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Media Wall News > Santé > Amélioration du confort des procédures à l’Unité de santé des femmes LHSC
Santé

Amélioration du confort des procédures à l’Unité de santé des femmes LHSC

Amara Deschamps
Last updated: octobre 7, 2025 8:13 PM
Amara Deschamps
2 semaines ago
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Les couloirs stériles du Centre des sciences de la santé de London (LHSC), à l’Hôpital Victoria, présentent désormais quelque chose d’inattendu : un sanctuaire dédié aux femmes subissant des interventions gynécologiques difficiles. En franchissant les portes de la nouvelle Unité de soins ambulatoires en santé des femmes, l’atmosphère change visiblement, passant d’un environnement clinique typique à quelque chose de plus intentionnel et chaleureux.

« Il s’agit de dignité, » explique Dr. Tracey Crumley, directrice du département d’obstétrique et de gynécologie au LHSC, alors qu’elle me guide à travers cet espace de 300 mètres carrés récemment ouvert. « Avant, les femmes nécessitant certaines procédures étaient placées dans les mêmes zones de récupération que les patientes de chirurgie générale. Maintenant, elles ont leur intimité pendant ces expériences qui peuvent être émotionnellement éprouvantes. »

L’unité, ouverte en décembre 2023, représente une avancée significative dans la façon dont les soins de santé des femmes sont dispensés dans le sud-ouest de l’Ontario. Elle comprend quatre salles de procédure, six baies de récupération et deux salles de consultation privées—des améliorations apparemment modestes que les patientes décrivent comme transformatrices.

« J’ai eu une intervention dans l’ancien espace l’année dernière et une autre ici le mois dernier, » partage Michelle Taylor, une résidente de London âgée de 42 ans qui a nécessité un traitement pour des saignements utérins anormaux. « C’est le jour et la nuit. Avant, je me sentais exposée, anxieuse. Cette fois, j’ai senti que mon intimité comptait. Ça fait toute la différence quand on fait face à quelque chose de si personnel. »

L’unité dédiée prend en charge environ 1 800 procédures gynécologiques par an, notamment des hystéroscopies, des ablations endométriales et des procédures liées aux pertes de grossesse—tous des services ambulatoires qui manquaient auparavant d’espace dédié.

Pour Kelly Johnson, infirmière clinicienne spécialisée du LHSC qui a contribué à la conception de l’unité, les changements répondent à des préoccupations de longue date. « Nous savons depuis des années que l’environnement joue un rôle important dans la guérison et l’expérience des patientes, » me dit-elle en soulignant la palette de couleurs apaisantes et l’aménagement réfléchi. « Les femmes qui subissent une perte de grossesse ne devraient pas se rétablir à côté de quelqu’un qui vient d’avoir une chirurgie du genou. Le contexte est important. »

Des recherches du Journal de l’Association médicale canadienne montrent que les facteurs environnementaux ont un impact significatif sur les résultats des patientes. Une étude de 2021 a révélé que les environnements de soins spécialisés peuvent réduire l’anxiété et améliorer les taux de satisfaction jusqu’à 30% par rapport aux environnements hospitaliers généraux.

Le développement de l’unité est le fruit d’années de plaidoyer de la part des prestataires de soins de santé et des défenseurs des patientes qui ont reconnu les besoins uniques des patientes gynécologiques. Ce qui rend cet espace particulièrement efficace, ce n’est pas seulement ses attributs physiques, mais son personnel dédié, spécifiquement formé aux procédures de santé des femmes et au soutien émotionnel.

Dr. Angeline Lok, gynécologue qui réalise des interventions dans la nouvelle unité, souligne un autre avantage crucial : l’efficacité. « Nous pouvons maintenant rationaliser les soins d’une manière qui n’était pas possible auparavant, » explique-t-elle en préparant sa prochaine intervention. « La même équipe travaille ensemble de façon constante, l’équipement est spécialisé et toujours accessible, et nous avons réduit le temps des procédures d’environ 20%. »

Cette efficacité se traduit par plus qu’un simple confort. Selon les données de Santé Ontario, les unités de soins ambulatoires spécialisées peuvent réduire les coûts de santé d’environ 15% par rapport aux établissements hospitaliers traditionnels tout en améliorant l’accès aux soins.

L’unité répond également à une réalité sobre dans les soins de santé canadiens : le sous-investissement historique dans les services de santé des femmes. Un rapport de 2022 de l’Institut canadien d’information sur la santé a souligné que malgré le fait que les femmes accèdent aux soins de santé plus fréquemment que les hommes, de nombreux services de santé des femmes restent sous-financés par rapport à des priorités de santé comparables.

« Cet espace existe parce que les patientes et les prestataires ont refusé d’accepter le statu quo, » déclare Dr. Crumley. « Les femmes méritent des soins spécialisés qui reconnaissent leurs besoins physiques et émotionnels pendant ces moments vulnérables. »

La création de l’unité n’a pas été sans défis. La planification a commencé avant la pandémie, mais la COVID-19 a initialement fait dérailler les progrès lorsque les ressources se sont concentrées sur la réponse d’urgence. La direction de l’hôpital a finalement priorisé le projet dans le cadre d’un engagement plus large visant à améliorer les soins spécialisés.

Pour l’infirmière Diana Woznuk, qui travaille dans la santé des femmes au LHSC depuis quinze ans, la nouvelle unité représente un changement philosophique autant que physique. « Nous reconnaissons enfin que les soins gynécologiques ne sont pas simplement un autre service médical—ils sont profondément liés au sentiment d’identité d’une personne, à sa fertilité, à son identité, » réfléchit-elle tout en vérifiant l’état d’une patiente se remettant d’une intervention.

Cette perspective est partagée par des patientes comme Sarah Johnston, qui a récemment subi des tests pour l’endométriose. « Être dans un espace conçu spécifiquement pour la santé des femmes m’a fait sentir que mes préoccupations étaient valides, pas une réflexion après coup, » me confie-t-elle. « Cela ne devrait pas être révolutionnaire dans les soins de santé, mais d’une certaine manière, ça l’est encore. »

Alors que les systèmes de santé à travers le Canada sont aux prises avec des contraintes de ressources et des demandes croissantes, l’investissement du LHSC dans cette unité spécialisée pourrait offrir un modèle d’améliorations ciblées qui apportent des bénéfices significatifs aux patientes sans nécessiter d’énormes rénovations infrastructurelles.

Pour les femmes du sud-ouest de l’Ontario qui subiront des interventions dans cet espace—environ 5 à 6 chaque jour où l’unité fonctionne—l’impact transcende l’environnement physique. Il s’agit de reconnaître que leurs besoins en matière de soins de santé méritent une attention réfléchie et dédiée.

« Nous n’avons pas terminé, » note Dr. Crumley alors que notre visite se termine. « Cette unité représente un progrès, mais nous avons encore du travail à faire pour élever les soins de santé des femmes dans tous les services. Ce n’est que le début. »

En quittant l’enceinte de l’hôpital, je suis frappé par la façon dont quelque chose de relativement petit—quatre salles de procédure et six baies de récupération—peut représenter un changement si significatif dans la prestation des soins de santé. Parfois, la dignité tient en 300 mètres carrés.

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