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Société

Expert critique les écoles pilotes de la journée de développement professionnel au Nouveau-Brunswick

Daniel Reyes
Last updated: juin 23, 2025 11:40 PM
Daniel Reyes
4 semaines ago
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Je suis avec attention comment le système éducatif du Nouveau-Brunswick se retrouve encore une fois au centre d’un débat politique. Cette fois-ci, c’est un projet pilote qui transforme le fonctionnement des journées de développement professionnel dans 18 écoles de la province qui suscite des inquiétudes parmi les experts en éducation.

L’initiative, lancée par le ministre de l’Éducation Bill Hogan plus tôt cette année, permet aux écoles participantes de planifier le développement professionnel pendant les heures après l’école au lieu d’utiliser des journées d’enseignement complètes. À première vue, cela pourrait sembler une approche raisonnable pour maximiser le temps en classe. Après tout, qui ne voudrait pas que les élèves passent plus de temps avec leurs enseignants?

Mais lorsque j’ai parlé avec Paul Bennett, directeur de Schoolhouse Consulting et chercheur de longue date en politique éducative, il a exprimé de sérieuses préoccupations concernant ce qu’il voit se dérouler.

« Ça ne tient tout simplement pas la route, » m’a confié Bennett lors de notre conversation la semaine dernière. « La qualité du développement professionnel est compromise. Les enseignants ont besoin de ce temps dédié pour collaborer, apprendre et améliorer leurs pratiques. »

La critique de Bennett porte sur une tension fondamentale dans la politique éducative – le débat quantité versus qualité. Bien que les élèves puissent gagner des jours supplémentaires en classe avec ce modèle, ces avantages pourraient être compromis si leurs enseignants ne disposent pas du temps nécessaire pour développer leurs compétences et stratégies pédagogiques.

Les données du ministère de l’Éducation montrent que les élèves du Nouveau-Brunswick reçoivent actuellement 183 jours d’enseignement comparativement à 194 en Ontario. Cet écart fait partie de la justification du gouvernement pour ce changement, mais les critiques soutiennent que cela passe à côté de l’objectif plus profond du développement professionnel.

« Le développement professionnel ne consiste pas simplement à cocher des cases, » a expliqué Sarah Thompson, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants du Nouveau-Brunswick. « Il nécessite une attention soutenue, une collaboration avec les collègues et un engagement significatif avec de nouvelles approches pédagogiques. Essayer de le faire après une journée complète d’enseignement ne crée pas les conditions propices à la croissance. »

Lors de ma visite à l’école intermédiaire Fredericton Sud, l’une des écoles pilotes, j’ai remarqué des réactions mitigées parmi le personnel enseignant. Certains appréciaient la continuité des semaines d’enseignement ininterrompues, tandis que d’autres se sentaient de plus en plus débordés.

« On s’attend à ce qu’on soit pleinement présents pour nos élèves toute la journée, puis qu’on maintienne le même niveau d’engagement pendant les sessions de perfectionnement qui se déroulent maintenant quand nous sommes déjà épuisés, » m’a confié un enseignant qui a demandé à rester anonyme par crainte de s’exprimer publiquement.

Le projet pilote arrive à un moment où les taux d’épuisement professionnel des enseignants préoccupent déjà les responsables de l’éducation partout au Canada. Un sondage de 2022 de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants a révélé que 70% des enseignants se disaient épuisés à la fin de la journée de travail, un chiffre qui précède cette nouvelle initiative.

Les parents à qui j’ai parlé dans toute la province ont également exprimé des sentiments partagés. Melissa Jardine, mère de deux élèves du primaire à Moncton, apprécie la constance dans la planification. « C’est certainement plus facile pour la garde d’enfants quand il n’y a pas de journées de congé aléatoires tout au long de l’année, » a-t-elle reconnu. « Mais je veux aussi que les enseignants de mes enfants aient ce dont ils ont besoin pour être à leur meilleur. »

Le ministère de l’Éducation maintient que les écoles participant au projet pilote recevront toujours la même quantité de temps de développement professionnel – juste répartie différemment. Le ministre Hogan a souligné que le projet est encore en cours d’évaluation.

« Nous nous engageons à écouter les commentaires de toutes les parties prenantes au fur et à mesure que ce projet pilote progresse, » a déclaré Hogan dans un communiqué de presse le mois dernier. « Notre objectif demeure de fournir aux élèves du Nouveau-Brunswick la meilleure éducation possible tout en soutenant le développement professionnel de nos enseignants. »

Cependant, Bennett reste peu convaincu que l’approche actuelle atteigne l’un ou l’autre de ces objectifs. « Quand on regarde les systèmes éducatifs performants dans le monde, ils investissent davantage dans le perfectionnement des enseignants, pas moins, » a-t-il noté. « La Finlande, Singapour – ces endroits comprennent que la qualité des enseignants est fondamentale pour la réussite des élèves. »

Le projet pilote doit se poursuivre jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours, le ministère prévoyant un examen complet avant de décider d’étendre ou non le programme à l’échelle provinciale.

Pour des enseignants comme Marc Deschamps, qui enseigne les mathématiques en 8e année dans une école participante, la préoccupation va au-delà de la commodité personnelle. « Le développement professionnel ne concerne pas seulement nous en tant qu’enseignants – il a un impact direct sur ce qui se passe dans nos salles de classe chaque jour, » a-t-il expliqué lors de notre discussion à un forum local sur l’éducation. « Quand on ne nous donne pas les bonnes conditions pour apprendre et grandir professionnellement, nos élèves en ressentent ultimement l’impact. »

Alors que cette expérience continue de se dérouler dans ces 18 écoles du Nouveau-Brunswick, la question fondamentale demeure: améliorons-nous vraiment l’éducation en intégrant plus de jours d’enseignement dans le calendrier, ou risquons-nous de la compromettre en sacrifiant la qualité du développement des enseignants?

C’est la question qui déterminera finalement si cette initiative devient une nouvelle norme provinciale ou si elle rejoindra la longue liste de projets pilotes éducatifs qui semblaient prometteurs sur papier mais n’ont pas réussi à apporter des améliorations significatives dans la pratique.

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ParDaniel Reyes
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Investigative Journalist, Disinformation & Digital Threats

Based in Vancouver

Daniel specializes in tracking disinformation campaigns, foreign influence operations, and online extremism. With a background in cybersecurity and open-source intelligence (OSINT), he investigates how hostile actors manipulate digital narratives to undermine democratic discourse. His reporting has uncovered bot networks, fake news hubs, and coordinated amplification tied to global propaganda systems.

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