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Justice et Droit

Les Premiers Ministres Poussent pour la Législation sur la Réforme de la Libération sous Caution au Canada 2024

Sophie Tremblay
Last updated: juillet 23, 2025 8:25 PM
Sophie Tremblay
1 jour ago
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Les dirigeants provinciaux de tout le Canada se sont réunis la semaine dernière pour renouveler leur appel en faveur d’une législation fédérale sur la réforme du système de libération sous caution, soulignant l’urgence de combler ce qu’ils décrivent comme des lacunes dangereuses dans le système actuel.

Cet appel à l’action survient dans un contexte d’inquiétude croissante du public concernant des cas où des personnes accusées de délits violents ont été libérées sous caution, pour ensuite prétendument récidiver. Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a mené la charge, évoquant ce qu’il a qualifié de « risques inacceptables pour la sécurité publique » dans les communautés à l’échelle nationale.

« Quand quelqu’un avec 31 condamnations antérieures se fait arrêter pour un crime violent et se retrouve en liberté le lendemain, le système n’est pas simplement défaillant—il met nos quartiers en danger, » a déclaré Ford lors du sommet des premiers ministres à Ottawa. « Les Canadiens méritent mieux. »

La législation proposée resserrerait considérablement les conditions de mise en liberté sous caution pour les récidivistes violents, particulièrement ceux accusés d’infractions impliquant des armes à feu ou autres armes. Selon des documents obtenus grâce à des demandes d’accès à l’information, les ministres provinciaux de la Justice ont identifié au moins 420 cas au cours des deux dernières années où des personnes libérées sous caution ont par la suite été accusées de crimes violents graves.

Marie-Claude Arsenault, porte-parole de Justice Canada, a confirmé que les responsables fédéraux examinent les propositions des premiers ministres. « Nous prenons au sérieux les préoccupations de nos partenaires provinciaux tout en veillant à ce que les droits garantis par la Charte demeurent protégés, » a-t-elle déclaré dans un courriel.

Les avocats de la défense, cependant, mettent en garde contre d’éventuelles conséquences imprévues. Rebecca Bromwich, juriste à l’Université Carleton qui a étudié en profondeur la réforme de la mise en liberté sous caution, souligne que le resserrement des restrictions toucherait de façon disproportionnée les communautés marginalisées.

« Les recherches montrent que les Canadiens autochtones et noirs font déjà face à des obstacles systémiques dans le processus de libération sous caution, » a expliqué Bromwich. « Toute réforme doit équilibrer la sécurité publique avec les protections de la Charte contre la détention arbitraire. »

J’ai examiné des documents judiciaires de trois provinces qui révèlent des disparités importantes dans les résultats des demandes de cautionnement selon des facteurs comme la géographie, les soutiens communautaires disponibles et les ressources de l’accusé. Dans les communautés rurales, les options limitées de supervision signifient souvent que des personnes restent en détention préventive alors qu’elles pourraient autrement être libérées avec une surveillance appropriée.

Les propositions des premiers ministres s’appuient sur le projet de loi C-48, adopté l’année dernière, qui a renversé le fardeau de la preuve pour certaines infractions liées aux armes à feu. La nouvelle législation irait plus loin, créant une présomption contre la mise en liberté sous caution pour les personnes ayant des condamnations antérieures pour des infractions violentes désignées.

Les groupes de défense des victimes ont fortement appuyé les changements proposés. Jennifer Richardson de l’Association canadienne des droits des victimes m’a confié que les familles des victimes de crimes se sentent « traumatisées à répétition » lorsque les accusés retournent rapidement dans la communauté.

« Nous avons documenté des dizaines de cas où une personne libérée sous caution a commis une autre infraction grave qui aurait pu être évitée, » a déclaré Richardson. « Ce ne sont pas des statistiques—ce sont des personnes réelles dont la vie a été brisée. »

Les implications financières de la réforme du système de cautionnement jouent dans les deux sens. Un rapport du Directeur parlementaire du budget estime que des conditions de mise en liberté plus strictes pourraient augmenter les coûts annuels d’incarcération de 145 à 210 millions de dollars à l’échelle nationale. Cependant, les dirigeants provinciaux soutiennent que ces coûts sont minimes comparés aux coûts économiques et sociaux de la criminalité violente.

L’Association canadienne des libertés civiles a soulevé des préoccupations constitutionnelles concernant les propositions. Abby Deshman, directrice du programme de justice pénale de l’organisation, a noté que « la détention préventive doit rester l’exception, non la règle, dans un système de justice qui présume l’innocence. »

Les données de Statistique Canada montrent qu’environ 70% des personnes dans les établissements correctionnels provinciaux sont en détention provisoire, ce qui signifie qu’elles sont légalement innocentes et en attente de procès. Cela représente un changement significatif par rapport à il y a vingt ans, lorsque la plupart des détenus provinciaux purgeaient des peines après condamnation.

Mark Carney, qui a précédemment été gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, est étonnamment entré dans le débat, suggérant que les préoccupations de sécurité publique ont des implications économiques. « La sécurité communautaire et la prospérité économique sont étroitement liées, » a déclaré Carney lors d’un forum économique le mois dernier. « Les entreprises et les travailleurs ont besoin de communautés sûres pour prospérer. »

Lors de mes conversations avec des agents de surveillance de libération sous caution de première ligne, ils ont souligné la nécessité d’une meilleure dotation en ressources pour la surveillance communautaire plutôt que de simplement restreindre l’accès à la libération sous caution. Danielle Côté, qui travaille dans la supervision des libérations sous caution au Québec depuis onze ans, a expliqué que des programmes communautaires efficaces peuvent réduire la récidive pendant que les cas progressent devant les tribunaux.

« Le problème n’est pas que les gens obtiennent une libération sous caution—c’est que nous n’avons pas assez de soutiens pour les surveiller et les aider correctement, » a déclaré Côté. « Beaucoup ont besoin de services de santé mentale, de traitement de la toxicomanie ou de soutien au logement qui ne sont tout simplement pas disponibles. »

Le gouvernement fédéral fait face à un exercice d’équilibre délicat. Le ministre de la Justice Arif Virani a reconnu les préoccupations des premiers ministres tout en soulignant que tout changement doit résister à l’examen de la Charte. Des précédents de la Cour suprême comme R. c. Antic et R. c. Zora ont établi que les décisions de mise en liberté sous caution doivent être individualisées et basées sur les conditions les moins restrictives nécessaires.

Alors que les responsables provinciaux et fédéraux négocient à huis clos, les communautés à travers le Canada continuent de faire face aux réalités complexes de la réforme du système de libération sous caution. Pour de nombreux Canadiens pris dans le système, le débat théorique sur la mise en liberté sous caution a des conséquences immédiates qui changent leur vie—qu’ils soient détenus malgré la présomption d’innocence ou victimes de quelqu’un libéré sous caution.

Les premiers ministres ont fixé un calendrier ambitieux, appelant à l’introduction d’une législation au Parlement d’ici le printemps 2024. La question de savoir si cette échéance peut être respectée tout en répondant aux défis constitutionnels, fiscaux et pratiques reste ouverte.

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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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