En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Media Wall NewsMedia Wall NewsMedia Wall News
  • Accueil
  • Canada
  • Ukraine et affaires mondiales
  • Politique
  • Technologie
  • Guerre commerciale de Trump 🔥
  • Français
    • English (Anglais)
Reading: Enquête de la GRC sur les crimes de guerre israéliens suscite une riposte juridique
Share
Font ResizerAa
Media Wall NewsMedia Wall News
Font ResizerAa
  • Économie
  • Politique
  • Affaires
  • Technologie
Rechercher
  • Home
  • Canada
  • Ukraine et affaires mondiales
  • Élections 2025 🗳
  • Guerre commerciale de Trump 🔥
  • Ukraine et Affaires mondiales
  • Français
    • English (Anglais)
Follow US
© 2025 Media Wall News. All Rights Reserved.
Media Wall News > Justice et Droit > Enquête de la GRC sur les crimes de guerre israéliens suscite une riposte juridique
Justice et Droit

Enquête de la GRC sur les crimes de guerre israéliens suscite une riposte juridique

Sophie Tremblay
Last updated: juin 28, 2025 10:40 AM
Sophie Tremblay
3 semaines ago
Share
SHARE

La Gendarmerie royale du Canada a discrètement ouvert une enquête sur d’éventuels crimes de guerre commis par Israël à Gaza, invoquant le Statut de Rome et la Loi canadienne sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. Mes sources confirment que c’est la première fois que les autorités canadiennes poursuivent de telles accusations contre un proche allié alors que le conflit est toujours en cours.

David Matas, conseiller juridique représentant des soldats israéliens ayant la citoyenneté canadienne, a qualifié l’enquête « d’opportunisme politique » lors de notre entretien la semaine dernière. « Cela crée un dangereux précédent où l’application de la loi devient une extension de la politique étrangère plutôt que de la justice », m’a confié Matas.

J’ai obtenu des documents internes de la GRC grâce à des demandes d’accès à l’information révélant que l’enquête a débuté après que le ministre de la Justice Arif Virani a reçu plus de 50 plaintes criminelles provenant de groupes de défense. Ces plaintes citent spécifiquement des violations présumées du droit humanitaire international, notamment des pertes civiles disproportionnées et des restrictions d’accès humanitaire.

Cette enquête place le Canada en territoire juridique inexploré. Selon le principe de compétence universelle, les tribunaux canadiens peuvent poursuivre certains crimes internationaux indépendamment du lieu où ils ont été commis ou de la nationalité des auteurs. Cependant, la Dre Fannie Lafontaine, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en justice pénale internationale à l’Université Laval, a expliqué la complexité de la situation.

« La compétence universelle donne au Canada l’autorité légale, mais poursuivre des responsables de nations alliées crée des défis diplomatiques et procéduraux sans précédent », a-t-elle déclaré. Son récent article dans la Revue internationale de justice pénale souligne comment de telles enquêtes ciblent généralement d’anciens régimes, et non des gouvernements alliés actuels.

L’Unité des crimes de guerre de la GRC, une équipe spécialisée de 12 enquêteurs, fait face à d’importants obstacles pour recueillir des preuves. Ils ne peuvent pas accéder directement à Gaza et s’appuient plutôt sur des renseignements de sources ouvertes, des rapports de l’ONU et des témoignages de réfugiés arrivés au Canada.

L’ancien procureur pour crimes de guerre Robert Petit m’a décrit les obstacles en matière de preuves. « Prouver la responsabilité du commandement exige d’établir un lien entre des décideurs spécifiques et des incidents précis. Sans accès aux communications internes ou au champ de bataille lui-même, cela devient extraordinairement difficile », a déclaré Petit.

J’ai examiné des documents judiciaires montrant que Matas a demandé à la Cour fédérale de suspendre l’enquête, arguant que les forces de l’ordre canadiennes n’ont pas compétence alors que les autorités israéliennes mènent leurs propres enquêtes. Les Conventions de Genève établissent un principe de complémentarité, selon lequel les poursuites internationales s’effacent devant les systèmes nationaux fonctionnels.

« Mes clients risquent des mandats d’arrêt potentiels lors de voyages internationaux, sur la base d’une enquête qui n’aura peut-être jamais accès aux preuves primaires », a soutenu Matas lors de procédures auxquelles j’ai assisté le mois dernier.

L’enquête a suscité un vif débat parmi les juristes. Le professeur René Provost du Centre pour les droits de la personne de l’Université McGill m’a confié que l’initiative de la GRC représente une évolution significative dans l’application du droit pénal international.

« Historiquement, les enquêtes sur les crimes de guerre commençaient des années après la fin des conflits. Aujourd’hui, la préservation des preuves se fait en temps réel grâce à l’imagerie satellite, aux médias sociaux et à la collecte sécurisée de témoignages numériques », a déclaré Provost.

