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Media Wall News > Économie > L’impôt canadien sur les services numériques 2025 progresse pour les grandes entreprises technologiques
Économie

L’impôt canadien sur les services numériques 2025 progresse pour les grandes entreprises technologiques

Julian Singh
Last updated: juin 19, 2025 1:00 PM
Julian Singh
1 mois ago
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Alors que la ministre des Finances Chrystia Freeland reste ferme sur la mise en œuvre de la Taxe sur les Services Numériques du Canada ce janvier, le monde technologique se prépare à ce que certains appellent le changement fiscal le plus significatif pour les géants de la Silicon Valley opérant au nord de la frontière.

Le prélèvement de 3% visant les sociétés numériques étrangères générant plus de 20 millions de dollars de revenus annuels au Canada a suscité des réactions allant de l’opposition prévisible des entreprises à un soutien inattendu du secteur technologique canadien. Alors que les leaders américains de la tech mettent en garde contre d’éventuelles implications commerciales, les responsables canadiens maintiennent qu’il ne s’agit pas d’antagoniser les partenaires commerciaux, mais de remédier à un déséquilibre fondamental dans la façon dont la valeur numérique est imposée.

« C’est une question d’équité, » a déclaré hier le ministre de l’Industrie François-Philippe Champagne à Ottawa. « Les entreprises qui profitent des consommateurs et des données canadiennes devraient contribuer aux systèmes qui permettent leur succès ici. » Cette déclaration est intervenue après une réunion avec le secrétaire américain au Commerce où la taxe a été discutée parmi d’autres questions bilatérales.

La taxe, initialement proposée en 2021 mais reportée à plusieurs reprises, cible les revenus des places de marché en ligne, des plateformes de médias sociaux, de la publicité en ligne et des ventes de données utilisateurs. Ce qui rend l’approche canadienne distinctive est sa portée complète combinée à un seuil de revenus relativement élevé qui affecte principalement les géants technologiques établis plutôt que les acteurs émergents.

Les analystes financiers de RBC Marchés des Capitaux estiment que la taxe pourrait générer entre 3,4 et 4,1 milliards de dollars sur cinq ans, avec environ 70% provenant de seulement cinq entreprises: Meta, Alphabet, Amazon, Apple et Microsoft. Cependant, la banque note que ces chiffres représentent des « pourcentages négligeables » des revenus mondiaux de ces entreprises.

En coulisses, la résistance a été substantielle. Selon des documents obtenus par des demandes d’accès à l’information, les associations de l’industrie technologique ont tenu plus de 30 réunions avec des responsables canadiens depuis janvier, soutenant que la taxe pourrait entraîner des réductions de services ou des augmentations de prix pour les consommateurs canadiens.

« Nous avons entendu les avertissements concernant les coûts répercutés sur les consommateurs, » explique Vass Bednar, directrice exécutive du programme de maîtrise en politique publique de l’Université McMaster. « Mais ce sont largement des tactiques de négociation. La réalité est que ces plateformes ont besoin du marché canadien, et leurs stratégies de prix sont bien plus complexes que de simples modèles de transfert d’impôt. »

Ce qui est particulièrement intéressant, c’est la division émergente au sein même de la communauté technologique canadienne. Alors que les géants technologiques multinationaux s’opposent à la taxe, plusieurs fondateurs de technologies canadiennes ont exprimé un soutien qualifié.

« Il y a eu un terrain de jeu inégal pendant des années, » explique Michele Romanow, cofondatrice de Clearco et personnalité de Dragons’ Den. « Les startups canadiennes sont en concurrence avec des géants qui ont optimisé leurs structures fiscales à l’échelle mondiale alors que nous payons le plein tarif. Un certain rééquilibrage a du sens, bien que les détails de mise en œuvre soient extrêmement importants. »

La taxe canadienne arrive dans le cadre d’une vague mondiale d’initiatives de taxation numérique. Plus de 30 pays ont mis en œuvre ou annoncé des mesures similaires alors que les négociations internationales via l’OCDE continuent de faire face à des retards. La taxe sur les services numériques française, mise en œuvre en 2019, fournit peut-être la comparaison la plus pertinente, ayant survécu aux menaces initiales américaines de tarifs de représailles.

Les critiques soulignent les défis potentiels d’application. La taxe s’applique aux entreprises sans présence physique au Canada, soulevant des questions sur les mécanismes de conformité. Les responsables de Finances Canada insistent sur le fait qu’ils ont développé des systèmes de vérification robustes en collaboration avec les autorités fiscales internationales, bien que les détails restent confidentiels.

« Le vrai test sera de savoir si cela devient une monnaie d’échange dans des négociations commerciales plus larges ou si cela tient sur ses propres mérites, » affirme Peter Glossop, associé du groupe de concurrence et d’investissement étranger d’Osler. « Le moment de la mise en œuvre, juste après la fin d’un cycle électoral américain, n’était pas une coïncidence. »

Pour les consommateurs canadiens, les impacts immédiats pourraient être subtils. Bien que certains services puissent ajuster leurs prix, la dynamique concurrentielle des marchés numériques rend improbables des changements dramatiques. Plus significative sera la façon dont les revenus sont alloués, le gouvernement indiquant que les fonds soutiendront la création de contenu canadien et l’infrastructure numérique.

L’histoire derrière cette taxe révèle des tensions plus profondes dans la façon dont les gouvernements abordent la réglementation numérique. Elle représente la volonté croissante du Canada d’affirmer sa souveraineté dans la politique numérique malgré les frictions inévitables avec des partenaires commerciaux plus importants. Des tensions similaires ont émergé autour de la rémunération des nouvelles en ligne, de la réglementation de l’intelligence artificielle et des exigences de modération de contenu.

« Nous assistons à l’émergence d’un nationalisme économique numérique, » note Amanda Clarke, professeure associée à l’École de politique publique de l’Université Carleton. « Les pays sont de plus en plus disposés à remettre en question l’idée que les plateformes numériques devraient fonctionner sous des arrangements fiscaux exceptionnels simplement en raison de leurs modèles d’affaires sans frontières. »

Pour les Canadiens ordinaires, la question pratique est de savoir si la taxe atteindra son double objectif de génération de revenus et d’équité du marché sans déclencher de conséquences involontaires. La réponse dépendra non seulement de la mise en œuvre de la politique canadienne, mais aussi de la façon dont les géants technologiques répondront stratégiquement à cette nouvelle réalité.

À l’approche de la mise en œuvre, les responsables gouvernementaux et les dirigeants technologiques se préparent à une période d’ajustement. Ce qui est clair, c’est que le Canada est passé de la discussion à l’action en matière de fiscalité numérique, préparant le terrain pour ce qui pourrait être un moment charnière dans la façon dont les gouvernements du monde entier abordent la politique fiscale dans l’économie numérique.

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TAGGED:Fiscalité numériqueGéants technologiquesTaxe sur les Services Numériques
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