particulièrement préoccupées par les différences réglementaires dans les secteurs émergents comme les technologies propres, l’intelligence artificielle et la fabrication avancée — des domaines critiques pour la compétitivité future du Canada.

« Ce ne sont pas de simples inconvénients, » explique Robert Chang, professeur d’économie à l’Université McGill. « Ce sont des inefficacités structurelles qui empêchent les entreprises canadiennes de réaliser des économies d’échelle sur leur marché intérieur avant de se lancer dans la compétition mondiale. »

Le coût humain de ces barrières va au-delà des bilans des entreprises. Les restrictions à la mobilité de la main-d’œuvre signifient que les travailleurs qualifiés ne peuvent souvent pas se déplacer facilement là où leur expertise est le plus nécessaire. Les professionnels de la santé, les ingénieurs et les gens de métier qualifiés font fréquemment face à des exigences de recertification qui peuvent prendre des mois ou des années lorsqu’ils changent de province.

Il existe cependant quelques points positifs. Les provinces atlantiques ont réalisé des progrès significatifs grâce à l’Accord sur les marchés publics de l’Atlantique, qui a harmonisé les achats gouvernementaux au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador. La Colombie-Britannique et l’Alberta ont également travaillé à aligner leurs pratiques commerciales par le biais de l’Accord commercial du Nouveau Partenariat de l’Ouest.

Selon le sondage de KPMG, les chefs d’entreprise se concentrent particulièrement sur trois domaines prioritaires pour la réforme : l’harmonisation des normes de produits entre les provinces, la reconnaissance mutuelle des certifications professionnelles et la simplification des réglementations de transport interprovincial.

Les petites et moyennes entreprises semblent les plus touchées par le système actuel. Alors que les grandes entreprises peuvent absorber les coûts de conformité associés aux opérations multiprovinciales, les petites entreprises abandonnent souvent leurs plans d’expansion face à la complexité réglementaire.

« Nous fonctionnons essentiellement comme 13 micro-marchés différents au lieu d’une économie cohérente, » note Sarah Jameson, associée principale chez KPMG Canada. « Dans un marché mondial où l’échelle est importante, c’est de plus en plus intenable. »

La sensibilisation du public à ces barrières interprovinciales reste étonnamment faible. Dans une enquête parallèle auprès des consommateurs, KPMG a constaté que seulement 23 % des Canadiens pouvaient identifier des exemples spécifiques de barrières commerciales interprovinciales, malgré leur impact économique généralisé.

Les groupes d’affaires lancent des efforts de plaidoyer coordonnés pour capitaliser sur la dynamique actuelle. Le Conseil canadien des affaires a formé une coalition intersectorielle appelée « Un seul marché Canada » pour faire pression sur les gouvernements provinciaux en faveur de réformes concrètes avant la réunion des premiers ministres.

Les experts suggèrent que le paysage économique post-pandémique et la montée du protectionnisme mondial font de ce moment une occasion propice à la réforme du commerce intérieur. Avec des chaînes d’approvisionnement sous pression et des entreprises en quête de résilience, l’intégration du marché intérieur offre une voie claire vers une compétitivité accrue.

« Nous avons atteint un point de bascule où le maintien de ces barrières n’a tout simplement plus de sens économique, » affirme Chang. « Le défi politique est de créer la volonté de s’attaquer aux intérêts bien établis qui bénéficient du statu quo. »

Alors que les entreprises canadiennes naviguent dans l’incertitude économique en 2025, leur message aux décideurs politiques semble de plus en plus unifié : avant de chercher des opportunités de croissance à l’étranger, réparez d’abord le marché fragmenté chez nous.

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