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Santé

Un couple local renforce le don pour la santé mentale à Sudbury

Amara Deschamps
Last updated: mai 26, 2025 6:09 PM
Amara Deschamps
7 jours ago
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J’ai approché la porte de la maison familiale des Grossi avec deux réflexions en tête : la rareté des dons philanthropiques majeurs pour les services de santé mentale, et le caractère profondément personnel de tels dons. Le ciel gris de décembre planait bas sur Sudbury lorsque Frank Grossi m’a accueilli avec une poignée de main chaleureuse, sa femme Melynda apparaissant quelques instants plus tard avec du thé.

« Ce n’est pas une question de reconnaissance, » m’a confié Melynda, en s’installant dans leur salon où des photos de famille ornent les murs. « Il s’agit de s’assurer que d’autres familles ne traversent pas ce que nous avons vécu. »

Les Grossi ont récemment fait un don de 500 000 $ aux services d’intervention en situation de crise de santé mentale de Sudbury, l’un des plus importants dons privés jamais reçus par le programme. Derrière cette générosité se cache une histoire de perte qui leur noue encore la gorge lorsqu’ils en parlent.

Leur fils Michael s’est suicidé en 2016 à l’âge de 27 ans après avoir lutté contre la dépression pendant des années. Il avait été un brillant étudiant en génie, un passionné de hockey, quelqu’un dont le sourire pouvait illuminer une pièce – des descriptions qui jaillissent tandis que ses parents me montrent des photographies.

« Le système l’a laissé tomber, » affirme Frank, ses mains se resserrant autour de sa tasse. « Nous avons appelé des lignes de crise. Nous avons attendu dans les urgences. Nous avons tout essayé, mais les temps d’attente se comptaient en mois, et les services d’urgence n’étaient pas équipés pour les crises de santé mentale. »

Selon le Centre de toxicomanie et de santé mentale, un Canadien sur cinq souffre de maladie mentale au cours d’une année donnée, mais la santé mentale ne reçoit que 7 % des dollars consacrés aux soins de santé. Dans le Nord de l’Ontario, ces défis sont amplifiés par la géographie, les services spécialisés limités et les pénuries de personnel.

Le Dr Rayudu Koka, directeur clinique de la santé mentale et des dépendances à Health Sciences North, explique que le don des Grossi contribuera à transformer l’intervention en situation de crise. « Ce financement nous permet de créer une équipe mobile d’intervention en situation de crise avec une formation spécialisée qui peut intervenir directement dans la communauté plutôt que de voir les gens aboutir aux urgences où l’environnement lui-même peut aggraver la détresse. »

Le don financera une formation spécialisée pour les premiers intervenants et le personnel d’urgence, créera une clinique de soins urgents dédiée à la santé mentale et soutiendra un programme de soutien par les pairs composé de personnes ayant une expérience vécue.

J’ai rencontré les Grossi pour la première fois lors d’une collecte de fonds communautaire au printemps dernier, où ils ont parlé avec hésitation de leurs projets. « Nous n’étions pas prêts à nous exposer publiquement à ce moment-là, » explique Melynda. « Le deuil n’est pas linéaire. Certains jours, il semble impossible de parler de Michael, d’autres jours, j’ai l’impression de devoir crier son histoire sur tous les toits. »

Le couple, qui a bâti leur entreprise de construction à partir de rien au cours des trois dernières décennies, avait initialement prévu de faire le don anonymement. « C’est notre fille qui nous a convaincus d’y associer notre nom, » dit Frank. « Elle nous a dit que partager notre histoire pourrait aider d’autres familles à se sentir moins seules. »

Leur fille Emily nous rejoint brièvement, son bambin sur la hanche. « La lutte de mon frère n’était pas unique, » dit-elle. « Mais le silence qui l’entourait était assourdissant. Nous ne savions pas comment en parler à l’époque. Personne ne le savait. »

La Fondation Health Sciences North rapporte que tandis que les soins cardiaques et le traitement du cancer reçoivent régulièrement des dons importants, les programmes de santé mentale ont historiquement du mal à attirer des dons substantiels malgré les milliers de personnes qu’ils servent chaque année.

Cet écart de financement reflète une stigmatisation persistante, explique la Dre Catherine Zahn, ancienne PDG du Centre de toxicomanie et de santé mentale. « Lorsque les donateurs envisagent la philanthropie en matière de soins de santé, ils gravitent souvent vers des domaines où le succès du traitement est plus visible et concret. Les résultats en santé mentale peuvent être plus difficiles à mesurer et à communiquer. »

Le don des Grossi représente un changement dans ce modèle. Des dons similaires ont émergé à travers le Canada ces dernières années, notamment l’initiative Bell Cause pour la cause et l’engagement de 30 millions de dollars de la Fondation Slaight Family pour la santé mentale.

En traversant le centre-ville de Sudbury plus tard dans l’après-midi, je passe devant l’hôpital où la nouvelle clinique de soins urgents en santé mentale ouvrira ses portes l’année prochaine. Des équipements de construction sont déjà sur place – certains provenant de l’entreprise même des Grossi.

Au café Kuppajoe, je rencontre Serena Coleman, qui dirige un groupe local de soutien par les pairs pour les familles touchées par le suicide. « Le don des Grossi ne concerne pas seulement l’argent, » me dit-elle. « Il s’agit de validation. Lorsque des membres éminents de la communauté reconnaissent ouvertement l’importance de la santé mentale, cela érode la honte qui empêche les gens de chercher de l’aide. »

L’impact est déjà visible. Depuis l’annonce de leur don le mois dernier, Health Sciences North a reçu quinze contributions supplémentaires destinées aux services de santé mentale, allant de 500 $ à 50 000 $.

« Cela crée un effet d’entraînement, » affirme Maria Kohtakangas, présidente de la Fondation Health Sciences North. « Les Grossi ont essentiellement donné la permission à d’autres de diriger leur philanthropie vers la santé mentale. »

De retour chez eux, Frank me montre les maillots de hockey de Michael, conservés dans des cadres. « Il aurait été gêné par toute cette attention, » dit-il avec un sourire triste. « Mais si cela aide ne serait-ce qu’une famille à obtenir de l’aide plus rapidement que nous… »

Melynda termine sa pensée : « Alors cela l’honore d’une manière qui compte vraiment. »

Alors que Sudbury se prépare pour un autre long hiver nordique, le don des Grossi offre plus que des programmes financés – il apporte la reconnaissance réconfortante que la santé mentale mérite la même attention, les mêmes ressources et la même compassion que tout autre défi de soins de santé. Et peut-être plus important encore, il nous rappelle que derrière chaque statistique se trouvent des familles dont les histoires méritent d’être entendues et guéries.

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