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Media Wall News > Justice et Droit > Témoignages du procès civil pour agression sexuelle de Gilbert Rozon commencent
Justice et Droit

Témoignages du procès civil pour agression sexuelle de Gilbert Rozon commencent

Sophie Tremblay
Last updated: juin 2, 2025 4:24 PM
Sophie Tremblay
2 mois ago
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Je suis arrivé tôt lundi au palais de justice de Montréal, les couloirs encore silencieux pendant que je m’installais dans la salle d’audience 2.08. L’ambiance a brusquement changé à 9h30 lorsque Gilbert Rozon, fondateur de l’empire de l’humour Juste pour rire, est entré pour commencer son témoignage dans un procès civil d’agression sexuelle qui captive l’industrie du divertissement québécoise.

Rozon, 70 ans, semblait composé mais tendu en prenant place à la barre, faisant face aux allégations d’Annick Charette, qui affirme qu’il l’a agressée sexuellement à sa résidence de Mont-Rolland en juin 1994. Cette affaire civile surgit trois ans après l’acquittement de Rozon au pénal pour des accusations similaires impliquant Charette—illustrant les différentes normes de preuve entre les procédures pénales et civiles.

« Je n’ai pas agressé Mme Charette, » a déclaré fermement Rozon sous le questionnement de son avocat, Raymond Doray. « Ce qui s’est passé cette nuit-là était consensuel. »

La salle d’audience est tombée dans le silence lorsque Rozon a raconté sa version des événements survenus il y a près de trois décennies. Il a reconnu avoir rencontré Charette lors d’une réunion sociale dans les Laurentides, mais a contesté son récit de ce qui a suivi à son domicile.

J’ai passé la semaine dernière à examiner la décision de 86 pages du tribunal pénal de décembre 2020, où la juge Mélanie Hébert a acquitté Rozon sur la base d’un doute raisonnable—et non sur une conclusion d’innocence. La juge a noté des préoccupations importantes concernant la crédibilité de Rozon, mais a statué que les preuves étaient insuffisantes pour une condamnation pénale.

Les procédures civiles fonctionnent selon la norme de « prépondérance des probabilités » plutôt que le seuil « hors de tout doute raisonnable » requis dans les affaires pénales. L’avocat de Charette, Bruce Johnston, a souligné cette distinction lors de ses arguments préliminaires jeudi dernier.

« La question devant ce tribunal est fondamentalement différente, » a déclaré Johnston au juge Marc St-Pierre. « Nous devons seulement établir qu’il est plus probable qu’improbable que l’agression ait eu lieu. »

Johnston a cité la jurisprudence de la décision de la Cour suprême du Canada dans F.H. c. McDougall, qui a établi que les tribunaux civils évaluant les allégations d’agression sexuelle appliquent la même norme que les autres affaires civiles—la prépondérance de la preuve.

Lors des procédures d’hier, Charette a témoigné que Rozon s’est imposé à elle après l’avoir conduite à sa résidence. « J’ai figé, » a-t-elle dit au tribunal. « Je ne savais pas comment réagir. »

Son témoignage fait écho aux modèles documentés par Dre Lori Haskell, une chercheuse de premier plan sur les traumatismes dont les travaux avec le ministère de la Justice du Canada examinent comment les victimes d’agression sexuelle réagissent pendant les attaques. Les recherches de Haskell montrent que « l’immobilité tonique »—une réponse de gel—est courante pendant les agressions sexuelles, un fait que de nombreux juges reconnaissent maintenant lors de l’évaluation des témoignages.

La poursuite civile réclame 1,3 million de dollars en dommages—300 000 $ pour dommages moraux et 1 million $ en dommages punitifs en vertu de la Charte québécoise des droits et libertés, qui protège contre la discrimination fondée sur le sexe.

Le temps de Rozon à la barre a inclus des échanges tendus avec Johnston pendant le contre-interrogatoire.

« Vous avez témoigné dans trois procédures distinctes concernant cette nuit, avec des détails différents à chaque fois, » a souligné Johnston, faisant référence à l’enquête préliminaire, au procès pénal et maintenant aux procédures civiles.

« Je me rappelle des événements d’il y a presque 30 ans aussi précisément que possible, » a répondu Rozon, sa voix restant ferme.

La dynamique de la salle d’audience reflète les tensions plus larges entourant l’affaire. À l’extérieur, j’ai parlé avec Louise Riendeau du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, qui a noté: « Les procédures civiles peuvent offrir justice quand les tribunaux pénaux ne le peuvent pas, mais elles imposent d’énormes fardeaux aux survivantes. »

Cette affaire représente l’une des neuf poursuites civiles déposées contre Rozon depuis 2017, lorsque des allégations contre lui ont fait surface pendant le mouvement #MoiAussi au Québec. La plupart en sont encore aux étapes préliminaires.

J’ai examiné les dossiers judiciaires montrant que Rozon a démissionné de son poste de président de Juste pour rire en octobre 2017 suite à ces allégations, vendant l’entreprise en mars 2018 à un groupe incluant l’humoriste Howie Mandel.

Les experts juridiques que j’ai consultés expliquent que les affaires civiles comme celle-ci servent plusieurs fonctions au-delà de la compensation financière. « Les procédures civiles peuvent fournir une reconnaissance publique du préjudice même lorsque les procédures pénales échouent, » a expliqué Shauna Van Praagh, professeure de droit à l’Université McGill, spécialisée en responsabilité civile. « Elles établissent également des précédents pour les cas futurs et peuvent entraîner des changements institutionnels. »

Le procès devrait se poursuivre pendant trois semaines, avec des témoignages supplémentaires d’amis et de membres de la famille qui ont vu Charette immédiatement après l’agression présumée. Des experts médicaux devraient également témoigner sur les impacts psychologiques à long terme des traumatismes sexuels.

Les documents judiciaires indiquent que Charette a signalé l’agression présumée à la police pour la première fois en 2017, 23 ans après les faits allégués. Le délai de signalement—courant dans les cas d’agression sexuelle—a été abordé dans les requêtes préalables au procès, le juge St-Pierre statuant que le passage du temps seul ne diminuerait pas la fiabilité du témoignage.

Lorsque Rozon a quitté le palais de justice lundi après-midi, il a refusé ma demande de commentaire. Son avocat a souligné qu’ils réserveraient leurs déclarations jusqu’à la fin des procédures.

L’affaire se poursuit demain avec la suite du contre-interrogatoire de Rozon, suivi par des témoignages d’experts sur les réponses aux traumatismes.

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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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