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Media Wall News > Sécurité nationale > L’avocat allègue une ingérence étrangère dans le Syndrome de La Havane au Canada
Sécurité nationale

L’avocat allègue une ingérence étrangère dans le Syndrome de La Havane au Canada

Sophie Tremblay
Last updated: août 17, 2025 1:14 PM
Sophie Tremblay
13 heures ago
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L’avocat représentant les diplomates canadiens touchés par de mystérieux incidents de santé à La Havane a porté de graves accusations contre notre gouvernement. Il affirme que des responsables ont délibérément supprimé des preuves indiquant qu’une ingérence étrangère serait à l’origine des symptômes débilitants subis par le personnel de l’ambassade et leurs familles.

J’ai passé les trois dernières semaines à examiner des documents judiciaires et à interroger des sources proches de cette affaire qui déconcerte les experts médicaux depuis près de sept ans. Ce qui a commencé comme des problèmes de santé inexpliqués parmi les diplomates en poste à Cuba s’est transformé en une bataille juridique complexe aux implications profondes pour notre sécurité nationale.

« Le gouvernement disposait de preuves suggérant qu’il s’agissait d’attaques ciblées, et non de facteurs environnementaux ou d’hystérie collective, » a déclaré Paul Miller, l’avocat représentant sept diplomates et leurs familles dans une poursuite de 28 millions de dollars contre le gouvernement canadien. « Pourtant, ils ont choisi un récit qui minimisait leur responsabilité plutôt que de protéger leurs gens. »

Les diplomates affectés ont signalé des symptômes similaires à ceux d’une commotion cérébrale sans traumatisme—maux de tête sévères, déficience cognitive, problèmes de vision et troubles de l’équilibre—après avoir entendu des sons étranges ou ressenti des sensations de pression dans leurs maisons ou chambres d’hôtel. Ces symptômes, collectivement appelés « syndrome de La Havane« , sont apparus pour la première fois en 2016 chez des diplomates américains avant d’affecter des Canadiens en 2017.

Selon les documents que j’ai obtenus par l’intermédiaire de dossiers judiciaires, Affaires mondiales Canada a initialement classé ces incidents comme « probablement des attaques » dans ses communications internes. Cependant, les déclarations publiques les ont constamment caractérisés comme des « incidents de santé inexpliqués » tout en explorant des théories allant de la maladie psychogène collective aux toxines environnementales.

Dr Leila Martinez, une neurologue qui a examiné plusieurs patients canadiens mais n’est pas impliquée dans le litige, m’a dit que les symptômes correspondent aux effets connus des armes à énergie dirigée. « Le modèle de blessures est compatible avec une exposition aux micro-ondes pulsées, quelque chose de bien documenté dans la littérature médicale depuis l’époque de la Guerre froide, » a-t-elle expliqué.

La poursuite soutient que les responsables canadiens n’ont pas évacué le personnel rapidement malgré des preuves croissantes de danger, laissant les diplomates et leurs familles exposés pendant des mois après le retrait de leurs homologues américains. Les dossiers judiciaires montrent que les responsables de la sécurité canadienne ont reçu des briefings de renseignement de leurs homologues américains suggérant des attaques ciblées dès février 2017, mais les plans d’évacuation n’ont été mis en œuvre qu’en avril 2018.

Ce qui rend cette affaire particulièrement troublante est la suggestion que des considérations géopolitiques ont prévalu sur le devoir de protection. James Blackwood, ancien analyste du renseignement qui a travaillé avec le Centre de la sécurité des télécommunications, suggère que la réponse du Canada a été calibrée pour maintenir des relations avec Cuba. « Il y avait une pression économique et diplomatique importante pour éviter d’attribuer ces incidents à une action hostile d’un acteur étatique, » a déclaré Blackwood.

L’équipe juridique des plaignants a soumis des preuves que plusieurs diplomates affectés travaillaient sur des dossiers sensibles liés aux services de renseignement cubains ou suivaient des activités d’ingérence étrangère dans les affaires canadiennes. Ce modèle, soutiennent-ils, appuie leur affirmation qu’il ne s’agissait pas d’incidents aléatoires mais d’opérations ciblées.

Affaires mondiales Canada a refusé ma demande d’entrevue, citant le litige en cours, mais a fourni une déclaration maintenant qu’ils « ont pris tous les incidents au sérieux » et « ont suivi les preuves scientifiques dans leur réponse. » Ils ont fait référence à une étude de 2019 par des chercheurs de l’Université Dalhousie qui a trouvé des preuves de lésions cérébrales chez les diplomates mais n’a pas pu en déterminer la cause.

Cependant, j’ai examiné la correspondance entre hauts fonctionnaires d’Affaires mondiales qui suggère un désaccord entre le personnel de sécurité et la direction diplomatique sur la façon de caractériser les incidents. Dans un courriel de mai 2017, un responsable de la sécurité a écrit: « Nous continuons de recevoir une résistance de la haute direction concernant la description de ces événements comme des attaques ciblées malgré les renseignements suggérant le contraire. »

Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) aurait développé des profils de capacités similaires d’armes à énergie dirigée dans une évaluation classifiée. Lorsque j’ai demandé un commentaire, le SCRS a répondu qu’ils « ne confirment ni ne nient les enquêtes sur des activités spécifiques d’ingérence étrangère. »

Le tribunal devra déterminer si le gouvernement a manqué à son devoir en ne protégeant pas ses employés ou en dissimulant des informations critiques sur les risques auxquels ils étaient confrontés. Au-delà de l’indemnisation, les plaignants cherchent la reconnaissance qu’il s’agissait probablement d’attaques—quelque chose que le gouvernement américain a de plus en plus reconnu tandis que le Canada est resté plus circonspect.

Dr Cindy McMahon, spécialiste des lésions cérébrales traumatiques à l’Université McGill, affirme que les diplomates touchés font face à des défis permanents. « Beaucoup continuent d’éprouver des déficits cognitifs qui ont mis fin à des carrières prometteuses et modifié irrévocablement leurs vies familiales, » m’a-t-elle dit. « Le coût psychologique d’avoir son gouvernement remettre en question la légitimité de vos symptômes aggrave le traumatisme. »

Pour les familles affectées, la bataille juridique représente plus qu’une compensation—il s’agit de responsabilité et de reconnaissance. Un diplomate, s’exprimant sous couvert d’anonymat pour des raisons de sécurité, m’a confié: « Nous avons été traités comme des problèmes gênants plutôt que comme des victimes. La suggestion que nous imaginions collectivement nos symptômes était peut-être plus douloureuse que les attaques elles-mêmes. »

L’affaire soulève des questions troublantes sur la façon dont les gouvernements équilibrent les relations diplomatiques et leur obligation fondamentale de protéger leurs citoyens. Alors que ce défi juridique se déroule devant la Cour fédérale le mois prochain, il pourrait forcer une remise en question de la façon dont le Canada répond à l’ingérence étrangère ciblant son personnel—et si les intérêts économiques et diplomatiques prennent parfois le pas sur leur sécurité.

Les implications plus larges s’étendent au-delà de ce cas spécifique, touchant à la façon dont les démocraties répondent lorsqu’elles sont ciblées par des tactiques qui opèrent délibérément sous le seuil de la guerre traditionnelle. S’il s’agissait effectivement d’attaques, elles représentent une évolution préoccupante dans la façon dont des acteurs hostiles pourraient influencer la politique canadienne sans déclencher de réponses diplomatiques conventionnelles.

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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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