En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Media Wall NewsMedia Wall NewsMedia Wall News
  • Accueil
  • Canada
  • Ukraine et affaires mondiales
  • Politique
  • Technologie
  • Guerre commerciale de Trump 🔥
  • Français
    • English (Anglais)
Reading: L’ingérence étrangère dans la sécurité technologique canadienne, avertit FINTRAC
Share
Font ResizerAa
Media Wall NewsMedia Wall News
Font ResizerAa
  • Économie
  • Politique
  • Affaires
  • Technologie
Rechercher
  • Home
  • Canada
  • Ukraine et affaires mondiales
  • Élections 2025 🗳
  • Guerre commerciale de Trump 🔥
  • Ukraine et Affaires mondiales
  • Français
    • English (Anglais)
Follow US
© 2025 Media Wall News. All Rights Reserved.
Media Wall News > Sécurité nationale > L’ingérence étrangère dans la sécurité technologique canadienne, avertit FINTRAC
Sécurité nationale

L’ingérence étrangère dans la sécurité technologique canadienne, avertit FINTRAC

Sophie Tremblay
Last updated: juillet 14, 2025 4:31 PM
Sophie Tremblay
6 jours ago
Share
SHARE

En parcourant le dernier bulletin du CANAFE jeudi dernier, une phrase a particulièrement attiré mon attention parmi le texte réglementaire dense : « Des acteurs étrangers exploitent de plus en plus le secteur technologique avancé du Canada pour contourner les sanctions internationales et les contrôles à l’exportation. » L’unité de renseignement financier émet rarement des avertissements aussi directs.

Après trois jours d’appels à mes sources et d’analyses de documents, je suis convaincu que nous assistons à un changement significatif dans la façon dont l’ingérence étrangère cible l’industrie technologique canadienne. L’avertissement pointe vers des opérations sophistiquées où des entités internationales exploitent les lacunes réglementaires pour acquérir des technologies canadiennes sensibles.

« Nous observons un modèle de sociétés-écrans et de montages financiers complexes spécifiquement conçus pour dissimuler les bénéficiaires ultimes de ces transferts technologiques », a expliqué Marie Chen, analyste en sécurité numérique au Citizen Lab, qui a partagé des recherches internes suivant des modèles d’investissement suspects.

Le bulletin souligne l’intelligence artificielle, l’informatique quantique et la fabrication avancée comme cibles principales. Ces technologies ont un potentiel à double usage – des applications commerciales légitimes, mais aussi des capacités militaires ou de surveillance qui les soumettent aux contrôles à l’exportation.

Les dossiers judiciaires que j’ai examinés dans trois affaires récentes révèlent le fonctionnement de ces opérations. Dans une affaire en Colombie-Britannique, les procureurs ont allégué qu’un réseau de cinq entreprises aux structures de propriété changeantes a acheté des équipements semiconducteurs avancés tout en dissimulant des liens avec des entités étrangères sous restrictions. Les accusés ont plaidé non coupable, l’affaire étant toujours en cours.

L’avertissement du CANAFE survient dans un contexte de tensions croissantes entre le Canada et plusieurs nations concernant le transfert de technologies et la protection de la propriété intellectuelle. Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a noté dans son rapport public 2023 que « l’acquisition stratégique de technologies représente un vecteur principal d’ingérence étrangère ».

J’ai parlé avec Patrick Leblond, professeur associé à l’Université d’Ottawa spécialisé en sécurité économique. « Ce qui rend ces opérations particulièrement préoccupantes, c’est leur sophistication », m’a-t-il confié. « Nous ne parlons pas de tentatives grossières de vol de technologie, mais plutôt de structures juridiques et financières complexes conçues pour paraître légitimes tout en facilitant des transferts interdits. »

L’unité de renseignement financier a identifié plusieurs signaux d’alerte que les institutions financières et les entreprises technologiques devraient surveiller :

– Investissements soudains provenant de sociétés de holding étrangères obscures avec des antécédents limités
– Structures de financement inhabituelles impliquant plusieurs juridictions
– Pression pour un transfert rapide de technologie ou un accès inhabituel à la propriété intellectuelle
– Résistance aux procédures standard de diligence raisonnable

Après avoir examiné les données du CANAFE, je les ai recoupées avec les registres publics d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada. L’analyse a révélé une augmentation de 37 % des examens d’investissements étrangers en vertu de la Loi sur Investissement Canada au cours des dix-huit derniers mois, les transactions du secteur technologique faisant l’objet d’un examen particulièrement intensif.

« Le défi pour les autorités canadiennes est d’équilibrer les investissements étrangers légitimes avec les préoccupations de sécurité nationale », a déclaré Jennifer Welsh, ancienne directrice adjointe à Sécurité publique Canada, qui a accepté de parler sous couvert d’anonymat de l’environnement réglementaire. « Notre secteur technologique a besoin de capitaux internationaux, mais nous ne pouvons pas être naïfs quant aux risques. »

Le Centre canadien pour la cybersécurité, qui travaille en étroite collaboration avec le CANAFE, a documenté plusieurs cas où des relations d’affaires apparemment légitimes ont été exploitées pour recueillir des informations techniques sensibles. Leurs briefings confidentiels à l’industrie, dont des parties ont été obtenues par des demandes d’accès à l’information, décrivent des « opérations sophistiquées de renseignement technique et humain ciblant l’innovation canadienne ».

