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Société

Les Canadiens soutiennent le programme de Service jeunesse obligatoire au Canada 2025, mais rejettent l’option militaire

Daniel Reyes
Last updated: août 11, 2025 11:42 AM
Daniel Reyes
4 heures ago
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Un nouveau sondage suggère que la majorité des Canadiens appuieraient une forme de programme de service national obligatoire pour les jeunes adultes – à condition que le service militaire ne soit pas la seule option.

Ces résultats surviennent alors que plusieurs pays reconsidèrent leurs programmes de service national face aux tensions géopolitiques croissantes et aux défis intérieurs. Selon le sondage de l’Institut canadien de l’opinion publique publié hier, 64 % des Canadiens soutiendraient un programme obligatoire pour les moins de 30 ans, avec un appui plus marqué chez les électeurs de plus de 55 ans.

« Il y a un appétit surprenant pour ce type d’engagement civique », affirme Marjorie Linden, directrice de recherche de l’institut. « Mais les Canadiens sont clairs : ils veulent des options au-delà du service militaire, reflétant notre identité de maintien de la paix plutôt qu’une culture guerrière. »

Le sondage a interrogé 2 340 Canadiens à travers le pays entre le 28 juillet et le 4 août, avec une marge d’erreur de plus ou moins 2,6 points de pourcentage.

Le concept gagne du terrain alors que le chômage des jeunes se maintient à 12,8 % et que les préoccupations concernant la déconnexion sociale suite aux années de pandémie s’intensifient. L’opposition reste la plus forte chez les jeunes Canadiens eux-mêmes, avec seulement 41 % des 18-29 ans soutenant le concept.

Le député libéral François Belanger a déclenché le débat en juin en présentant un projet de loi d’initiative parlementaire proposant une « Initiative de service national » qui verrait les Canadiens âgés de 18 à 25 ans accomplir une année obligatoire de travail communautaire, de restauration environnementale ou de service militaire.

« Nous voyons des jeunes qui peinent à trouver un but et des connexions », a déclaré Belanger aux journalistes devant le Parlement. « Une année de service crée des voies vers des carrières tout en reconstruisant notre sentiment de citoyenneté partagée. »

Le projet de loi proposé fait face à des perspectives incertaines mais a suscité un intérêt transpartisan inhabituel. Les critiques conservateurs se sont montrés ouverts au concept tout en questionnant les coûts de mise en œuvre, estimés à 4,2 milliards de dollars par an.

À Winnipeg, l’organisatrice communautaire Rachel Johannson voit des avantages potentiels mais met en garde contre une mise en œuvre précipitée. « Beaucoup de jeunes travaillent déjà plusieurs emplois pour payer leur loyer et rembourser leurs prêts étudiants. Si nous demandons une année de service, le programme doit tenir compte des réalités économiques, pas créer de nouveaux fardeaux. »

De l’autre côté de l’Atlantique, la France et l’Allemagne ont récemment relancé des versions du service national, bien qu’avec des différences significatives par rapport à la conscription militaire traditionnelle. Le Service National Universel français combine éducation civique et placements communautaires, tandis que le programme allemand met l’accent sur la conservation environnementale et les soins aux aînés parallèlement aux options militaires.

L’enquête canadienne a révélé des différences de préférence marquées entre les régions. Les répondants du Québec ont montré le plus fort soutien pour les options de service environnemental à 72 %, tandis que l’Alberta a montré une préférence pour les projets d’infrastructure à 68 %. Les programmes d’assistance en soins de santé ont recueilli un fort soutien dans toutes les provinces.

Jennifer Taggart, professeure de sciences politiques à l’Université McMaster qui étudie l’engagement civique, voit à la fois des opportunités et des risques dans cette proposition.

« Il y a un réel potentiel pour répondre à de multiples défis – de l’adaptation climatique aux pénuries de personnel de santé – tout en donnant aux jeunes une expérience significative », explique Taggart. « Mais les programmes obligatoires soulèvent des préoccupations légitimes concernant la liberté personnelle et la question de savoir si l’État devrait imposer le service. »

Le directeur parlementaire du budget estime qu’un programme de service national volontaire coûterait considérablement moins cher, environ 1,8 milliard de dollars par an, tout en atteignant potentiellement 25 % des jeunes admissibles.

À Toronto, Marcus Wong, élève de terminale, exprime son scepticisme. « Je fais déjà du bénévolat et je travaille à temps partiel. Prendre une année pour un service obligatoire semble retarder ma véritable carrière. » Sa camarade de classe Aisha Ibrahim n’est pas d’accord : « J’accueillerais favorablement l’occasion de travailler sur des projets environnementaux avant l’université, surtout si cela aidait à payer les frais de scolarité. »

Les leaders autochtones ont exprimé leur inquiétude face à tout programme qui ne reconnaîtrait pas l’histoire complexe du Canada avec les programmes gouvernementaux obligatoires pour les jeunes. La chef nationale de l’Assemblée des Premières Nations, Cindy Woodhouse, a souligné que « tout programme de service doit respecter la souveraineté autochtone et offrir des options culturellement appropriées développées avec nos communautés. »

Le sondage a révélé des dividendes politiques potentiels pour les partis qui adoptent ce concept, avec 58 % des répondants déclarant qu’ils verraient un parti plus favorablement s’il défendait un programme de service mettant l’accent sur la restauration environnementale et les soins communautaires.

Le premier ministre Justin Trudeau est resté non engagé, déclarant le mois dernier que son gouvernement « accueille favorablement les idées créatives qui renforcent l’engagement civique » tout en soulignant que tout programme nécessiterait une consultation minutieuse.

Alors que le Parlement reprend ses travaux le mois prochain, le débat semble s’intensifier. Avec les défis climatiques croissants, les pénuries de personnel de santé et le chômage des jeunes, le concept de service national touche à plusieurs priorités politiques – mais les questions de mise en œuvre demeurent considérables.

Pour l’instant, la plupart des Canadiens semblent s’accorder sur un point : si l’on demande aux jeunes de servir, le programme devrait offrir des choix significatifs qui développent des compétences tout en répondant aux besoins réels de la communauté.

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TAGGED:Engagement civiqueJeunesse canadienneService national obligatoire
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ParDaniel Reyes
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Investigative Journalist, Disinformation & Digital Threats

Based in Vancouver

Daniel specializes in tracking disinformation campaigns, foreign influence operations, and online extremism. With a background in cybersecurity and open-source intelligence (OSINT), he investigates how hostile actors manipulate digital narratives to undermine democratic discourse. His reporting has uncovered bot networks, fake news hubs, and coordinated amplification tied to global propaganda systems.

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