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Media Wall News > Politique > Entretien sur le leadership de Doug Ford en Ontario : Une vision audacieuse sur la scène mondiale
Politique

Entretien sur le leadership de Doug Ford en Ontario : Une vision audacieuse sur la scène mondiale

Daniel Reyes
Last updated: juillet 20, 2025 12:32 PM
Daniel Reyes
6 heures ago
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Dans un rare entretien accordé à son bureau de Queen’s Park, le premier ministre Doug Ford a offert un aperçu de ce qu’on pourrait appeler la « Doctrine Ford » – une vision affirmée d’un Ontario à la fois indépendant au sein du Canada et déterminé à tracer sa propre voie sur la scène mondiale.

« Nous devons vraiment montrer nos muscles, » m’a confié Ford durant notre conversation, se penchant en avant sur sa chaise alors que la lumière de l’après-midi filtrait à travers les fenêtres donnant sur le terrain de l’assemblée législative. « Quand l’Ontario réussit, le Canada réussit. Mais nous ne pouvons pas attendre Ottawa pour tout. »

Les commentaires du premier ministre surviennent à un moment charnière. Alors que les tensions fédérales-provinciales mijotent concernant le financement des soins de santé et la politique climatique, Ford semble de plus en plus à l’aise à positionner l’Ontario comme un contrepoids à l’autorité fédérale – une position qui trouve écho auprès de sa base tout en soulevant des questions chez les experts constitutionnels.

« L’Ontario représente 40 pour cent de l’économie canadienne et 15 millions de personnes, » a souligné Ford, tapotant son bureau pour accentuer ses propos. « Nous sommes plus grands que la plupart des pays. Il est temps que nous agissions en conséquence. »

Derrière cette rhétorique musclée se cache un calcul pragmatique. Les récents sondages d’Abacus Data montrent que les Progressistes-Conservateurs de Ford maintiennent une modeste avance sur leurs rivaux malgré les défis en matière de soins de santé et d’abordabilité du logement. Selon David Coletto, PDG d’Abacus, « Ford a réussi à se positionner comme un défenseur des intérêts de l’Ontario, ce qui fonctionne bien à travers les lignes partisanes. »

La diplomatie interprovinciale du premier ministre s’est intensifiée ces derniers mois. Il a établi des relations de travail avec des premiers ministres de tout le spectre politique, de Scott Moe en Saskatchewan à François Legault au Québec. Ces alliances se sont avérées efficaces pour obtenir des concessions d’Ottawa sur la tarification du carbone et le financement des infrastructures.

Les ambitions internationales de Ford sont tout aussi remarquables. Son gouvernement a ouvert de nouveaux bureaux commerciaux en Inde, au Japon et partout aux États-Unis, avec d’autres prévus. Les missions commerciales sont devenues une caractéristique de son deuxième mandat, des délégations étant envoyées vers des marchés clés avec une fréquence croissante.

« Lorsque je suis assis face à des gouverneurs ou des leaders d’affaires internationaux, je représente d’abord l’Ontario, » a expliqué Ford. « Nous ne sommes pas juste une autre province – nous sommes une puissance économique mondiale à part entière. »

Les critiques voient ces efforts différemment. La chef de l’opposition néo-démocrate Marit Stiles a qualifié l’approche de Ford de « posture qui génère des manchettes mais pas de résultats. » La cheffe libérale Bonnie Crombie soutient que son focus international se fait aux dépens des priorités nationales.

« Pendant que le premier ministre voyage en parlant de la grandeur de l’Ontario, les gens ne trouvent pas de médecins de famille ou n’ont pas les moyens de se loger, » a déclaré Crombie aux journalistes la semaine dernière lors d’une table ronde sur les soins de santé à Windsor.

