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Media Wall News > Société > Conflit linguistique au Québec : les affiches « Go » dans le transport en commun de Montréal
Société

Conflit linguistique au Québec : les affiches « Go » dans le transport en commun de Montréal

Daniel Reyes
Last updated: mai 30, 2025 12:09 PM
Daniel Reyes
5 jours ago
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Lors de la course inattendue aux séries éliminatoires du printemps dernier, alors que les partisans du Canadien de Montréal s’entassaient dans les stations de transport en commun, la plupart étaient concentrés sur le tableau des scores, pas sur l’affichage. Peu ont remarqué la lutte linguistique discrète qui se déroulait au-dessus de leurs têtes sur les écrans numériques où « GO HABS GO » clignotait entre les annonces de stations.

Selon des documents obtenus grâce à des demandes d’accès à l’information, l’Office québécois de la langue française (OQLF) – l’organisme de surveillance linguistique du Québec – faisait pression depuis des mois sur la Société de transport de Montréal (STM) concernant son utilisation de mots anglais comme « go » dans ses messages publics, et ce, même avant que la fièvre du hockey ne s’empare de la ville.

« C’est devenu une étrange convergence entre culture sportive et politique linguistique, » explique Michel Leblanc, politologue à l’Université de Montréal qui étudie la mise en œuvre des politiques linguistiques. « La STM était prise entre la célébration d’un moment culturel et le respect des exigences linguistiques provinciales. »

La STM affichait diverses messages de motivation sur ses panneaux numériques depuis début 2024, incluant des phrases comme « Bonne journée » et occasionnellement « Have a good day » ou « GO Montréal GO » lors d’événements spéciaux. Des courriels internes révèlent que l’OQLF a d’abord contacté les responsables du transport en janvier, évoquant des préoccupations concernant les messages en anglais dans une juridiction majoritairement francophone.

Gabrielle Tremblay, usagère du transport en commun, a remarqué le changement de message pendant les matchs éliminatoires. « Un jour c’était ‘GO HABS GO‘ et puis soudainement ça s’est transformé en ‘ALLEZ HABS ALLEZ.’ La plupart des gens ont simplement haussé les épaules, mais on pouvait entendre certains murmurer que c’était ridicule de traduire un encouragement que tout le monde connaît. »

La controverse met en lumière la tension persistante entre les lois linguistiques strictes du Québec et l’identité bilingue de Montréal. La loi 96, qui a renforcé les protections de la langue française en 2022, a donné à l’OQLF des pouvoirs élargis pour enquêter sur les violations potentielles, y compris l’affichage public et les communications.

Jean-François Roberge, ministre responsable de la langue française du Québec, a défendu les actions de l’OQLF. « Les institutions publiques ont la responsabilité de mettre en valeur le français de façon prédominante. Il ne s’agit pas d’effacer les autres langues mais d’assurer que le français demeure la langue commune de tous les Québécois, » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Trois-Rivières la semaine dernière.

Les documents montrent une série d’échanges de plus en plus formels entre la STM et les responsables linguistiques. En mars, l’autorité de transport a fait valoir que des expressions anglaises courtes comme « go » étaient universellement comprises et faisaient partie de la culture sportive montréalaise. En avril, l’OQLF avait émis une demande formelle de conformité, citant les articles 22 et 51 de la Charte de la langue française.

Les données d’achalandage de la STM ne montrent aucun impact mesurable de cette controverse d’affichage. Cependant, MediaScan, une entreprise d’analyse des médias sociaux, a noté que plus de 15 000 utilisateurs québécois de Twitter ont interagi avec des mots-clics concernant la controverse pendant les séries éliminatoires de mai, le sentiment étant environ 70% contre la position de l’OQLF.

« Ce qui est intéressant dans ce cas, c’est comment les Montréalais ordinaires semblent de plus en plus frustrés par la microgestion linguistique, » explique Catherine Williams, qui suit l’opinion publique sur les questions linguistiques pour la firme de sondage Léger. « Notre récente enquête a montré que 64% des francophones de moins de 40 ans à Montréal trouvaient que la controverse sur le ‘go’ était excessive, comparativement à seulement 31% des plus de 60 ans. »

La STM a finalement respecté la directive, passant à des messages uniquement en français fin mai. Marie-Claude Léonard, porte-parole de la STM, a déclaré à Mediawall.news que l’autorité de transport « respecte les lois linguistiques du Québec tout en essayant de créer un environnement inclusif pour tous les usagers. »

Pour la mairesse de Montréal, Valérie Plante, l’incident représente un délicat exercice d’équilibre. « Montréal est fièrement une ville francophone avec une population diverse et multilingue, » a-t-elle déclaré lors d’une réunion du conseil municipal. « Parfois ces valeurs créent des tensions, mais je crois que nous pouvons protéger le français tout en permettant des expressions culturelles qui sont devenues partie intégrante de notre identité. »

Ce cas reflète des débats plus larges qui se déroulent partout au Québec alors que la mise en œuvre de la loi 96 se poursuit. Les petites entreprises, les prestataires de soins de santé et les établissements d’enseignement ont tous dû s’adapter aux règles linguistiques renforcées.

Devant la station Berri-UQAM hier, Jacques Bergeron, 67 ans, partisan de longue date du Canadien, semblait plus pragmatique qu’indigné. « Écoutez, je suis tout à fait pour la protection du français – c’est notre langue, notre culture. Mais ‘go’ n’est même plus vraiment de l’anglais quand il s’agit de hockey. C’est juste ce qu’on crie, vous savez? »

L’incident peut sembler mineur comparé à d’autres controverses linguistiques dans l’histoire du Québec, mais certains observateurs politiques y voient le symptôme de divisions plus profondes sur la façon d’équilibrer la protection de la langue avec les réalités urbaines modernes.

« La question n’est pas de savoir si le français doit être protégé – la plupart des Québécois s’accordent à dire que oui, » explique Leblanc. « Le débat porte sur la rigidité ou la flexibilité que ces protections devraient avoir dans la pratique, surtout à Montréal où plusieurs mondes se croisent quotidiennement. »

Alors que le Canadien se prépare pour la prochaine saison, la STM a déjà rédigé de nouvelles directives pour les messages acceptables lors d’événements spéciaux. Selon des documents de planification interne, les futurs messages pendant les séries éliminatoires de hockey s’en tiendront à « ALLEZ MONTRÉAL » ou simplement à l’affichage du logo de l’équipe sans texte.

Pour l’instant, du moins, les usagers du transport en commun de Montréal devront chercher ailleurs pour voir « GO HABS GO » pendant les séries éliminatoires de l’année prochaine – en supposant que l’équipe y parvienne à nouveau.

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TAGGED:Canadien de MontréalLoi 96Politique linguistiqueTransport en commun Montréal
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ParDaniel Reyes
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Investigative Journalist, Disinformation & Digital Threats

Based in Vancouver

Daniel specializes in tracking disinformation campaigns, foreign influence operations, and online extremism. With a background in cybersecurity and open-source intelligence (OSINT), he investigates how hostile actors manipulate digital narratives to undermine democratic discourse. His reporting has uncovered bot networks, fake news hubs, and coordinated amplification tied to global propaganda systems.

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