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Santé

Bienfaits de la nature sur la santé mentale des Canadiens urbains

Amara Deschamps
Last updated: août 5, 2025 6:11 AM
Amara Deschamps
2 jours ago
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Je me souviens de la première fois où j’ai rejoint l’équipe Evergreen pour une balade guidée en forêt dans le parc Pacific Spirit. Alors que la pluie s’égouttait des cèdres rouges de l’Ouest et qu’une chouette rayée nous observait silencieusement, notre guide a posé une simple question à notre groupe de quinze personnes — principalement des habitants d’appartements du centre-ville de Vancouver : « Quand avez-vous ressenti pour la dernière fois une véritable paix intérieure ? »

Presque tout le monde a décrit des moments dans la nature — un lever de soleil à Spanish Banks, un coin tranquille dans le parc Queen Elizabeth, ou une randonnée de fin de semaine dans les montagnes de la Rive-Nord. Cette conversation m’a habité longtemps après que nous ayons quitté la canopée forestière pour retrouver la grille urbaine.

Pour les 73 % de Canadiens qui vivent dans des zones métropolitaines, trouver ces moments de connexion avec la nature est de plus en plus reconnu comme vital pour le bien-être mental. Une étude révolutionnaire publiée le mois dernier dans la Revue canadienne de santé publique confirme ce que beaucoup de citadins comprennent intuitivement : même une brève exposition aux environnements naturels améliore significativement la santé mentale des résidents urbains.

« Nous avons découvert que seulement 20 à 30 minutes dans un cadre naturel trois fois par semaine étaient associées à des réductions significatives des hormones de stress et de l’anxiété autodéclarée », explique Dre Maryam Farahani, chercheuse principale du Laboratoire de santé urbaine de l’Université de Colombie-Britannique. « Les bienfaits étaient constants peu importe l’âge, le genre et le statut socioéconomique. »

L’étude a suivi 1 240 résidents de Vancouver, Toronto et Montréal pendant quatorze mois, mesurant tout, des niveaux de cortisol à la qualité du sommeil. Les participants qui ont intégré des visites régulières dans la nature ont montré une diminution de 23 % des symptômes de dépression par rapport à ceux qui restaient principalement dans des environnements bâtis.

Ce qui rend ces résultats particulièrement pertinents, c’est leur application pratique pour les Canadiens urbains confrontés à des défis croissants en matière de santé mentale. Depuis la pandémie, les services de santé mentale dans toutes les provinces signalent une demande sans précédent, avec des temps d’attente pour des soins spécialisés dépassant six mois dans de nombreuses régions, selon l’Association canadienne pour la santé mentale.

« Nous considérons de plus en plus la connexion avec la nature non pas comme un luxe, mais comme une intervention nécessaire en santé publique », affirme Leanne Wilson, infirmière en santé mentale communautaire qui dirige un programme de thérapie par la nature dans le quartier Regent Park de Toronto. « La beauté réside dans l’accessibilité — vous n’avez pas besoin d’une ordonnance ou d’une assurance privée pour profiter des bienfaits d’un parc urbain. »

J’ai récemment marché aux côtés de Wilson et de huit participants au programme lors de leur visite hebdomadaire à Allan Gardens. Le groupe, composé principalement de nouveaux arrivants au Canada vivant dans des tours d’habitation à proximité, a passé une heure à identifier des plantes, à pratiquer des exercices de pleine conscience et simplement à s’asseoir sous les arbres centenaires.

« Avant de rejoindre ce groupe, je prenais trois médicaments différents contre l’anxiété », partage Mei Lin, une participante de 42 ans qui a déménagé de Beijing à Toronto en 2021. « Maintenant, je n’en prends plus qu’un, et mon médecin dit que ma tension artérielle s’est aussi améliorée. Je n’aurais jamais pensé que quelque chose d’aussi simple que toucher des arbres et sentir des fleurs pourrait faire une telle différence. »

Cette perspective reflète un corpus croissant de recherches suggérant que les mécanismes derrière les bienfaits de la nature sur la santé mentale sont à la fois psychologiques et physiologiques. Lors de ma visite au centre de recherche de l’Hôpital pour enfants malades ce printemps, Dr Evan Deluty m’a montré des scanners cérébraux révélant une activité réduite dans les zones associées à la rumination et à l’anxiété après que les sujets ont passé du temps dans des cadres naturels.

