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Canada

Grève des transports à Montréal 2025 met à l’épreuve la nouvelle loi sur le travail du Québec

Daniel Reyes
Last updated: novembre 4, 2025 8:26 AM
Daniel Reyes
6 heures ago
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Alors que l’air vif de novembre s’installe sur Montréal, un bras de fer de plus en plus tendu entre les travailleurs du transport et la Société de transport de Montréal (STM) a transformé les déplacements matinaux de la ville en un véritable champ de bataille politique.

Pour la troisième journée consécutive, les Montréalais se sont réveillés face à des stations de métro silencieuses et des abribus vides, forçant près de 1,4 million d’usagers quotidiens à trouver des solutions alternatives pour se déplacer dans la deuxième plus grande ville du Canada. La grève a métamorphosé les rues du centre-ville en stationnements improvisés et les trottoirs des quartiers en points de rencontre pour le covoiturage.

« Ça fait 22 ans que je prends le métro, » confie Claudine Beaumont, administratrice hospitalière qui marche désormais 40 minutes pour se rendre au travail. « Ce n’est pas seulement une question d’autobus qui ne roulent pas. C’est un test pour savoir si les travailleurs ont encore le droit à des moyens de pression significatifs au Québec. »

Ce qui rend cet arrêt des transports particulièrement important n’est pas seulement son ampleur, mais son timing. Cette interruption de travail marque le premier conflit majeur depuis l’entrée en vigueur du controversé Projet de loi 35 au printemps dernier, qui a élargi la définition des « services essentiels » pour inclure la majorité des opérations de transport en commun.

Cette législation, défendue par le gouvernement du Premier ministre François Legault, exige que les syndicats du transport maintiennent entre 60 et 80% des niveaux de service normaux pendant toute action de grève. Les dirigeants syndicaux contestent ces dispositions qu’ils considèrent comme une atteinte fondamentale à leurs droits de négociation collective.

Jean-François Lalonde, président du syndicat des travailleurs de la STM, n’a pas mâché ses mots en s’adressant hier à ses partisans devant la station Lionel-Groulx. « Il s’agit de plus que nos conventions collectives. C’est une question de savoir si le Québec respecte le droit constitutionnel des travailleurs de retirer leur main-d’œuvre quand les négociations échouent. »

La Cour supérieure du Québec doit entendre demain la demande d’urgence du syndicat, qui pourrait suspendre temporairement les dispositions sur les services essentiels pendant que la contestation constitutionnelle plus large se poursuit. Des experts juridiques suggèrent que l’affaire pourrait éventuellement atteindre la Cour suprême du Canada.

Entre-temps, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, se retrouve coincée entre des usagers frustrés et le principe de négociations de travail. « Nous respectons le processus de négociation collective, mais nous devons également nous assurer que les Montréalais puissent se rendre au travail, à l’école et à leurs rendez-vous médicaux, » a déclaré Plante aux journalistes hier devant l’Hôtel de Ville.

Derrière cette perturbation très visible des services se cache un conflit de travail complexe. Les travailleurs du transport réclament des augmentations salariales de 5% par an sur trois ans, citant une inflation qui a dépassé leurs revenus. L’offre finale de la STM avant la rupture des négociations comprenait des hausses de 2,8% avec quelques primes ponctuelles.

Mais les salaires ne sont pas le seul point d’achoppement. Les représentants syndicaux ont souligné des conditions de travail de plus en plus difficiles, notamment des pénuries de chauffeurs qui ont laissé certains opérateurs gérer des circuits avec des pauses minimales entre les quarts de travail.

Marie-Claude Dufour, analyste en transport à l’Université Concordia, estime que le conflit révèle des tensions plus profondes dans l’approche québécoise des services publics. « Nous constatons un décalage fondamental entre les ambitions de la province pour un transport en commun de classe mondiale et sa volonté d’investir dans les personnes qui font fonctionner ces systèmes. »

L’impact économique s’accumule rapidement. La Chambre de commerce de Montréal estime les pertes quotidiennes à 25 millions de dollars alors que les travailleurs arrivent en retard, les réunions sont reportées et les commerçants près des plaques tournantes du transport constatent de fortes baisses d’achalandage.

Pour les petits entrepreneurs comme Rafik Tadros, dont le café se trouve en face de la normalement animée station Mont-Royal, la grève ne pouvait pas tomber à un pire moment. « Novembre est déjà tranquille, et maintenant mon rush du matin a complètement disparu. Je suis en baisse de près de 70% cette semaine. »

Le ministre provincial du Travail a donné aux deux parties jusqu’à vendredi pour parvenir à un accord avant de nommer un médiateur spécial avec des pouvoirs élargis en vertu de la nouvelle législation. Cela pourrait potentiellement forcer un arbitrage obligatoire si certains délais ne sont pas respectés.

Les historiens du travail notent que la situation fait écho aux confrontations précédentes entre les gouvernements québécois et les syndicats du secteur public. Le professeur émérite Jacques Rouillard de l’Université de Montréal souligne : « Le Québec a historiquement utilisé la législation plutôt que la négociation pour résoudre les conflits du secteur public. Le Projet de loi 35 poursuit cette approche mais avec de nouvelles vulnérabilités constitutionnelles. »

L’opinion publique reste divisée. Un sondage Léger mené hier montre que 58% des Montréalais estiment que les services de transport essentiels devraient être maintenus pendant les grèves, tandis que 63% soutiennent également le droit des travailleurs du transport à faire grève pour de meilleures conditions.

Pour Sophie Tremblay, mère montréalaise qui coordonne maintenant un autobus pédestre de quartier pour amener les enfants à l’école primaire, la grève illustre un contrat social plus large. « Bien sûr, c’est gênant, mais on oublie que ce sont ces mêmes travailleurs qui ont continué à se présenter pendant la COVID quand tout le monde restait à la maison. »

Alors que les deux parties s’ancrent dans leurs positions, le résultat pourrait redéfinir les relations de travail dans l’ensemble du secteur public québécois pour les années à venir. Avec l’hiver qui approche et la patience qui s’amenuise, les Montréalais se demandent si cette grève représente le dernier souffle du pouvoir syndical traditionnel ou le début d’une nouvelle ère de résistance ouvrière aux contraintes législatives.

Pour l’instant, les stations silencieuses et les abribus vides témoignent du fait que, même à notre ère numérique, le mouvement des personnes à travers une ville demeure fondamental à son fonctionnement—et un puissant point de levier pour ceux qui rendent ce mouvement possible.

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ParDaniel Reyes
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Investigative Journalist, Disinformation & Digital Threats

Based in Vancouver

Daniel specializes in tracking disinformation campaigns, foreign influence operations, and online extremism. With a background in cybersecurity and open-source intelligence (OSINT), he investigates how hostile actors manipulate digital narratives to undermine democratic discourse. His reporting has uncovered bot networks, fake news hubs, and coordinated amplification tied to global propaganda systems.

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