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Media Wall News > Énergie et Climat > Conférence des Nations Unies sur l’Océan 2024 : Actions urgentes pour la protection marine
Énergie et Climat

Conférence des Nations Unies sur l’Océan 2024 : Actions urgentes pour la protection marine

Amara Deschamps
Last updated: juin 9, 2025 10:43 AM
Amara Deschamps
1 mois ago
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À travers les parois vitrées du Centre des Congrès de Brest, les vagues se fracassent contre la côte rocheuse française alors que les dirigeants mondiaux se réunissent pour la Conférence des Nations Unies sur l’Océan 2024. C’est une toile de fond parfaite pour ce que de nombreux participants appellent notre « dernière chance » de protéger l’écosystème le plus vital de la planète.

Je suis arrivé hier pour découvrir un étrange mélange d’urgence et de cérémonie. Le président français Emmanuel Macron a ouvert les débats avec une rhétorique puissante sur le déclin de l’océan, mais plusieurs scientifiques et représentants des communautés côtières à qui j’ai parlé se posent la même question : quand les promesses deviendront-elles des actions concrètes?

« Nous avons plus de déclarations sur la sauvegarde de l’océan qu’il ne nous reste de récifs coralliens en santé, » m’a confié Dr. Amina Mohammed de l’Institution Scripps d’Océanographie lors d’une pause-café entre les sessions. « La science est absolument claire. Ce qui manque, c’est le courage politique d’agir en conséquence. »

La conférence arrive à un moment critique. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat rapporte que plus de 80% des écosystèmes marins montrent des signes d’impacts accélérés du changement climatique. L’acidification des océans a augmenté d’environ 30% depuis l’ère préindustrielle selon les données de l’Administration nationale océanique et atmosphérique, menaçant les crustacés, les récifs coralliens et la sécurité alimentaire de milliards de personnes qui dépendent des protéines de fruits de mer.

Ce matin, j’ai rejoint un groupe de délégués autochtones des régions côtières du Canada, de Fidji et de Norvège pour une discussion matinale. Leur présence semble différente des conférences océaniques précédentes – plus centrale, moins symbolique.

« Nos communautés ont vécu en équilibre avec l’océan pendant des milliers d’années, » a expliqué Sarah Wolfson, membre de la Nation Haïda de la Colombie-Britannique. « Maintenant, nous voyons cette relation s’effondrer en une seule génération. Quand nous parlons de protection marine, nous parlons de survie culturelle. »

La science et la diplomatie lors de ces événements peuvent parfois sembler déconnectées de la réalité, mais les mots de Wolfson ancrent les abstractions dans l’expérience humaine. Les zones traditionnelles de récolte de crustacés de sa communauté ont été dévastées par l’acidification des océans et le réchauffement des eaux.

En traversant le hall d’exposition, je suis frappé par le contraste entre les présentations corporatives sophistiquées promouvant des initiatives d' »économie bleue » et les stands modestes des groupes de conservation locaux. Une présentation de l’organisation Global Fishing Watch démontre le suivi par satellite des navires de pêche illégale – une technologie qui révèle l’ampleur réelle de l’exploitation qui se déroule au-delà des eaux territoriales.

« Nous cartographions ce qui était auparavant invisible, » explique Emilio Garcia, un scientifique de données de l’organisation. Il me montre une visualisation en accéléré de l’activité de pêche dans le Pacifique qui ressemble à une constellation d’étoiles – chaque lumière représentant un navire qui épuise potentiellement des populations de poissons déjà en difficulté.

L’objectif central de la conférence est la mise en œuvre du Traité de la haute mer, adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2023 après près de deux décennies de négociations. Le traité crée un cadre juridique pour établir des zones marines protégées dans les eaux internationales – qui constituent près des deux tiers des océans mondiaux mais ont historiquement manqué de structures de gouvernance.

« Nous avons enfin les outils juridiques, mais la question est de savoir si nous avons la volonté politique de les utiliser, » déclare Dr. Sylvia Earle, la légendaire biologiste marine, lorsque je parviens à lui parler quelques minutes entre les panels. À 88 ans, elle parle avec l’urgence de quelqu’un qui a été témoin du déclin de l’océan au cours d’une vie d’exploration.

Le Fonds mondial pour la nature a publié des données pendant la conférence montrant que moins de 3% des océans du monde sont efficacement protégés, malgré les engagements internationaux d’atteindre 30% d’ici 2030. L’écart entre l’ambition et la mise en œuvre reste stupéfiant.

Au déjeuner avec des délégués de diverses nations insulaires du Pacifique, la conversation tourne autour de la justice climatique. « Nos pays ont le moins contribué au changement climatique mais en subissent les pires effets à travers l’élévation du niveau de la mer et des tempêtes plus fortes, » dit Mere Tuivaga, vice-ministre de Fidji pour le changement climatique. « Nous avons besoin de plus que des mots de la part des grands émetteurs. »

L’après-midi est consacré aux négociations sur les mécanismes de financement pour la conservation marine. Les discussions sont techniques mais conséquentes – sans financement dédié, même les objectifs de protection les plus ambitieux restent théoriques.

Plusieurs pays annoncent de nouveaux engagements financiers. La Norvège promet 300 millions de dollars pour une initiative de carbone bleu visant à protéger et restaurer les prairies d’herbiers marins, les marais salants et les forêts de mangroves – des écosystèmes qui séquestrent le carbone à des taux jusqu’à cinq fois supérieurs aux forêts tropicales, selon des recherches publiées dans Frontiers in Marine Science.

Le ministre canadien des Pêches et des Océans annonce l’expansion de son réseau d’aires marines protégées, en se concentrant sur les zones identifiées par les communautés autochtones comme culturellement significatives. Cette approche représente une évolution vers une cogestion qui reconnaît les connaissances écologiques traditionnelles aux côtés de la science occidentale.

À la fin de la journée, je rejoins un petit groupe de participants à la conférence sur le rivage. La marée est basse, exposant des mares rocheuses grouillantes de vie – étoiles de mer, anémones et petits crabes adaptés aux rythmes de cette côte depuis d’innombrables générations.

Une biologiste marine de l’Université de Brest qui dirige cette excursion improvisée indique une mare où les moules ont visiblement diminué par rapport aux références historiques. « Cela se produit partout, » dit-elle doucement. « L’océan nous envoie des messages. La question est de savoir si nous les écoutons. »

Les sessions de demain se concentreront sur la pollution plastique et le traité mondial sur les plastiques nouvellement négocié. Avec environ 11 millions de tonnes métriques de plastique entrant dans l’océan chaque année selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, cette question fait le pont entre la protection environnementale, la santé publique et les préoccupations économiques.

Alors que la nuit tombe sur Brest, le centre de conférence s’illumine d’activités – événements parallèles, réceptions de réseautage et négociations continues. L’océan au-delà disparaît dans l’obscurité, un rappel de combien reste inconnu sur le plus grand écosystème de la planète alors même que nous nous précipitons pour le protéger.

Ce qui ressort clairement de cette première journée, c’est que l’écart entre la compréhension scientifique et l’action politique continue de s’élargir. L’océan change plus vite que les systèmes de gouvernance ne peuvent réagir. Pourtant, la présence de jeunes délégués, de détenteurs de savoirs autochtones et de scientifiques engagés offre des lueurs d’espoir au milieu d’évaluations sobres.

Le chemin des promesses à la protection reste le défi central. Comme l’a dit un délégué lors de la plénière de clôture: « L’océan nous a toujours tout donné. Maintenant, il a besoin de quelque chose de notre part. »

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