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Économie

Décision sur le taux d’intérêt de la Banque du Canada en juin 2024 face à l’inflation et à l’incertitude commerciale

Julian Singh
Last updated: juin 4, 2025 6:24 PM
Julian Singh
2 jours ago
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Comme largement prévu, la Banque du Canada a maintenu aujourd’hui son taux d’intérêt directeur à 4,5%, marquant ainsi le quatrième maintien consécutif depuis la réduction d’un quart de point en janvier. Bien que les signaux économiques pointaient vers un potentiel assouplissement, la volatilité persistante de l’inflation et les tensions commerciales émergentes avec les États-Unis ont créé une atmosphère de prudence à la banque centrale.

Cette décision intervient alors que les Canadiens continuent de ressentir la pression des coûts d’emprunt élevés, avec des paiements hypothécaires moyens en hausse de près de 29% par rapport aux niveaux d’avant la pandémie, selon les données de RateHub.ca. Pour un propriétaire typique avec une hypothèque à taux variable de 500 000$, cela se traduit par environ 940$ de dépenses mensuelles supplémentaires.

« La Banque a signalé sa volonté de réduire les taux, mais elle attend clairement des données d’inflation plus cohérentes, » explique Beata Caranci, économiste en chef à la Banque TD. « Bien que l’inflation globale se soit modérée, les mesures sous-jacentes qu’ils surveillent de près sont restées tenaces. »

En effet, le gouverneur Tiff Macklem a adopté un ton mesuré dans ses remarques, reconnaissant les progrès dans la lutte contre l’inflation tout en soulignant les préoccupations persistantes. « Nous observons des signes encourageants dans la tendance générale de l’inflation, mais le parcours n’a pas été régulier, » a déclaré Macklem lors de la conférence de presse. « Combiné aux incertitudes commerciales émergentes, nous croyons que le maintien de notre position actuelle reste approprié. »

Cette décision survient dans un contexte de préoccupations renouvelées concernant d’éventuels tarifs américains suite aux récents décrets du président Biden ciblant divers produits importés. L’économie canadienne, dépendante des exportations, reste particulièrement vulnérable aux perturbations commerciales, avec environ 75% de nos exportations destinées aux marchés américains.

Pour les Canadiens ordinaires, le maintien du taux signifie une pression continue sur les budgets des ménages. Les taux d’intérêt moyens des cartes de crédit restent supérieurs à 20%, tandis que les lignes de crédit sur valeur domiciliaire se situent généralement autour de 7,95% – significativement plus élevés que la moyenne de 3,7% observée début 2022.

Le marché immobilier a réagi en conséquence. L’Association canadienne de l’immobilier rapporte que l’activité nationale des ventes de maisons a chuté de 12,4% sur douze mois, avec des prix moyens qui se stabilisent mais restent encore 15,8% en dessous du pic de février 2022 dans de nombreux marchés urbains.

« Ce que nous observons est une redéfinition des attentes des consommateurs, » note John Pasalis, président de Realosophy Realty à Toronto. « Les acheteurs se sont adaptés aux taux plus élevés, mais ils attendent plus de certitude avant de prendre des engagements financiers majeurs. »

Le rapport de politique monétaire accompagnant la décision a révisé à la baisse les prévisions de croissance du Canada pour 2024, de 1,5% à 1,2%, citant des dépenses de consommation et des investissements d’entreprises plus faibles que prévu. Cette perspective tiède s’aligne avec les derniers chiffres du PIB de Statistique Canada, qui montraient une croissance économique de seulement 1,7% au premier trimestre – en dessous des attentes consensuelles.

Pour les investisseurs et les participants au marché, l’attention se tourne maintenant vers la réunion de juillet, que de nombreux économistes considèrent comme une opportunité plus probable pour une réduction de taux. Les swaps indiciels au jour le jour prévoient actuellement environ 50 points de base d’assouplissement d’ici la fin de l’année, suggérant que les marchés anticipent deux réductions d’un quart de point avant 2025.

« La porte reste ouverte pour juillet, » suggère Stephen Brown, économiste adjoint en chef pour l’Amérique du Nord chez Capital Economics. « Mais la Banque veut clairement plus de preuves que les mesures d’inflation fondamentale évoluent constamment vers l’objectif de 2% avant d’agir. »

Le tableau de l’inflation reste complexe. Bien que l’inflation globale ait récemment baissé à 2,7%, contre 3,4% plus tôt cette année, les mesures préférées de la Banque concernant l’inflation fondamentale ont été plus persistantes. La moyenne des trois mesures d’inflation fondamentale de la Banque se situe à 2,8%, toujours au-dessus de leur objectif de 2%.

L’inflation des services, en particulier, continue de progresser fortement à 4,2%, stimulée par la croissance des salaires et les coûts liés au logement. Cela a compensé les progrès de l’inflation des biens, qui s’est largement normalisée après les perturbations de la chaîne d’approvisionnement durant la pandémie.

Pour les petites entreprises, cette décision sur les taux suscite des sentiments mitigés. La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante rapporte que 64% de ses membres citent les coûts d’intérêt comme une préoccupation majeure, mais beaucoup s’inquiètent également d’un potentiel ralentissement économique si les taux sont réduits trop agressivement.

« C’est un exercice d’équilibre pour les propriétaires d’entreprises, » explique Julie Kwiecinski, directrice des affaires provinciales pour l’Ontario à la FCEI. « Des taux élevés augmentent les coûts d’exploitation, mais ils veulent également une politique qui assure une stabilité économique à long terme. »

Pour l’avenir, la Banque du Canada se trouve à naviguer dans des eaux de plus en plus complexes. L’incertitude commerciale, les préoccupations concernant l’accessibilité au logement et l’inflation persistante des services créent des pressions concurrentes sur la politique monétaire.

La reprise économique post-pandémique continue mais reste fragile. Les derniers chiffres de l’emploi de Statistique Canada ont montré que le taux de chômage atteignait 6,1% en mai, son niveau le plus élevé depuis janvier 2022, suggérant que le marché du travail pourrait se détendre plus rapidement que prévu.

Pour les Canadiens qui planifient d’importantes décisions financières en 2024, le message semble clair : bien que des réductions de taux soient à venir, la voie à suivre sera graduelle et dépendante des données. Les spécialistes hypothécaires conseillent de plus en plus à leurs clients de se préparer à un cycle d’assouplissement lent plutôt qu’à des réductions dramatiques.

« Nous disons aux clients de s’attendre à des changements mesurés, » déclare Samantha Brookes, PDG de Mortgages of Canada. « Les taux élevés d’urgence sont probablement derrière nous, mais l’époque des coûts d’emprunt ultra-bas ne reviendra pas de sitôt. »

La prochaine annonce de taux d’intérêt de la Banque du Canada est prévue pour le 24 juillet 2024, avec une mise à jour complète des perspectives économiques qui suivra en octobre.

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