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Politique

Annonce de la politique Acheter Canadien de Trudeau face aux changements mondiaux des tarifs

Daniel Reyes
Last updated: septembre 5, 2025 1:14 PM
Daniel Reyes
2 mois ago
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Alors qu’Ottawa se préparait à une nouvelle couche de neige mardi dernier, le premier ministre Justin Trudeau s’est présenté devant un groupe de travailleurs manufacturiers dans le quartier industriel de Hamilton, dévoilant ce que son gouvernement appelle une politique d’approvisionnement « Achetez canadien » transformatrice. Le moment ne pourrait être plus délibéré, quelques semaines seulement après que Washington ait renforcé ses propres mesures protectionnistes.

« Les travailleurs canadiens fabriquent certains des meilleurs produits au monde », a déclaré Trudeau à la foule rassemblée chez Dofasco Steel, sa voix rivalisant parfois avec le bourdonnement des machines. « Quand nous investissons dans les produits canadiens, nous investissons dans de bons emplois, des communautés plus fortes et un avenir où le Canada est en tête. »

Le nouveau cadre d’approvisionnement donne la priorité aux entreprises canadiennes pour les contrats fédéraux, exigeant au moins 15 % de contenu canadien sur les grands projets d’infrastructure recevant un financement fédéral. Le plan introduit également une échelle de préférence qui donne aux soumissionnaires canadiens jusqu’à 20 % d’avantage lors des évaluations de contrats face aux entreprises étrangères.

Derrière le théâtre politique se cache une réalité économique complexe. Statistique Canada rapporte que notre secteur manufacturier a perdu près de 18 000 emplois au dernier trimestre, tandis que les tarifs américains sur l’aluminium et l’acier canadiens continuent de tendre les relations industrielles transfrontalières.

« Nous rattrapons notre retard », admet la ministre du Commerce Mary Ng lors d’une entrevue téléphonique suivant l’annonce. « Plusieurs de nos partenaires commerciaux ont mis en œuvre des politiques similaires il y a des années. Il ne s’agit pas de fermer des portes, mais de s’assurer que les Canadiens obtiennent une considération équitable à leur propre table d’approvisionnement. »

Cette politique représente un changement important pour un gouvernement qui a constamment défendu le libre-échange. Il y a seulement trois ans, la ministre des Finances Chrystia Freeland qualifiait le protectionnisme en matière d’approvisionnement de « vision à court terme » lors de pourparlers commerciaux internationaux à Genève.

Dans les Tim Hortons du quartier gouvernemental d’Ottawa le lendemain de l’annonce, les conversations bourdonnaient de soutien et de scepticisme. Janet McPherson, fonctionnaire de carrière qui supervise les contrats gouvernementaux depuis près de vingt ans, remuait pensivement son café. « Le diable se cache dans les détails. Nous avons déjà eu des exigences de contenu canadien, mais l’application a toujours été le défi. »

La réaction de l’industrie a été prévisiblement partagée. L’association Manufacturiers et Exportateurs du Canada a salué cette initiative, son PDG Dennis Darby la qualifiant de « soutien attendu depuis longtemps pour l’innovation nationale ». Pendant ce temps, la Chambre de commerce du Canada a exprimé des inquiétudes quant aux potentielles représailles commerciales et à l’augmentation des coûts d’approvisionnement.

« Chaque dollar dépensé à surpayer pour des produits nationaux est un dollar non investi ailleurs », prévient Goldy Hyder, président du Conseil canadien des affaires, dans un communiqué. « Nous soutenons l’industrie canadienne, mais pas à n’importe quel prix. »

Les critiques soulignent que l’Accord économique et commercial global (AECG) avec l’Europe et diverses obligations de l’OMC limitent la capacité du Canada à mettre en œuvre des préférences d’approvisionnement agressives. L’expert en commerce de l’Université McGill, Robert Wolfe, suggère que le gouvernement « marche sur une corde raide » entre la réponse aux pressions nationales et le respect des engagements internationaux.

