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Économie

Lutte contre les frais cachés Canada 2025

Julian Singh
Last updated: juillet 23, 2025 10:25 PM
Julian Singh
1 jour ago
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Les frais cachés sont l’invité indésirable à la table financière de chaque Canadien. La semaine dernière, mon voisin Marc m’a montré son reçu de billet de concert—le prix affiché de 80 $ avait grimpé à 112 $ après l’apparition de frais de « traitement », « d’installation » et de « commodité » lors du paiement. Ce n’est pas seulement une expérience agaçante pour le consommateur; c’est une stratégie commerciale calculée qui attire de plus en plus l’attention des régulateurs et économistes canadiens.

Le terme « frais bidons » est entré dans le lexique politique canadien l’année dernière lorsque le Bureau de la concurrence a publié des résultats suggérant que ces frais cachés coûtent aux ménages canadiens environ 734 $ par an. Alors que les Américains ont vu des actions fédérales concrètes sur ce front, les décideurs canadiens ont avancé à un rythme plus délibéré—peut-être trop délibéré pour des millions de personnes qui en ressentent la pression.

« Ces frais ne sont pas seulement des nuisances, ce sont des distorsions du marché, » explique Sophie Tremblay, professeure d’économie à l’Université Laval. « Quand le prix affiché diffère considérablement de ce que les consommateurs paient réellement, cela mine la transparence des prix et entrave la concurrence. »

Les coupables les plus flagrants s’étendent sur plusieurs industries. Les fournisseurs de télécommunications sont en tête avec leurs tristement célèbres « frais d’accès au réseau » qui correspondent rarement aux coûts réels. Les institutions bancaires suivent de près avec des frais de maintenance de compte qui dépassent souvent les services rendus. L’industrie aérienne complète le top trois avec des frais de bagages qui ont augmenté de 27 % depuis 2020, selon les données de Statistique Canada.

Un récent sondage de l’Institut Angus Reid indique que 78 % des Canadiens soutiennent une réglementation plus stricte contre les frais cachés—un rare exemple d’accord transpartisan dans le paysage politique actuel. Ce consensus ne devrait pas surprendre étant donné que ces coûts touchent de manière disproportionnée les ménages à faible revenu qui ont moins d’options de services et moins de capacité à absorber des dépenses imprévues.

La ministre des Finances Chrystia Freeland a reconnu le problème lors de la mise à jour économique du mois dernier, qualifiant les frais bidons de « préoccupation prioritaire » pour le gouvernement fédéral. Mais les intentions ne se sont pas encore transformées en législation complète, laissant aux régulateurs provinciaux le soin de résoudre le problème de façon fragmentaire.

Le Québec a adopté la position la plus audacieuse, modifiant sa Loi sur la protection du consommateur pour exiger des prix tout inclus dans les publicités. L’Ontario a proposé des mesures similaires, bien que les calendriers de mise en œuvre restent flous. Pendant ce temps, les nouvelles directives du CRTC sur la transparence des prix des télécommunications ont montré des résultats mitigés depuis leur entrée en vigueur en mars.

Lors de ma conversation avec Jean-François Bernier, économiste en chef du Conseil des consommateurs du Canada, il a souligné la perspective internationale : « L’Australie a mis en œuvre une réglementation complète sur les frais bidons en 2019, et leurs indicateurs de satisfaction des consommateurs se sont considérablement améliorés. La Nouvelle-Zélande a suivi avec des mesures similaires. Le Canada est à la traîne par rapport à nos pairs. »

L’argument économique contre les frais cachés va au-delà de la protection des consommateurs. La professeure de commerce de l’Université de Montréal, Marie Lemieux, souligne que ces frais créent des marchés inefficaces. « Quand les entreprises se font concurrence sur les prix affichés plutôt que sur les prix réels, les ressources ne sont pas allouées de façon optimale, » explique-t-elle. « C’est un échec classique du marché qui justifie l’intervention réglementaire. »

Certaines entreprises ont reconnu ce changement de direction et ajusté volontairement leurs pratiques. WestJet a annoncé un modèle de prix tout inclus à partir du 1er septembre, bien que les observateurs de l’industrie notent que cela fait suite à des mois de réactions négatives sur les médias sociaux. De même, Rogers Communications a simplifié certaines structures de frais après que des plaintes de clients aient atteint le CRTC.