La réalité est plus nuancée. Le gouvernement Ford a obtenu d’importants investissements, notamment une usine de batteries pour véhicules électriques de 5 milliards de dollars à Windsor et l’installation de Volkswagen de 7 milliards de dollars à St. Thomas. Comme le confirme Sarah Watts de Manufacturing Ontario, « Ces investissements représentent le type de renaissance manufacturière avancée dont l’Ontario a besoin. »

Pourtant, les défis intérieurs persistent. Les temps d’attente aux urgences restent obstinément élevés, Santé Ontario rapportant des attentes moyennes de 20,3 heures pour une admission en décembre – parmi les plus longues jamais enregistrées. Les mises en chantier de logements ont augmenté mais demeurent inférieures à la croissance démographique, selon les données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement.

Lorsqu’on l’interroge sur ces questions, le ton de Ford passe du bombastique au contemplatif. « Écoutez, je sais que les familles se sentent pressées. Je l’entends tous les jours, » a-t-il reconnu. « Mais la solution à long terme n’est pas seulement de dépenser plus d’argent – c’est de faire croître notre économie et de devenir plus compétitifs. »

Cette concentration économique forme l’épine dorsale de ce que les observateurs de longue date de Queen’s Park ont commencé à appeler la « Doctrine Ford » – une combinaison de conservatisme fiscal, de développement économique et d’autonomie provinciale qui défie une simple catégorisation idéologique.

« Ford a créé une approche de gouvernance distincte qui emprunte au conservatisme traditionnel sans y être liée, » explique Dr. Melissa Williams, professeure de sciences politiques à l’Université de Toronto. « Il est interventionniste sur le développement économique mais résistant aux réglementations climatiques. Il parle de réduire le gouvernement tout en élargissant l’autorité provinciale. »

Cette flexibilité pragmatique s’étend à la relation de Ford avec le premier ministre Justin Trudeau. Malgré des escarmouches publiques, les deux dirigeants ont collaboré sur des dossiers clés, notamment l’accord commercial ACEUM et la réponse à la pandémie.

« Nous travaillerons avec quiconque aide l’Ontario, » a déclaré Ford. « Peu m’importe leur parti. Mais je n’hésiterai pas à résister quand Ottawa dépasse les bornes. »

Cet équilibre était évident lors de la réunion des premiers ministres le mois dernier à Halifax. Ford a rejoint d’autres premiers ministres pour exiger une augmentation des transferts en santé tout en signant simultanément des accords bilatéraux sur le logement et la garde d’enfants qui profitent à l’Ontario.

En vue des prochaines élections provinciales en 2026, Ford ne montre aucun signe de modération dans son approche. Au contraire, sa position affirmée sur l’autonomie provinciale semble s’intensifier.

« La pandémie nous a appris que nous devons être autonomes, » a-t-il réfléchi. « Qu’il s’agisse de la fabrication d’ÉPI, de minéraux critiques ou de sécurité alimentaire, l’Ontario doit contrôler son propre destin. »

Pour les Ontariens ordinaires, les implications de cette affirmation provinciale restent floues. Certains y voient un contrepoids nécessaire à la centralisation fédérale; d’autres s’inquiètent d’une approche fragmentée face aux défis nationaux comme le changement climatique et la réforme des soins de santé.

Ce qui est certain, c’est que Ford a fondamentalement reconfiguré la relation de l’Ontario avec Ottawa et les autres provinces. Que cette « doctrine » devienne son héritage durable dépend de si les résultats économiques correspondent finalement à sa rhétorique ambitieuse.

Alors que notre entretien se terminait, Ford a regardé brièvement une photo encadrée de son défunt frère Rob avant d’offrir une dernière réflexion: « Je n’ai jamais eu peur de froisser des plumes. Mais tout ce que je fais revient à améliorer la vie des gens ordinaires. Ce sont eux qui jugeront si nous avons bien fait. »

Pour un premier ministre qui a constamment défié les attentes politiques, ce jugement – et l’avenir de sa doctrine distinctive – repose désormais entre les mains des Ontariens.

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ParDaniel Reyes
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Investigative Journalist, Disinformation & Digital Threats

Based in Vancouver

Daniel specializes in tracking disinformation campaigns, foreign influence operations, and online extremism. With a background in cybersecurity and open-source intelligence (OSINT), he investigates how hostile actors manipulate digital narratives to undermine democratic discourse. His reporting has uncovered bot networks, fake news hubs, and coordinated amplification tied to global propaganda systems.

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