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Media Wall News > Économie > 5 Façons Dont la Protection Contre la Fraude Financière au Canada Échoue
Économie

5 Façons Dont la Protection Contre la Fraude Financière au Canada Échoue

Julian Singh
Last updated: juillet 9, 2025 12:08 PM
Julian Singh
2 semaines ago
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Le message texto semblait assez légitime : « Activité inhabituelle détectée sur votre compte ». Quelques instants plus tard, Melissa Chen, résidente de Toronto, parlait avec ce qu’elle croyait être le service antifraude de sa banque. En quelques heures, toutes ses économies avaient disparu.

« Ils connaissaient mon adresse, mes achats récents, tout », m’a confié Chen lors d’une récente entrevue. « Comment étais-je censée savoir que ce n’était pas vraiment ma banque ? »

L’histoire de Chen est devenue tristement courante à travers le Canada, où les pertes dues aux fraudes financières ont atteint 531 millions de dollars en 2022 selon le Centre antifraude du Canada. Ce chiffre ne représente probablement que 5 à 10 % des pertes réelles, car la plupart des fraudes ne sont pas signalées.

Bien que les institutions financières canadiennes vantent des protections solides pour les consommateurs, la réalité sur le terrain raconte une histoire différente. Après avoir parlé avec des victimes de fraude, des experts en cybersécurité et des défenseurs des consommateurs, j’ai identifié cinq lacunes critiques dans notre cadre de protection contre la fraude financière qui laissent les Canadiens vulnérables.

Premièrement, notre système de signalement fragmenté crée de la confusion lorsque les Canadiens ont le plus besoin de clarté. Les victimes doivent naviguer dans un labyrinthe d’institutions – police locale, Centre antifraude du Canada, institutions financières et agences d’évaluation du crédit – recevant souvent des conseils contradictoires. Ce réseau complexe peut retarder le temps de réponse critique.

« Les 48 premières heures sont cruciales pour récupérer les fonds », explique Vanessa Iafolla, chercheuse en crimes financiers à l’Université Saint Mary’s. « Mais la plupart des victimes passent ce temps à essayer de déterminer qui appeler en premier. »

L’Agence de la consommation en matière financière du Canada offre des conseils, mais n’a pas l’autorité pour obliger les banques à rembourser les victimes. Cela crée un écart important en matière de responsabilité par rapport à des pays comme le Royaume-Uni, où le Service de l’ombudsman financier peut ordonner une indemnisation.

Deuxièmement, la norme du « consommateur raisonnable » appliquée par les banques crée un fardeau injuste. Les institutions financières refusent fréquemment le remboursement en affirmant que les victimes auraient dû reconnaître les signes avant-coureurs – même si les escrocs déploient des tactiques de plus en plus sophistiquées.

Prenez la technologie de « spoofing », qui permet aux fraudeurs de faire apparaître des appels comme provenant de numéros de téléphone bancaires légitimes. Lorsque James Wong, résident de Vancouver, a reçu un appel affichant le numéro réel du service clientèle de sa banque, il avait peu de raisons de se méfier.

« La banque m’a dit que j’aurais dû vérifier en raccrochant et en les rappelant », a déclaré Wong. « Mais quand vous voyez le numéro réel de votre banque sur votre téléphone, pourquoi douteriez-vous ? »

Troisièmement, les réglementations canadiennes n’ont pas suivi l’évolution des menaces. Bien que la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes ait été mise à jour en 2021, elle se concentre principalement sur la conformité institutionnelle plutôt que sur la protection des consommateurs.

L’Association des banquiers canadiens évoque des mesures volontaires comme leur Code de conduite pour la prestation de services bancaires aux aînés. Cependant, Donna Borden du groupe de défense des consommateurs ACORN Canada soutient que ces cadres volontaires manquent de mordant.

« L’autorégulation ne fonctionne pas », m’a dit Borden. « Nous avons besoin de règles de remboursement obligatoires comme en Europe, où les banques doivent rembourser les transactions non autorisées à moins qu’elles puissent prouver la négligence du client. »

Quatrièmement, nos initiatives d’éducation financière manquent leur cible en mettant l’accent sur la responsabilité individuelle plutôt que sur les protections systémiques. Les campagnes gouvernementales se concentrent fréquemment sur la détection des arnaques plutôt que sur les problèmes structurels qui rendent la fraude rentable.

« Ce n’est pas que les Canadiens sont financièrement analphabètes », note l’éducateur en finances personnelles Preet Banerjee. « Même des investisseurs sophistiqués peuvent être victimes. Le problème est que notre système place le fardeau de la prévention de la fraude presque entièrement sur les consommateurs plutôt que sur les institutions. »

Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a récemment émis des directives renforcées en matière de cybersécurité pour les banques, mais celles-ci se concentrent sur la résilience institutionnelle plutôt que sur la protection des consommateurs.

Enfin, l’infrastructure de paiement numérique du Canada manque de garanties de vérification suffisantes. Les virements Interac, une fois envoyés, sont presque impossibles à rappeler – contrairement aux systèmes au Royaume-Uni et en Australie qui incluent des périodes d’attente de confirmation pour les virements importants.

Ryan Duquette, ancien enquêteur en fraude et directeur de la pratique de cybersécurité de RSM Canada, estime que les initiatives de modernisation des paiements du Canada devraient prioriser la protection des consommateurs parallèlement à l’efficacité.

« Nous construisons des systèmes de paiement plus rapides sans mesures équivalentes de prévention de la fraude », explique Duquette. « Les paiements en temps réel nécessitent une sécurité en temps réel. »

Certaines banques canadiennes ont commencé à mettre en œuvre des étapes de vérification améliorées, comme l’exigence de la Banque TD d’une confirmation secondaire pour les transactions dépassant certains seuils. Mais ces mesures restent incohérentes entre les institutions et les produits financiers.

Le budget fédéral de 2023 proposait des modifications à la Loi sur les banques pour renforcer la prévention de la fraude, mais des réglementations concrètes ne se sont pas matérialisées. Pendant ce temps, Statistique Canada rapporte que 46 % des Canadiens ont subi au moins une tentative de fraude financière en 2021.

L’Association des banquiers canadiens maintient que « les banques prennent des mesures importantes pour protéger leurs clients », citant leur investissement dans des systèmes sophistiqués de détection de fraude. Cependant, ils soulignent également que « les clients ont un rôle important à jouer » – un langage que les critiques disent déplacer la responsabilité loin des institutions.

À quoi pourrait ressembler une meilleure protection ? Le modèle britannique de remboursement conditionnel fournit un exemple, où les banques doivent rembourser les victimes de fraude par paiement autorisé sauf en cas de négligence manifeste du client.

Pour des Canadiens comme Melissa Chen, de telles protections auraient fait toute la différence. Sa banque a finalement remboursé la moitié de ses pertes après des demandes des médias, mais de nombreuses victimes n’ont pas cette chance.

« Le système suppose que les consommateurs peuvent être plus malins que des criminels professionnels », dit Chen. « Mais ce ne sont pas des amateurs – ce sont des opérations organisées avec des technologies sophistiquées et des tactiques psychologiques. »

Alors que le Canada évolue vers un écosystème financier plus numérique, les lacunes dans notre cadre de protection contre la fraude deviennent de plus en plus conséquentes. Jusqu’à ce que les réglementations rattrapent la réalité de la fraude financière moderne, les Canadiens continueront à supporter les coûts financiers et émotionnels d’un système qui échoue trop souvent à protéger ceux qu’il prétend défendre.

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