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Media Wall News > Économie > L’Inde impose un tarif de 30 % sur les pois jaunes canadiens
Économie

L’Inde impose un tarif de 30 % sur les pois jaunes canadiens

Julian Singh
Last updated: octobre 30, 2025 6:26 PM
Julian Singh
5 heures ago
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La nouvelle taxe indienne sur les pois jaunes canadiens menace nos agriculteurs

La taxe surprise de 30% imposée par l’Inde sur les pois jaunes canadiens risque de bouleverser l’une de nos exportations agricoles les plus fiables, à un moment particulièrement vulnérable pour les agriculteurs des Prairies. L’annonce, survenue sans avertissement hier, a provoqué une agitation chez les négociants en matières premières et a déjà déclenché une volatilité des prix sur les marchés où nos légumineuses sont depuis longtemps un aliment de base.

Pour Jacques Tremblay, agriculteur saskatchewanais, la nouvelle n’aurait pas pu arriver à un pire moment. « Nous avons déjà planté en fonction de la demande prévue, et l’Inde représente environ 40% de notre marché attendu pour les pois jaunes, » m’a-t-il confié par téléphone depuis sa ferme de 1200 hectares près de Saskatoon. « Ce ne sont pas juste des chiffres sur un tableau – c’est ainsi que des familles comme la mienne gagnent leur vie. »

Cette taxe marque un nouveau défi dans la relation commerciale canado-indienne déjà compliquée, qui s’est considérablement détériorée au cours des 18 derniers mois. Bien que les tensions diplomatiques entre Ottawa et New Delhi couvent depuis un certain temps, les exportations agricoles étaient jusqu’à présent restées relativement à l’abri des frictions géopolitiques.

Le ministère des Finances indien a justifié cette mesure comme nécessaire pour « protéger les producteurs nationaux et assurer la stabilité des prix » sur leur marché intérieur. Cependant, les responsables commerciaux canadiens soupçonnent que le moment choisi pourrait être motivé politiquement plutôt que par une nécessité économique. La production indienne de légumineuses a en fait augmenté de 7,8% par rapport à l’année précédente, selon l’Institut indien de recherche agricole.

Les pois jaunes représentent environ 1,1 milliard de dollars d’exportations canadiennes annuelles, l’Inde achetant historiquement entre 35 et 45% de cette production. Ces légumineuses sont transformées en farine, utilisées dans d’innombrables plats indiens et servent de source de protéines abordable pour des millions de personnes.

Marie-Claude Dumont, économiste agricole de l’Université du Manitoba, souligne les implications plus larges : « Cela crée un effet cascade dans notre secteur agricole. Les agriculteurs qui ont investi dans des équipements spécialisés pour les légumineuses ne peuvent pas pivoter rapidement, et les installations de stockage sont déjà presque à pleine capacité avec la récolte de la saison dernière. »

Cette taxe arrive également au moment où nos agriculteurs font face à d’autres pressions importantes – de la volatilité climatique à l’augmentation du coût des engrais. Les dépenses d’intrants agricoles ont grimpé de près de 18% depuis 2022, tandis que le revenu agricole net a stagné ou diminué dans de nombreuses régions.

Pour les consommateurs en Inde, cette taxe se traduira probablement par une hausse des prix alimentaires à un moment où l’inflation a déjà mis à rude épreuve les budgets des ménages. Le pois jaune est transformé en besan (farine de pois chiche) et utilisé dans tout, des collations salées aux sucreries consommées quotidiennement dans les foyers indiens.

Amir Singh, qui importe des produits agricoles canadiens par le biais de son entreprise basée à Mumbai, craint l’impact sur les consommateurs. « Les pois jaunes canadiens sont préférés pour leur qualité constante et leur teneur en protéines. Les alternatives domestiques ne peuvent pas entièrement satisfaire la demande, surtout pour les transformateurs alimentaires commerciaux qui ont besoin de fiabilité. »

L’Association canadienne des producteurs de légumineuses a déjà demandé des réunions d’urgence avec le gouvernement fédéral. Sa présidente, Geneviève Caron, a exprimé sa frustration quant à l’absence d’avertissement : « Nous comprenons le droit de chaque pays à gérer sa politique agricole, mais des relations commerciales stables nécessitent communication et prévisibilité. »

La taxe de 30% crée un problème mathématique immédiat pour nos exportations : avec des coûts d’expédition déjà compris entre 85 et 100 dollars par tonne métrique pour atteindre les ports indiens, le droit supplémentaire rend les pois canadiens nettement moins compétitifs que la production indienne nationale ou même les alternatives provenant de pays comme la Russie ou l’Ukraine.

Les marchés financiers ont réagi rapidement, les contrats à terme sur les pois jaunes chutant de près de 8% sur les bourses de matières premières. Les effets d’entraînement ont touché des secteurs agricoles connexes, les négociants anticipant que les agriculteurs pourraient délaisser la production de légumineuses au profit d’autres cultures comme le canola ou le blé, créant potentiellement une suroffre sur ces marchés.

Les analystes commerciaux soulignent que les options de recours du Canada sont limitées. Bien que la question pourrait théoriquement être portée devant l’Organisation mondiale du commerce, de tels différends prennent généralement des années à résoudre – beaucoup trop longtemps pour les agriculteurs confrontés à des difficultés économiques immédiates.

En attendant, les exportateurs canadiens recherchent frénétiquement des marchés alternatifs, le Vietnam, le Bangladesh et la Chine recevant une attention accrue. Cependant, ces marchés ne peuvent pas absorber le volume précédemment destiné à l’Inde sans concessions significatives sur les prix.

« C’est essentiellement comme un jeu de chaises musicales où soudainement un tiers des chaises ont été retirées, » explique Robert Leblanc, consultant en commerce. « Quelqu’un va rester debout, et en ce moment, il semble que ce soit nos agriculteurs canadiens. »

Le gouvernement fédéral s’est engagé à dialoguer immédiatement avec ses homologues indiens, mais compte tenu des récentes tensions diplomatiques, les attentes d’une résolution rapide restent faibles. Le ministre de l’Agriculture, Jean-Philippe Champagne, a publié une déclaration promettant « d’explorer toutes les options pour soutenir les producteurs touchés » mais s’est gardé d’annoncer des mesures de secours spécifiques.

En Saskatchewan, des agriculteurs comme Tremblay font face à des décisions difficiles. « On ne peut pas simplement arrêter la production comme une usine. Ce sont des plantes vivantes déjà en terre, et nous avons des paiements à effectuer sur des équipements spécifiquement conçus pour les légumineuses. »

Cette situation souligne comment le commerce agricole, malgré son caractère essentiel à la sécurité alimentaire mondiale, reste vulnérable aux vents contraires politiques et diplomatiques. Alors que nos pois jaunes canadiens restent dans des silos ou à bord de cargos destinés à des marchés soudainement moins rentables, le véritable coût de cette taxe se mesurera non seulement en dollars, mais en moyens de subsistance agricoles et en accessibilité alimentaire sur plusieurs continents.


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