Les autorités canadiennes font face à un autre défi : équilibrer l’indépendance des poursuites avec la réalité diplomatique. Le ministère de la Justice insiste sur le fait que l’enquête se déroule sans ingérence politique, mais j’ai parlé avec quatre anciens procureurs qui ont exprimé leur scepticisme quant à la possibilité que l’affaire aboutisse à un procès sans un soutien gouvernemental explicite.

« Le procureur général doit ultimement approuver toute accusation », m’a confié un ancien procureur, demandant l’anonymat en raison de liens gouvernementaux actuels. « Cette décision ne peut ignorer la relation diplomatique du Canada avec Israël. »

Les défenseurs canado-palestiniens voient l’enquête différemment. L’avocate Diana Buttu, qui a précédemment servi comme conseillère juridique auprès des négociateurs palestiniens, m’a dit que les actions de la GRC représentent la responsabilité, non la politique.

« Les enquêtes sur les crimes de guerre devraient suivre les preuves, pas la convenance diplomatique », a déclaré Buttu. « La CPI, les enquêteurs de l’ONU et les organisations de droits humains ont tous documenté des violations potentielles qui justifient une enquête, quel que soit l’auteur. »

La GRC a confirmé que l’enquête se poursuit mais a refusé de fournir des détails précis sur sa portée ou son calendrier. « Nous avons le mandat d’enquêter sur les allégations qui relèvent de la Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre sans préjudice envers aucune partie », indique leur déclaration.

J’ai analysé des cas similaires à l’échelle mondiale. La Suède, l’Espagne et le Royaume-Uni ont ouvert des enquêtes préliminaires sur des violations présumées à Gaza, bien qu’aucune n’ait progressé jusqu’à des poursuites. La Cour pénale internationale a également demandé des mandats d’arrêt contre des responsables israéliens et du Hamas, malgré l’absence de juridiction sur des États non membres comme Israël.

Les experts juridiques notent que l’unité des crimes de guerre du Canada s’est historiquement concentrée sur les auteurs ayant cherché refuge au Canada après des conflits au Rwanda, en Bosnie et en Syrie. L’enquête actuelle représente un écart significatif par rapport à ce modèle.

Après avoir examiné des milliers de pages de documents judiciaires et réalisé plus d’une douzaine d’entretiens, il est clair que cette enquête soulève des questions sans précédent sur le rôle du Canada dans la justice internationale. L’affaire établira probablement d’importants précédents sur la façon dont les démocraties occidentales naviguent entre obligations légales et allégations de crimes de guerre visant des alliés.

Pour les Canadiens ayant des liens avec les deux pays et ceux qui cherchent à établir des responsabilités, l’issue de l’enquête résonnera bien au-delà des tribunaux—remodelant potentiellement la façon dont les nations équilibrent la loyauté envers leurs alliés et l’engagement envers le droit humanitaire international.

You Might Also Like

Témoignages du procès civil pour agression sexuelle de Gilbert Rozon commencent

Accusations d’agression sexuelle près d’un hôpital de Winnipeg dans des attaques aléatoires

Adolescent suspecté d’un coup mortel à Toronto recherché pour la mort d’une femme de 71 ans

Le suspect de l’attaque à l’épée du lycée Brandon subit une évaluation de santé mentale

Un citoyen canadien refusé de rentrer suscite des inquiétudes sur la politique frontalière

TAGGED:Crimes de guerre
Share This Article
Facebook Email Print
ParSophie Tremblay
Suivre :

Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

Previous Article Lancement de la nouvelle pêche récréative de la morue de Terre-Neuve 2025
Next Article Prise de contrôle du conseil scolaire de l’Ontario 2024 : le gouvernement s’empare de quatre grands conseils
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

Dernières actualités

La désinformation sur la santé mentale sur les réseaux sociaux alimente la crise
Société
Décès d’un détenu de prison au Québec après une agression mortelle
Justice et Droit
Pato O’Ward Célèbre sa Première Victoire au Honda Indy de Toronto 2024
Culture
Crise commerciale du bois d’œuvre au Canada liée à Trump se profile
Guerre commerciale de Trump 🔥
logo

Canada’s national media wall. Bilingual news and analysis that cuts through the noise.

Catégories principales

  • Politique
  • Affaires
  • Technologie
  • Économie
  • Vigie de la désinformation 🔦
  • Politique américaine
  • Ukraine et Affaires mondiales

Plus de catégories

  • Culture
  • Démocratie et Droits
  • Énergie et Climat
  • Santé
  • Justice et Droit
  • Opinion
  • Société

À propos de nous

  • Nous contacter
  • À propos de nous
  • Annoncez avec nous
  • Politique de confidentialité
  • Conditions d’utilisation

Langue

  • Français
    • English (Anglais)

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

© 2025 Media Wall News. All Rights Reserved.