Tout le monde ne soutient pas les solutions réglementaires, cependant. La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante avertit que les petites entreprises utilisent souvent des structures de frais séparées pour rester compétitives tout en couvrant des coûts croissants. « Pour les petits détaillants, les frais de livraison ne sont pas des centres de profit—ce sont des mécanismes de survie à l’ère d’Amazon, » affirme Julie Lapointe, directrice de la FCEI au Québec.

La dimension technologique complique davantage les choses. Les marchés numériques et les plateformes de réservation en ligne ont créé de nouvelles opportunités pour la prolifération des frais. Une analyse récente de la société de cybersécurité Norton a révélé que les achats d’applications mobiles contiennent en moyenne 2,3 frais distincts au-delà du prix affiché—beaucoup n’apparaissant qu’après que les utilisateurs aient investi du temps dans le processus de sélection.

L’ancien analyste de la Banque du Canada, Pierre Lavoie, suggère une voie médiane : « Les frais eux-mêmes ne sont pas intrinsèquement problématiques s’ils sont clairement divulgués dès le début. Le problème survient quand ils ne sont révélés qu’après que les consommateurs se soient psychologiquement engagés dans un achat. »

Les approches réglementaires se répartissent généralement en trois catégories : exiger des prix tout inclus dans les publicités, imposer une divulgation visible des frais au début des transactions, ou interdire entièrement certains types de frais. Chaque approche comporte différents défis de mise en œuvre et effets économiques.

Le Bureau de la concurrence recommande une combinaison de ces stratégies, adaptées à des secteurs spécifiques. Leur rapport de juin appelle à des pouvoirs d’application plus forts et des pénalités plus sévères pour les entreprises qui induisent les consommateurs en erreur par leurs structures de frais.

Pour les Canadiens ordinaires, le paysage actuel exige de la vigilance. La conseillère financière Isabelle Duchesne recommande ce qu’elle appelle le « calcul du coût réel » avant les achats importants. « Ajoutez 15-20 % à tout prix affiché lors de l’établissement du budget, » conseille-t-elle. « Puis soyez agréablement surpris si le coût réel est inférieur. »

La pression publique semble fonctionner, quoique lentement. Plusieurs grands vendeurs de billets ont commencé à afficher des options de prix « tout inclus » suite à des campagnes soutenues sur les médias sociaux. L’Agence du revenu du Canada a simplifié les divulgations de frais pour les services de déclaration d’impôts. Et plusieurs recours collectifs contre des industries aux frais élevés progressent devant les tribunaux.

À l’approche de l’automne et alors que le gouvernement se réunit après la pause estivale, on s’attend à ce que la législation sur les frais bidons apparaisse à l’ordre du jour parlementaire. Reste à voir si elle aura du mordant. Ce qui est clair, c’est que les Canadiens sont de moins en moins disposés à accepter le statu quo de l’opacité des prix et des surprises à la caisse.

Jusqu’à l’arrivée d’une législation complète, la charge incombe principalement aux consommateurs de se protéger. Comparer les prix, lire attentivement les conditions et être prêt à abandonner les transactions lorsque des frais surprises apparaissent restent les stratégies individuelles les plus efficaces.

L’économie des frais cachés ne s’est pas construite du jour au lendemain, et son démantèlement nécessitera un effort soutenu de la part des décideurs politiques, des entreprises et des consommateurs. Mais l’élan pour le changement se construit—car personne n’aime un invité indésirable à table, surtout celui qui n’arrête pas de chercher à vider votre portefeuille.

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