« Ce que nous observons, c’est que les environnements urbains exigent ce que nous appelons « l’attention dirigée » — un état cognitivement épuisant où vous traitez constamment des stimuli et des menaces potentielles », explique Deluty. « Les environnements naturels permettent au cerveau de s’engager dans une « fascination douce », un état plus réparateur où l’attention peut vagabonder sans conséquence. »

Cette science commence à influencer l’urbanisme partout au Canada. À Montréal, le projet Parcours Gouin a transformé 15 kilomètres de berges auparavant inaccessibles en espaces verts connectés spécifiquement conçus pour améliorer le bien-être mental. Le nouveau Plan de ville de Vancouver comprend l’exigence que tous les résidents vivent à moins de 10 minutes à pied d’un espace vert significatif d’ici 2030.

Cependant, l’accès à des espaces naturels de qualité reste inégalement réparti. Les données de Statistique Canada montrent que les quartiers avec des pourcentages plus élevés de résidents racisés et des niveaux de revenus plus faibles ont significativement moins de couvert forestier et de parcs accessibles. À Toronto, par exemple, les quartiers à revenus élevés bénéficient de près de trois fois plus de couverture arborée que les zones à faibles revenus.

« Les bienfaits de la nature pour la santé mentale ne peuvent être séparés des questions de justice environnementale », souligne Dre Amina Rodriguez, sociologue environnementale à l’Université Ryerson. « Quand nous parlons de la nature comme médicament, nous devons nous assurer que ce médicament est disponible pour tous, pas seulement pour ceux dans les quartiers privilégiés. »

Certaines organisations communautaires n’attendent pas les changements de politique. Dans le quartier Castle Downs d’Edmonton, le Collectif Nature Northside a transformé des terrains abandonnés en parcs de poche et jardins communautaires. L’initiative, menée principalement par des femmes immigrantes, a créé dix-sept nouveaux espaces verts depuis 2020.

« Nous ne pouvions pas attendre que la ville nous apporte la nature », explique Fatima Hassan, l’une des fondatrices du collectif. « Nos enfants avaient besoin d’endroits pour jouer, et nos aînés avaient besoin d’endroits pour se reposer. Alors nous les avons créés nous-mêmes. »

Quand j’ai visité le jardin phare du collectif par un frais matin d’automne l’année dernière, j’ai trouvé Hassan enseignant à un groupe d’aînés comment récolter les dernières herbes de la saison. Beaucoup vivaient dans des immeubles d’appartements environnants sans balcons ni cours. Pour eux, cette petite parcelle de terre représentait leur principale connexion avec le monde naturel.

Alors que le Canada urbain continue de se densifier — avec environ 5 millions de personnes supplémentaires qui devraient vivre dans nos grandes villes d’ici 2040 — ces connexions nécessiteront une protection et une expansion délibérées. Les implications pour la santé mentale sont trop importantes pour être ignorées.

« Je prescris la nature avant les médicaments quand c’est possible maintenant », m’a confié Dr Michael Richardson, médecin de famille au Centre de santé communautaire de l’Est de Vancouver, lors d’une récente entrevue. « J’ai vu des améliorations remarquables chez les patients qui s’engagent à passer régulièrement du temps dehors, particulièrement ceux souffrant de dépression et d’anxiété. »

Son approche reflète un changement plus large dans les soins de santé canadiens vers la prescription sociale, où des activités comme les promenades dans la nature sont formellement recommandées parallèlement — ou parfois à la place — des interventions pharmaceutiques.

Pour de nombreux Canadiens urbains, la barrière n’est pas de comprendre les bienfaits de la nature mais de trouver des moyens accessibles d’intégrer la nature dans des horaires compressés et des environnements de béton. Des applications comme NatureRx aident maintenant les citadins à localiser les espaces verts à proximité et à suivre leur temps passé dans des cadres naturels.

« La recherche est claire sur le fait que la fréquence compte plus que la durée », souligne Farahani. « Trois visites de vingt minutes dans un parc proche offrent des bienfaits plus durables pour la santé mentale qu’un seul week-end dans la nature sauvage, bien que les deux aient leur valeur. »

Alors que nous naviguons dans des vies urbaines de plus en plus complexes, cette recherche offre un chemin remarquablement simple vers un meilleur bien-être — un chemin disponible indépendamment du revenu ou des circonstances. Le défi ne réside pas dans la prescription mais dans la priorisation de ces moments de connexion dans nos vies bien remplies et dans l’assurance que chaque Canadien ait un espace naturel qu’il puisse considérer comme le sien.

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