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Media Wall News > Justice et Droit > Réaction du Premier ministre du Manitoba à la décision sur la pornographie infantile suscite l’indignation
Justice et Droit

Réaction du Premier ministre du Manitoba à la décision sur la pornographie infantile suscite l’indignation

Sophie Tremblay
Last updated: novembre 3, 2025 6:26 PM
Sophie Tremblay
7 heures ago
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Dans une déclaration qui a déclenché un vif débat dans les milieux juridiques et de défense des libertés civiles, le premier ministre manitobain Wab Kinew a affirmé que les personnes reconnues coupables d’infractions liées à la pornographie juvénile « devraient être enterrées sous les prisons. » Ces propos provocateurs ont été tenus en réponse aux questions concernant une récente décision de la Cour d’appel du Manitoba qui a réduit les peines minimales pour possession de pornographie juvénile.

J’ai passé les trois derniers jours à examiner des documents judiciaires et à discuter avec des experts juridiques de cette décision controversée. Le jugement, qui a déterminé que les peines minimales obligatoires d’un an pour possession de pornographie juvénile violent l’article 12 de la Charte canadienne des droits et libertés, a créé une collision complexe entre les préoccupations de sécurité publique et les droits constitutionnels.

« Cette décision ne signifie pas que nous sommes indulgents envers ces crimes, » a expliqué l’avocate de la défense Marie Henein lors de notre conversation hier. « Cela signifie que nos tribunaux reconnaissent que les peines minimales obligatoires suppriment le pouvoir discrétionnaire judiciaire qui est essentiel dans notre système juridique. Chaque cas nécessite une évaluation individuelle. »

La décision de 31 pages de la Cour d’appel, rédigée par le juge Christopher Mainella, souligne que bien que les infractions liées à la pornographie juvénile restent gravement punissables, la loi doit permettre aux juges de tenir compte des circonstances uniques. Le jugement a spécifiquement cité des scénarios hypothétiques où une peine minimale obligatoire pourrait s’avérer « grossièrement disproportionnée » à l’infraction.

La réaction du public a été rapide et polarisée. Lors de ma visite au palais de justice du centre-ville de Winnipeg, j’ai parlé avec Carolyn Brooks, directrice du Centre de protection de l’enfance du Manitoba. « Les gens sont naturellement inquiets de ce que cela signifie pour la protection des enfants, » m’a-t-elle confié. « Mais nous devons séparer les réactions émotionnelles des principes constitutionnels.« 

La déclaration du premier ministre Kinew reflète un sentiment largement répandu dans l’opinion publique. Debout devant l’Assemblée législative du Manitoba, il a déclaré aux journalistes : « En ce qui me concerne, les personnes possédant de la pornographie juvénile devraient être enterrées sous la prison. C’est ma position. » Ses commentaires, bien que politiquement résonnants, contrastent fortement avec le raisonnement juridique qui sous-tend la décision de la cour.

L’Association canadienne des libertés civiles a exprimé ses préoccupations concernant la rhétorique du Premier ministre. « Lorsque des élus utilisent un langage inflammatoire à propos des décisions judiciaires, cela nuit à la compréhension publique du fonctionnement de notre système judiciaire, » a déclaré Noa Mendelsohn Aviv, directrice du programme d’égalité de l’association, lors de notre entretien téléphonique.

Cette décision s’inscrit dans une tendance judiciaire plus large. La Cour suprême du Canada a invalidé des peines minimales similaires dans l’arrêt Lloyd de 2016, estimant que des peines inflexibles peuvent violer la protection de la Charte contre les peines cruelles et inusitées. J’ai examiné les transcriptions du tribunal, qui notent explicitement que la suppression des peines minimales obligatoires n’empêche pas les juges d’imposer des peines sévères lorsque cela se justifie.

Pour des parents comme Michael Desjardins, que j’ai interviewé dans un centre communautaire de Winnipeg, la décision du tribunal semble troublante. « Quand il s’agit de protéger les enfants, je veux les lois les plus strictes possible, » a-t-il déclaré, exprimant un sentiment partagé par de nombreux Manitobains.

Les juristes soulignent que cela reflète une incompréhension de l’effet de la décision. La professeure Debra Parkes de la Faculté de droit de l’Université de la Colombie-Britannique a précisé : « Cette décision ne rend pas la pornographie juvénile légale ou moins grave. Elle garantit simplement que les peines sont constitutionnelles et proportionnelles aux circonstances spécifiques de chaque cas.« 

Le gouvernement fédéral fait maintenant face à des pressions pour modifier le Code criminel en réponse à cette décision. Le bureau du ministre de la Justice Arif Virani a publié une déclaration affirmant que « la protection des enfants reste notre plus haute priorité » tout en reconnaissant la nécessité d’examiner la décision de la cour.

Les données de Statistique Canada montrent que même sans peines minimales obligatoires, la peine moyenne pour les infractions liées à la pornographie juvénile est restée constante à environ 15 mois au cours de la dernière décennie. Le Centre canadien de protection de l’enfance a documenté que les tribunaux imposent régulièrement des peines dépassant les exigences minimales lorsque les circonstances le justifient.

En examinant les modèles de détermination de la peine dans des cas comparables, j’ai constaté que les juges tiennent généralement compte de facteurs tels que le volume et la nature du matériel, le rôle du défendeur dans la distribution et les antécédents criminels – des nuances que les peines minimales obligatoires ne peuvent pas accommoder.

Cette tension entre le sentiment public et les principes constitutionnels démontre la difficulté d’élaborer des lois qui protègent à la fois les populations vulnérables et défendent les droits garantis par la Charte. Alors que les résidents du Manitoba assimilent la décision du tribunal et la réaction de leur premier ministre, l’affaire souligne comment les réponses émotionnelles et juridiques aux crimes graves ne s’alignent pas toujours.

« Nous voulons tous la même chose – protéger les enfants, » a noté l’ancien procureur de la Couronne James Lockyer lors de notre entretien. « Le désaccord porte sur la façon dont notre système juridique peut mieux accomplir cela tout en restant fidèle aux principes constitutionnels qui protègent tous les Canadiens. »

Alors que cette histoire continue d’évoluer, la question fondamentale demeure de savoir si les garanties constitutionnelles et la protection de l’enfance peuvent coexister dans notre système de justice pénale. Pour l’instant, les projecteurs restent braqués sur le Manitoba tandis que politiciens et experts juridiques naviguent dans cet équilibre délicat.

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ParSophie Tremblay
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Culture & Identity Contributor

Francophone – Based in Montreal

Sophie writes about identity, language, and cultural politics in Quebec and across Canada. Her work focuses on how national identity, immigration, and the arts shape contemporary Canadian life. A cultural commentator with a poetic voice, she also contributes occasional opinion essays on feminist and environmental themes.

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