« Il y a une marge de manœuvre substantielle dans la plupart des accords commerciaux pour les politiques d’approvisionnement », explique Wolfe autour d’un café dans un bistro du marché Byward, « mais si on va trop loin, nous risquons de déclencher des mécanismes de règlement des différends ou des représailles. »

Les provinces, dont la coopération serait nécessaire pour une mise en œuvre véritablement nationale, ont offert des réactions mitigées. Le premier ministre du Québec, François Legault, a approuvé avec enthousiasme cette approche, ayant défendu des politiques provinciales similaires. Danielle Smith de l’Alberta s’est montrée plus mesurée, exprimant des préoccupations quant aux impacts potentiels sur l’efficacité des coûts d’approvisionnement.

Pour des communautés comme Hamilton, où l’emploi manufacturier a chuté de 14 % depuis 2008 selon les statistiques provinciales du travail, la politique représente une potentielle relance économique. « Il ne s’agit pas seulement d’emplois, mais de dignité », déclare Carlos Mendoza, représentant syndical local qui a assisté à l’annonce. « Quand les usines ferment, les communautés se défont. »

Le directeur parlementaire du budget estime que cette politique pourrait augmenter les coûts d’approvisionnement fédéraux de 2 à 4 milliards de dollars par an, bien que les projections gouvernementales suggèrent que les effets multiplicateurs économiques compenseraient ces dépenses par des recettes fiscales et une réduction des dépenses sociales.

Le chef conservateur Pierre Poilievre a critiqué le moment choisi plutôt que le fond. « Les libéraux découvrent ‘Achetez canadien’ huit ans après leur arrivée au pouvoir, juste au moment où les sondages les montrent en retard de plus de dix points », a-t-il remarqué pendant la période des questions. « Les Canadiens veulent un nationalisme économique authentique, pas des conversions en saison électorale. »

Alors que d’autres pays ont eu des dispositions d’achat national depuis des décennies – la loi « Buy American » des États-Unis date de 1933 – le Canada s’est historiquement appuyé davantage sur des soutiens industriels ciblés plutôt que sur des préférences d’approvisionnement.

Sharon Williams, consultante politique d’Ottawa de longue date qui a conseillé plusieurs gouvernements sur la réforme des marchés publics, voit un calcul politique à l’œuvre. « Cela s’adresse à plusieurs blocs électoraux: les travailleurs manufacturiers inquiets pour leur sécurité d’emploi, les nationalistes préoccupés par la souveraineté économique et les progressistes qui veulent des chaînes d’approvisionnement éthiques. »

Au parc Diefenbaker le weekend suivant, où les familles se sont rassemblées malgré la fraîcheur du début du printemps, la politique semblait éloignée des préoccupations quotidiennes. Marc Boucher, hygiéniste dentaire, a haussé les épaules quand on lui a demandé son avis sur « Achetez canadien » tout en regardant sa fille jouer sur les balançoires. « Si ça crée des emplois, tant mieux. Mais est-ce que ça rendra l’épicerie moins chère? C’est ce que j’ai besoin de savoir. »

Le calendrier de mise en œuvre de la politique s’étend sur trois ans, les premières dispositions prenant effet cet été. Il reste à voir si cela représente un changement fondamental dans l’approche économique canadienne ou simplement un positionnement pré-électoral.

Ce qui est certain, c’est qu’à mesure que les modèles commerciaux mondiaux se réalignent dans un contexte de protectionnisme croissant, le Canada se trouve à naviguer dans des eaux de plus en plus complexes – équilibrant notre engagement traditionnel envers les marchés ouverts avec une pression croissante pour protéger les intérêts nationaux.

Comme l’a dit un sidérurgiste de Hamilton lors de l’annonce de Trudeau, capturant l’ambivalence nationale: « Mieux vaut tard que jamais, mais je n’y croirai que lorsque je verrai les avis d’embauche affichés. »

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ParDaniel Reyes
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Investigative Journalist, Disinformation & Digital Threats

Based in Vancouver

Daniel specializes in tracking disinformation campaigns, foreign influence operations, and online extremism. With a background in cybersecurity and open-source intelligence (OSINT), he investigates how hostile actors manipulate digital narratives to undermine democratic discourse. His reporting has uncovered bot networks, fake news hubs, and coordinated amplification tied to global propaganda systems.

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