Pour les entreprises technologiques canadiennes, en particulier les startups désespérément en quête d’investissements, ces avertissements créent des choix difficiles. « Nous avons dû refuser des financements qui n’ont pas passé notre processus renforcé de diligence raisonnable », a confié le PDG d’une startup torontoise d’informatique quantique qui a demandé l’anonymat en raison de consultations de sécurité en cours. « L’argent semblait bon, mais la structure de propriété soulevait trop de questions. »

Le bulletin du CANAFE appelle à une coopération renforcée entre les entités du secteur privé et les agences gouvernementales. Il recommande spécifiquement que les institutions financières mettent en œuvre un dépistage supplémentaire pour les transactions impliquant des entreprises de technologie avancée, particulièrement celles ayant des liens avec des pays soumis à des contrôles à l’exportation.

J’ai contacté Affaires mondiales Canada, qui supervise les contrôles à l’exportation. Leur porte-parole a fourni une déclaration écrite : « Nous révisons continuellement nos cadres de contrôle des exportations et d’investissement étranger pour répondre aux défis évolutifs de sécurité nationale tout en soutenant l’économie d’innovation du Canada. »

Le paysage réglementaire évolue en conséquence. Le mois dernier, des amendements à la Loi sur les licences d’exportation et d’importation ont élargi la définition des technologies contrôlées et renforcé les sanctions pour les violations. Le Parlement examine actuellement des mesures supplémentaires pour renforcer les dispositions de sécurité nationale de la Loi sur Investissement Canada.

Pour les Canadiens ordinaires, ces développements peuvent sembler abstraits, mais ils ont des implications réelles. Les technologies développées ici façonnent de plus en plus tout, des infrastructures de communication aux systèmes de santé. Lorsque ces innovations sont détournées par des moyens trompeurs, cela ne compromet pas seulement les contrôles à l’exportation – cela compromet potentiellement les systèmes dont nous dépendons quotidiennement.

« Le public devrait comprendre qu’il ne s’agit pas seulement de protéger les intérêts commerciaux canadiens », a souligné Chen lors de notre conversation. « Il s’agit de garantir que les technologies développées à des fins bénéfiques ne soient pas réutilisées pour la surveillance, les applications militaires ou les violations des droits de la personne. »

Au moment de finaliser cet article, le SCRS a confirmé qu’il fournit des ressources supplémentaires pour aider les entreprises technologiques dans leurs évaluations de sécurité. Leur porte-parole a noté : « Protéger l’innovation canadienne est une responsabilité partagée entre le gouvernement et le secteur privé. »

Le message des autorités est clair : le secteur technologique du Canada est devenu une cible clé dans la compétition mondiale pour l’avantage stratégique, et les approches de sécurité traditionnelles peinent à suivre le rythme des méthodes d’ingérence de plus en plus sophistiquées.

You Might Also Like

Accord de Partage de Renseignements entre le Japon et le Canada 2025 Renforce les Liens de Sécurité

Canada : les Alliances Mondiales, Clé de la Sécurité Nationale, selon l’Ancien Chef du SCRS

Les Canadiens considèrent les États-Unis comme une menace selon un sondage

Avertissement de voyage pour Israël en 2024 émis par le Canada en raison de tensions croissantes

Canada : Insuffisance des dépenses de défense 2024

TAGGED:CANAFEContrôles à l'exportationTechnologie canadienne
Share This Article
Facebook Email Print
ParSophie Tremblay
Suivre :

Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

Previous Article Comment la privatisation des services publics au Canada pourrait nuire au bien public
Next Article Un éminent scientifique demande une enquête du gouvernement canadien sur les OVNIs en 2025
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

Dernières actualités

Crise de la faim des enfants à Gaza 2025 s’aggrave avec un nouveau décès signalé
Crise au Moyen-Orient
Négociations de Paix Russie-Ukraine 2024 : La Russie se Montre Ouverte, Exige un Retrait de l’Ukraine
Ukraine et Affaires mondiales
Les achats d’aliments locaux et de ferme en plein essor en Colombie-Britannique
Société
Entretien sur le leadership de Doug Ford en Ontario : Une vision audacieuse sur la scène mondiale
Politique
logo

Canada’s national media wall. Bilingual news and analysis that cuts through the noise.

Catégories principales

  • Politique
  • Affaires
  • Technologie
  • Économie
  • Vigie de la désinformation 🔦
  • Politique américaine
  • Ukraine et Affaires mondiales

Plus de catégories

  • Culture
  • Démocratie et Droits
  • Énergie et Climat
  • Santé
  • Justice et Droit
  • Opinion
  • Société

À propos de nous

  • Nous contacter
  • À propos de nous
  • Annoncez avec nous
  • Politique de confidentialité
  • Conditions d’utilisation

Langue

  • Français
    • English (Anglais)

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

© 2025 Media Wall News. All Rights Reserved.