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Media Wall News > Économie > Rapport 2024 de la Banque du Canada sur le système financier
Économie

Rapport 2024 de la Banque du Canada sur le système financier

Julian Singh
Last updated: juin 15, 2025 2:20 AM
Julian Singh
1 mois ago
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Je viens de terminer l’examen du Rapport sur le système financier 2024 de la Banque du Canada, et le portrait qui se dessine mérite une attention particulière de tous ceux qui ont un intérêt dans l’économie canadienne.

Ce qui ressort immédiatement, c’est l’approche évolutive de la banque centrale concernant les risques financiers liés au climat – désormais traités non plus comme une préoccupation théorique future, mais comme un facteur immédiat dans les évaluations de stabilité. Le rapport marque un changement significatif dans la façon dont nos gardiens financiers intègrent les vulnérabilités environnementales dans leurs perspectives de stabilité.

« L’intégration des considérations climatiques dans la gestion des risques financiers n’est plus simplement une case à cocher réglementaire, » note Dre Aisha Richardson, spécialiste en finance climatique à l’Université de Toronto. « C’est en train de devenir fondamental dans le fonctionnement des institutions financières au Canada. »

L’évaluation de la Banque indique que les ménages canadiens font preuve d’une résilience remarquable malgré des taux d’intérêt élevés prolongés. Les renouvellements hypothécaires demeurent le point de pression que de nombreux analystes surveillent avec inquiétude, environ 46 % des hypothèques à taux fixe devant être renouvelées à des taux plus élevés au cours des deux prochaines années. Pourtant, les taux de défaut restent étonnamment contenus, ce qui suggère que les propriétaires canadiens ont trouvé des moyens d’absorber le choc – que ce soit en réduisant les dépenses discrétionnaires, en puisant dans l’épargne ou en prolongeant les périodes d’amortissement.

Derrière les statistiques se cache une réalité plus nuancée. Les conversations avec les courtiers hypothécaires révèlent une adaptation à deux vitesses : les propriétaires établis disposant de coussins de capitaux propres substantiels versus les acheteurs récents poussés à leurs limites financières.

« Nous observons une nette divergence dans les situations de nos clients, » explique Jordan Chen de Northstar Mortgage Group. « Les propriétaires de longue date résistent à la tempête, tandis que les premiers acheteurs de 2020-2022 font face à des augmentations de mensualités qui dépassent parfois 1 000 $. »

Les vulnérabilités liées à l’endettement des entreprises demeurent un autre point central du rapport. Bien que les insolvabilités d’entreprises aient augmenté par rapport à leurs niveaux historiquement bas pendant les soutiens pandémiques, elles n’ont pas connu la hausse dramatique que certains analystes prédisaient. La Banque attribue cela en partie aux importantes réserves de liquidités que de nombreuses entreprises ont constituées pendant la période pandémique.

Ce qui est particulièrement notable, c’est l’attention que le rapport porte aux risques technologiques émergents. La Banque a élargi son analyse de la résilience opérationnelle face aux cybermenaces et aux perturbations numériques – une réponse à la numérisation croissante des services financiers et à la sophistication grandissante des acteurs malveillants.

« Les institutions financières font face à un double défi : elles doivent moderniser leurs infrastructures technologiques tout en les protégeant, » observe Rayhan Gill, spécialiste en cybersécurité à la RBC. « L’attention accrue de la Banque reflète la réalité que les défaillances technologiques opérationnelles représentent désormais des risques systémiques. »

Le rapport examine également les conditions de liquidité sur les marchés des obligations gouvernementales – une composante cruciale mais souvent négligée de la stabilité financière. Les conclusions suggèrent que les marchés canadiens se sont normalisés depuis la volatilité de l’ère pandémique, bien que des changements structurels dans la tenue de marché et les modèles de négociation continuent d’évoluer.

Le plus intéressant est peut-être ce qui se lit entre les lignes du rapport : la préoccupation croissante de la Banque concernant l’intermédiation financière non bancaire (IFNB). Alors que la pression réglementaire sur les banques traditionnelles s’est intensifiée après 2008, l’activité de prêt a progressivement migré vers des entités moins réglementées comme les fonds de crédit privés, les sociétés de placement hypothécaire et les prêteurs fintech.

« La croissance du secteur du crédit privé représente à la fois une opportunité et une vulnérabilité potentielle, » affirme Michael Torres, associé chez Accelerate Financial Technologies. « Ces entités offrent de précieuses alternatives de financement mais fonctionnent avec des profils de levier et de liquidité différents des banques traditionnelles. »

L’évaluation globale de la stabilité par la Banque reste prudemment optimiste, identifiant des vulnérabilités mais concluant que le système maintient des tampons adéquats contre les chocs probables. Cependant, cela s’accompagne d’une reconnaissance claire que plusieurs chocs simultanés pourraient encore submerger ces défenses.

Un changement significatif dans le rapport de cette année est l’attention croissante accordée à l’intelligence artificielle et ses implications à double tranchant pour la stabilité financière. La Banque reconnaît le potentiel de l’IA pour améliorer la gestion des risques et la détection des fraudes, tout en créant simultanément de nouveaux risques de concentration si les institutions financières deviennent trop dépendantes d’une poignée de fournisseurs ou de modèles d’IA.

« Les institutions financières déploient rapidement des solutions d’IA, mais les cadres de gouvernance sont encore en phase de rattrapage, » note Dre Eliza Montgomery, chercheuse en technologie financière à l’Université Dalhousie. « La Banque a raison de signaler à la fois les opportunités et les risques émergents. »

Pour les investisseurs et les ménages canadiens, le rapport offre une perspective équilibrée – ni alarmiste ni complaisante. Le système financier semble bien positionné pour faire face aux défis attendus, mais la Banque signale clairement que la vigilance reste essentielle.

Ce qui est particulièrement précieux dans le rapport de cette année est sa considération élargie des risques interconnectés. Plutôt que d’examiner les vulnérabilités isolément, l’analyse reconnaît de plus en plus comment les risques climatiques, cyber et de marché peuvent s’amplifier mutuellement – créant potentiellement des conséquences plus graves que ce que n’importe quel facteur unique pourrait suggérer.

Cette approche interconnectée représente une compréhension plus sophistiquée de la résilience du système, dépassant les évaluations de risques cloisonnées vers une vision plus holistique de la stabilité financière.

Le rapport conclut par un engagement renouvelé envers la coordination internationale sur les risques financiers émergents – particulièrement important alors que l’économie canadienne reste profondément intégrée aux marchés mondiaux et vulnérable aux chocs externes.

Pour ceux qui suivent les mouvements politiques de la Banque du Canada, ce rapport fournit un contexte précieux pour comprendre comment les considérations de stabilité pourraient influencer les futures décisions de taux d’intérêt. Bien que la politique monétaire cible principalement l’inflation, les préoccupations de stabilité financière créent une considération secondaire importante qui peut occasionnellement tempérer le rythme ou l’ampleur des changements de taux.

Alors que nous naviguons le reste de 2024, le rapport sert à la fois de réassurance et d’avertissement : la fondation financière du Canada reste solide, mais l’architecture continue de faire face à des tensions évolutives qui méritent l’attention continue des décideurs politiques, des institutions financières et des Canadiens qui en dépendent.

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