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Media Wall News > Économie > Rapport sur les conflits de tarifs Canada-US 2024 concernant le champagne
Économie

Rapport sur les conflits de tarifs Canada-US 2024 concernant le champagne

Julian Singh
Last updated: mai 18, 2025 5:48 PM
Julian Singh
8 heures ago
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La guerre économique entre le Canada et les États-Unis continue de compliquer une relation commerciale déjà tendue, avec Ottawa qui maintient que la plupart des tarifs de représailles contre les produits américains restent fermement en place—contredisant ainsi un récent rapport économique très médiatisé.

Le ministre de l’Industrie François-Philippe Champagne a directement contesté les conclusions d’Oxford Economics qui suggéraient que le Canada avait discrètement supprimé la majorité de ses contre-tarifs sur les produits américains. Le rapport, qui a largement circulé dans les cercles politiques ces dernières semaines, affirmait que le Canada avait retiré les droits de douane sur environ 8,4 milliards de dollars d’importations américaines, représentant près de 83% de la valeur totale initialement ciblée.

« Ce n’est pas exact, » a déclaré Champagne aux journalistes après une réunion du cabinet mardi. « Nous avons maintenu nos contre-mesures. » Sa déclaration marque une correction publique inhabituelle d’une firme de recherche économique respectée dont les rapports influencent fréquemment tant les politiques gouvernementales que les décisions d’investissement du secteur privé.

La confusion découle de la réponse du Canada aux tarifs de l’ère Trump sur l’acier et l’aluminium canadiens, imposés en 2018 sous la justification controversée de « préoccupations de sécurité nationale »—une décision qui a envoyé des ondes de choc à travers les chaînes d’approvisionnement nord-américaines et laissé de nombreux fabricants canadiens en difficulté pour ajuster leurs modèles d’affaires.

Ottawa a répondu par des tarifs de représailles dollar pour dollar sur des produits américains allant de l’acier et l’aluminium aux biens de consommation comme les cartes à jouer, le sirop d’érable, et même le papier toilette. L’ensemble du programme visait environ 16,6 milliards de dollars d’exportations américaines vers le Canada.

Lorsque le président Biden est entré en fonction, beaucoup s’attendaient à une normalisation rapide des relations commerciales. Au lieu de cela, ce qui a suivi était un jeu d’échecs complexe de suppressions partielles et de modifications. En 2019, le Canada et les États-Unis ont conclu un accord pour lever certains tarifs, conduisant à la suspension de certaines contre-mesures.

Mais la relation commerciale est restée loin d’être harmonieuse. L’administration Biden a introduit une nouvelle série de droits sur le bois d’œuvre canadien—un irritant commercial permanent—et maintenu d’autres barrières commerciales qui ont frustré les exportateurs canadiens.

Marie Tremblay, directrice de politique commerciale à la Chambre de commerce du Canada, explique le paysage actuel: « Nous avons affaire à une mosaïque de suspensions et de suppressions de tarifs qui est extraordinairement difficile à naviguer pour les entreprises. Les compagnies qui s’ajustaient enfin à l’environnement post-ACEUM font maintenant face à cette couche supplémentaire d’incertitude. »

La contradiction entre l’évaluation d’Oxford Economics et la position du gouvernement canadien souligne l’opacité qui entoure souvent les négociations commerciales. Bien que certaines mesures aient pu être temporairement suspendues ou modifiées, le cadre juridique permettant de les réimposer reste intact—une distinction cruciale qui donne à Ottawa un levier dans les négociations en cours.

Les données économiques montrent l’impact réel de ces frictions commerciales. Statistique Canada a rapporté que les exportations canadiennes vers les États-Unis n’ont augmenté que de 2,3% au dernier trimestre, nettement en dessous de la moyenne trimestrielle pré-pandémique sur 5 ans de 3,7%. Pendant ce temps, les secteurs directement touchés par les tarifs—particulièrement la transformation de l’aluminium et la fabrication d’acier spécialisé—ont vu des décisions d’investissement retardées ou complètement annulées.

Jean-François Bélanger, ancien sous-ministre adjoint aux Affaires mondiales Canada, note que la situation reflète un changement fondamental dans la façon dont le Canada aborde les relations commerciales avec son plus grand partenaire. « L’ère où l’on prenait l’accès au marché américain pour acquis est révolue, » m’a confié Bélanger lors d’un entretien téléphonique. « Ce que nous voyons est une position canadienne plus affirmée qui reconnaît la nécessité de moyens de dissuasion crédibles contre de futures mesures protectionnistes. »

Pour les entreprises canadiennes prises dans le feu croisé, les récits contradictoires créent des obstacles supplémentaires. « Nous entendons des membres qui ne savent tout simplement pas s’ils doivent intégrer ces tarifs dans leur planification à long terme, » explique Sophie Lavoie, qui dirige une association industrielle manufacturière au Québec. « Si Oxford Economics—avec leurs capacités de recherche—ne peut pas obtenir de clarté sur les tarifs réellement en vigueur, imaginez le défi pour un exportateur de taille moyenne. »

Le différend soulève également des questions sur la transparence de l’information dans le commerce international. Bien que les barèmes tarifaires soient techniquement des informations publiques, la réalité pratique du suivi des suspensions, modifications et exceptions crée une asymétrie d’information qui favorise généralement les grandes entreprises disposant de services dédiés à la conformité commerciale.

Les deux pays ont de fortes incitations à minimiser les tensions commerciales. Le Canada dépend du marché américain pour environ 75% de ses exportations, tandis que les chaînes d’approvisionnement intégrées signifient que les perturbations se répercutent rapidement des deux côtés de la frontière. Les processus de fabrication juste-à-temps, particulièrement dans le secteur automobile, laissent peu de place aux retards douaniers ou aux paiements de droits inattendus.

Alors que les négociations se poursuivent à huis clos, la contradiction entre l’évaluation d’Oxford Economics et l’affirmation de Champagne rappelle que les relations commerciales—même entre les partenaires commerciaux les plus proches au monde—restent soumises aux calculs politiques et au positionnement stratégique.

Pour l’instant, les exportateurs canadiens seraient bien avisés de procéder avec prudence, en supposant que la plupart des contre-mesures restent en place jusqu’à preuve définitive du contraire. Les coûts liés à l’hypothèse que les tarifs ont été supprimés, pour ensuite faire face à des droits inattendus à la frontière, l’emportent largement sur l’avantage concurrentiel de prix légèrement inférieurs.

Bien que l’impact économique immédiat de ce désaccord particulier puisse être limité, il souligne une vérité plus profonde sur les relations Canada-États-Unis en 2024: l’époque où l’on prenait l’intégration économique continentale pour acquise a cédé la place à une approche plus prudente, basée sur la vérification, qui reconnaît le potentiel de changements soudains de politique, quelle que soit l’administration au pouvoir à Washington.

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