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Media Wall News > Économie > Le déclin de l’investissement commercial au Canada suscite des préoccupations économiques
Économie

Le déclin de l’investissement commercial au Canada suscite des préoccupations économiques

Julian Singh
Last updated: octobre 23, 2025 12:23 PM
Julian Singh
5 heures ago
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J’ai délaissé ma chronique technologique habituelle cette semaine pour aborder un sujet qui empêche nos économistes de dormir : le problème d’investissement des entreprises au Canada. Et croyez-moi, ce n’est pas joli à voir.

Le mois dernier, j’ai rencontré Karen, directrice d’une usine de fabrication à Mississauga, qui venait d’abandonner un projet de modernisation d’équipement de 3,5 millions de dollars. « Les chiffres ne fonctionnent tout simplement pas en ce moment, » m’a-t-elle expliqué, pointant vers des tableurs montrant l’escalade des coûts d’emprunt. Son histoire n’est pas unique.

L’investissement des entreprises au Canada stagne depuis des années, mais les données économiques récentes montrent que nous sommes passés d’une situation préoccupante à un territoire de crise. Selon le Forum des politiques publiques, l’investissement des entreprises a chuté de façon stupéfiante de 20 % depuis 2014, mesuré en pourcentage du PIB. Plus troublant encore, le Canada se classe dernier parmi les 34 économies avancées suivies par l’OCDE en matière de croissance des investissements des entreprises au cours de la dernière décennie.

« Nous assistons essentiellement à une crise cardiaque économique au ralenti, » explique Sean Speer, chercheur au Forum des politiques publiques et co-auteur d’un rapport détaillé sur cette crise d’investissement. « Quand les entreprises cessent d’investir dans leur expansion, les gains de productivité disparaissent et la croissance économique future s’étrangle. »

La sécheresse des investissements s’étend à de nombreux secteurs. La fabrication, les ressources naturelles, et même notre industrie technologique tant vantée montrent des symptômes. Alors que les États-Unis ont connu des investissements d’entreprises record en 2022, les sociétés canadiennes accumulent des réserves de trésorerie — ce que les économistes ont surnommé « l’argent mort. »

Les données de la Banque du Canada révèlent que les entreprises canadiennes détiennent environ 680 milliards de dollars en liquidités, soit près de 30 % du PIB annuel du Canada. C’est du capital qui n’est pas investi dans la productivité future de notre économie.

Alors, qu’est-ce qui explique cette grève des investissements? Il n’y a pas de coupable unique, mais plutôt un parfait concours de circonstances.

D’abord, le fardeau réglementaire du Canada est devenu de plus en plus complexe et imprévisible. Les approbations de projets dans des secteurs allant de l’énergie aux transports peuvent prendre des années de plus que dans les juridictions concurrentes. Un dirigeant minier qui a parlé sous couvert d’anonymat a été direct : « Pourquoi investir ici quand je peux faire approuver un projet similaire en moitié moins de temps ailleurs? »

Ensuite, les pénuries persistantes de compétences amènent les entreprises à remettre en question leurs plans d’expansion. Les enquêtes de Statistique Canada montrent constamment que l’incapacité à trouver des travailleurs qualifiés figure parmi les principales préoccupations des dirigeants d’entreprises envisageant des investissements de croissance.

Troisièmement, les taux d’intérêt plus élevés ont radicalement changé le calcul des investissements. Bien que les hausses agressives de taux de la Banque du Canada aient été nécessaires pour combattre l’inflation, elles ont rendu le seuil de rentabilité des nouveaux investissements nettement plus élevé. Des projets financièrement viables à 2 % d’intérêt s’effondrent souvent à 5-6 %.

Les implications sur la productivité sont particulièrement inquiétantes. L’écart de productivité du Canada avec les États-Unis s’est élargi à près de 25 % — ce qui signifie que le travailleur canadien moyen produit environ trois quarts de la production économique de son homologue américain. Sans investissement significatif dans l’automatisation, la technologie et les compétences, cet écart ne fera que s’élargir.

« L’investissement est le pont entre l’économie d’aujourd’hui et la prospérité de demain, » note Carolyn Wilkins, ancienne première sous-gouverneure à la Banque du Canada. « Quand les entreprises ne construisent pas ce pont, nous avons un problème structurel, pas seulement cyclique. »

Certaines industries ont résisté à la tendance. L’énergie propre a connu des investissements croissants, avec près de 13 milliards de dollars engagés dans de nouveaux projets en 2023. Mais cette histoire positive reste l’exception plutôt que la règle.

Le gouvernement fédéral a tenté de résoudre ce problème par des initiatives comme le Fonds de croissance du Canada et l’expansion des crédits d’impôt pour la recherche scientifique. Cependant, les chefs d’entreprise avec qui j’ai parlé suggèrent que ces mesures n’abordent pas les défis fondamentaux liés à la complexité réglementaire et à la compétitivité économique.

« Les incitatifs fiscaux sont utiles, mais ils ne répondent pas à la question fondamentale de savoir si le Canada est un endroit globalement compétitif pour déployer du capital, » explique Michael Denham, ancien PDG de la Banque de développement du Canada.

Les réponses provinciales ont varié. L’Alberta a agressivement réduit les impôts des sociétés et la paperasserie pour stimuler l’investissement, tandis que l’Ontario s’est concentré sur des stratégies sectorielles dans des domaines comme la fabrication de véhicules électriques. Les résultats restent mitigés, avec des disparités régionales significatives en matière d’investissement.

De mes conversations avec des dizaines de chefs d’entreprise à travers le pays, ce qui ressort clairement, c’est que la confiance est devenue un facteur critique. Les entreprises n’investissent pas lorsqu’elles manquent de confiance dans la demande future, la prévisibilité réglementaire ou la stabilité économique.

Pour les Canadiens ordinaires, cette sécheresse d’investissement a des conséquences réelles. Lorsque les entreprises n’investissent pas dans des équipements et technologies améliorant la productivité, la croissance des salaires stagne. Lorsque les entreprises choisissent de se développer ailleurs, la création d’emplois en souffre. Et lorsque les installations existantes vieillissent sans remplacement, notre compétitivité économique s’érode progressivement.

J’ai repris contact avec Karen de l’usine de Mississauga avant de terminer cet article. Elle attend toujours le bon moment pour lancer cette modernisation d’équipement. « Nous voulons croître ici, » m’a-t-elle dit. « Mais pour l’instant, les chiffres et l’incertitude ne le permettent tout simplement pas. »

Tant que le Canada ne résoudra pas son casse-tête d’investissement, des histoires comme la sienne continueront à se multiplier – et notre avenir économique restera en question.

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