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Media Wall News > Sécurité nationale > Canada : Insuffisance des dépenses de défense 2024
Sécurité nationale

Canada : Insuffisance des dépenses de défense 2024

Sophie Tremblay
Last updated: juin 10, 2025 12:04 AM
Sophie Tremblay
1 mois ago
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Le gouvernement fédéral prétend atteindre l’objectif de deux pour cent de dépenses militaires fixé par l’OTAN, mais ces affirmations s’effritent sous l’analyse attentive. Le budget fédéral du mois dernier promettait d’honorer cet engagement crucial envers l’alliance, mais les analystes militaires avertissent que le Canada manipule les chiffres pour se conformer plutôt que d’augmenter véritablement ses investissements.

« Les chiffres ne correspondent tout simplement pas à la réalité quand on les examine de près, » affirme David Perry, président de l’Institut canadien des affaires mondiales. « Le Canada vise essentiellement une cible mouvante en modifiant ce qui compte comme dépenses de défense plutôt que de faire de nouveaux investissements substantiels. »

Les documents budgétaires révèlent comment le Canada planifie atteindre le seuil des deux pour cent : en incluant des dépenses auparavant non comptabilisées comme les opérations de la Garde côtière, les services de renseignement et même certains coûts de sécurité frontalière. Ces ajustements comptables feraient passer les dépenses de défense déclarées du Canada de 1,33 pour cent actuellement au deux pour cent mandaté par l’OTAN.

L’OTAN a établi cet objectif lors du Sommet du pays de Galles en 2014 suite à l’annexion de la Crimée par la Russie. Les membres de l’alliance se sont engagés à consacrer au moins deux pour cent de leur PIB à la défense d’ici 2024. Dix ans plus tard, seuls 11 des 32 membres de l’OTAN ont atteint cet objectif, selon le rapport le plus récent de l’alliance.

Le ministre de la Défense Bill Blair a défendu l’approche du gouvernement lorsqu’il a été questionné au Parlement. « Nous suivons les directives de l’OTAN sur ce qui constitue des dépenses de défense légitimes, » a déclaré Blair. « Ces investissements renforcent notre sécurité collective et répondent à nos obligations envers l’alliance. »

Cependant, les propres directives de l’OTAN en matière de dépenses ne soutiennent pas cette interprétation. Les critères de dépenses de défense de l’alliance se concentrent principalement sur les forces armées de chaque pays et le développement des capacités militaires. Bien que l’OTAN ait accordé une certaine flexibilité dans les rapports, plusieurs experts préviennent que l’approche du Canada pousse la crédibilité à ses limites.

Stephen Saideman, directeur du Réseau canadien de défense et de sécurité à l’Université Carleton, exprime son scepticisme quant à la méthodologie du gouvernement. « Si le Canada atteint les deux pour cent par des astuces comptables plutôt que par une augmentation réelle de la capacité militaire, nos alliés remarqueront la différence, » m’a confié Saideman lors d’une récente entrevue. « La question n’est pas seulement de savoir si nous pouvons le justifier sur papier, mais si nous renforçons véritablement nos forces. »

Cette manœuvre budgétaire survient alors que le Canada fait face à une pression croissante des États-Unis et d’autres alliés pour renforcer ses engagements militaires. Un récent sondage de l’Institut Angus Reid montre que 64 pour cent des Canadiens soutiennent une augmentation des dépenses de défense compte tenu des instabilités mondiales, particulièrement la guerre en cours de la Russie en Ukraine.

L’ancien commandant des Forces canadiennes, le général à la retraite Rick Hillier, n’a pas mâché ses mots en discutant de l’approche du Canada. « Notre armée est aux prises avec des problèmes de recrutement, d’entretien d’équipement et de retards d’approvisionnement, » a déclaré Hillier. « Reclassifier les dépenses existantes ne résout pas ces défis fondamentaux. »

La controverse met en lumière les difficultés persistantes du Canada en matière d’approvisionnement militaire et de planification stratégique. Le programme de remplacement des frégates de la Marine royale canadienne a fait face à des retards répétés et à des dépassements de coûts, tandis que l’Aviation royale canadienne continue d’utiliser des chasseurs CF-18 vieillissants bien au-delà de leur durée de vie prévue.

Les documents budgétaires révèlent que même avec les dépenses reclassifiées, les nouveaux investissements réels en défense ne totalisent que 8,1 milliards de dollars sur cinq ans – bien en deçà de ce que les experts militaires considèrent nécessaire pour combler les lacunes en équipement et relever les défis de personnel.

Andrea Charron, directrice du Centre d’études sur la défense et la sécurité à l’Université du Manitoba, pointe des problèmes structurels plus profonds. « Le problème n’est pas seulement d’atteindre un pourcentage arbitraire, » explique Charron. « Il s’agit de savoir si le Canada a une stratégie de défense cohérente qui correspond à nos engagements internationaux et à l’évolution de l’environnement sécuritaire. »

L’examen des dossiers d’approvisionnement montre que les acquisitions militaires majeures ont constamment pris du retard. Le gouvernement avait promis la livraison des premiers Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique en 2018, mais la Marine royale canadienne n’a reçu le premier navire qu’en 2020, et le programme est toujours en cours.

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a souligné à plusieurs reprises que l’objectif de deux pour cent représente un seuil minimum, non une aspiration. Lors de sa visite à Ottawa en avril, Stoltenberg a reconnu l’augmentation des contributions du Canada tout en notant avec tact que « davantage de travail reste à faire. »

Le ministère de la Défense nationale fait face à d’importants défis de recrutement, les Forces armées canadiennes étant actuellement en sous-effectif d’environ 16 000 personnes par rapport à l’effectif autorisé. Les responsables militaires ont décrit cette situation comme une « crise » qui limite les capacités opérationnelles, indépendamment des niveaux de dépenses.

« On ne peut pas acheter la préparation militaire du jour au lendemain, » explique Peggy Mason, présidente de l’Institut Rideau et ancienne ambassadrice canadienne au désarmement. « Même si le Canada augmentait véritablement ses dépenses à deux pour cent, il faudrait des années pour que cela se traduise en capacité militaire réelle. »

Le gouvernement fédéral maintient que son approche s’aligne sur la façon dont d’autres alliés de l’OTAN déclarent leurs dépenses de défense. Pourtant, les documents du Bureau du directeur parlementaire du budget suggèrent le contraire, indiquant que l’interprétation du Canada va au-delà des pratiques comptables standard de l’OTAN.

Alors que les défis de sécurité mondiale s’intensifient, l’écart entre les engagements de défense du Canada et ses capacités devient de plus en plus évident. Que ce soit par des ajustements comptables ou de véritables investissements, la question demeure de savoir si le Canada peut respecter ses obligations envers ses citoyens et ses alliés dans un monde de plus en plus instable.

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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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