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Culture

La relocalisation des artefacts canadiens de basketball menace les trésors nationaux

Amara Deschamps
Last updated: octobre 8, 2025 4:13 AM
Amara Deschamps
2 semaines ago
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La feuille d’érable est brodée sur sa veste d’échauffement, presque effacée maintenant mais toujours reconnaissable après des décennies. Dans une salle à température contrôlée dans l’est de Toronto, les objets personnels du Dr James Naismith reposent à côté du seul enregistrement connu de sa voix et des journaux manuscrits détaillant la naissance du basketball en 1891.

Je passe mes doigts sur la vitre protectrice qui me sépare de ces trésors dans l’installation temporaire du Temple de la renommée du basketball canadien. Cette collection semble à la fois fragile et monumentale – une chronologie physique de la contribution souvent négligée de notre nation à l’un des sports les plus populaires au monde.

« Les gens ne réalisent pas à quel point le basketball est vraiment canadien, » explique Michael Cvitkovic, conservateur de l’établissement depuis cinq ans. « Quand ils apprennent que Naismith est né à Almonte, en Ontario, leurs yeux s’illuminent. Une certaine fierté émerge. »

Mais cette fierté est menacée. La collection – évaluée à plus de 5 millions de dollars et comprenant plus de 1 000 artéfacts couvrant 130 ans – risque d’être relocalisée aux États-Unis après des années de difficultés pour obtenir un emplacement permanent au Canada.

« Nous avons approché les trois paliers de gouvernement à maintes reprises, » explique Cvitkovic, me montrant des correspondances datant de 2016. « La réponse a été positive mais sans engagement financier concret. Pendant ce temps, deux musées américains ont fait des offres formelles. »

Les artéfacts racontent une histoire typiquement canadienne. Naismith, qui a inventé le basketball alors qu’il enseignait l’éducation physique au Springfield College au Massachusetts, a conservé son identité canadienne toute sa vie. Ses 13 règles originales, griffonnées sur deux pages d’un cahier (l’original vendu 4,3 millions de dollars aux enchères en 2010), ont fondamentalement changé l’éducation physique et créé un phénomène mondial.

Selon Statistique Canada, la participation au basketball chez les jeunes canadiens a augmenté de 26 % depuis 2015, ce qui en fait le sport d’équipe connaissant la plus forte croissance au pays. Le championnat NBA des Raptors de Toronto en 2019 a catalysé cette croissance, Basketball Canada signalant des chiffres d’inscriptions record en 2022-2023.

Dr Ann Hall, historienne du sport à l’Université de l’Alberta, croit que la perte de ces artéfacts porterait un coup significatif au patrimoine culturel canadien. « Le basketball n’est pas qu’un jeu – c’est devenu un véhicule d’identité culturelle, particulièrement dans les communautés urbaines diversifiées, » m’a confié Hall lors d’une récente entrevue. « L’héritage de Naismith représente l’innovation et l’inclusivité canadiennes. »

En parcourant la collection, je suis frappé par des objets qui racontent des histoires au-delà de Naismith lui-même. On y trouve un maillot porté par Kay MacRitchie des Edmonton Commercial Grads lors de la démonstration olympique de 1924 – une équipe féminine qui dominait mondialement des décennies avant que l’équité des genres dans le sport ne soit même envisagée. À proximité se trouve un livre de pointage usé du premier match des Toronto Huskies contre les New York Knicks en 1946, marquant le tout premier match de la NBA jamais joué.

La réalité financière demeure difficile. Canada Basketball, l’organisme national directeur du sport, a fourni un hébergement temporaire mais manque de ressources pour un musée permanent. Les coûts d’exploitation pour une préservation adéquate, un espace d’exposition et du personnel sont estimés à 1,2 million de dollars annuellement.

Martine Courage, porte-parole de Patrimoine Canada, a confirmé par courriel que bien que le ministère reconnaisse l’importance de la collection, « les cadres de financement actuels ne s’alignent pas avec l’établissement de nouveaux musées permanents. » Elle a noté que des subventions de préservation existent mais nécessitent un financement privé équivalent.

Entre-temps, le Temple de la renommée du basketball Naismith à Springfield, Massachusetts a présenté une offre formelle pour héberger la collection, promettant un placement de choix et la reconnaissance de ses origines canadiennes.

« Elle serait conservée avec dignité et vue par des milliers de personnes, » reconnaît Cvitkovic, « mais elle ne serait plus sur le sol canadien, où ces histoires résonnent le plus profondément. »

Pendant ma visite, un groupe scolaire de l’école publique Thorncliffe Park arrive – vingt-cinq élèves de 7e année, principalement de nouveaux Canadiens. Leur enseignant explique que plusieurs ont découvert le basketball en arrivant au Canada, trouvant une communauté dans les terrains de quartier et en supportant les Raptors.

Arman, douze ans, arrivé de Syrie il y a trois ans, fixe hypnotisé le ballon en cuir usé de Naismith. « Je ne savais pas qu’un Canadien avait inventé ça, » dit-il doucement. « Ça me fait penser que moi aussi je pourrais inventer quelque chose. »

Ce moment cristallise ce qui est en jeu – pas seulement des artéfacts, mais des liens tangibles avec la possibilité et l’appartenance.

Plusieurs donateurs privés ont récemment formé la Fondation du patrimoine du basketball canadien, visant à amasser 10 millions de dollars pour une installation permanente. Leur proposition comprend des expositions interactives, des programmes communautaires et des présentations itinérantes pour apporter ces trésors aux communautés à travers le Canada.

« Nous ne préservons pas seulement des objets, » explique Denise Dignard, présidente de la fondation et ancienne basketteuse olympique. « Nous protégeons l’incarnation physique d’histoires qui rappellent aux Canadiens qui nous sommes et ce que nous avons apporté au monde. »

Alors que le profil du basketball canadien s’élève internationalement – avec des joueurs comme Shai Gilgeous-Alexander et RJ Barrett devenant des stars de la NBA – l’ironie de potentiellement perdre notre patrimoine basketballistique n’échappe pas à ceux qui se battent pour le garder ici.

La fondation a obtenu environ 3,8 millions de dollars en promesses de dons mais fait face à une échéance en décembre avant que les offres américaines ne commencent à être sérieusement considérées.

Debout devant la veste usée de Naismith, je me rappelle que l’identité nationale réside souvent dans des objets inattendus – des choses qui nous connectent à travers les générations et nous disent quelque chose sur notre identité. Dans la douce dégradation de ces artéfacts se trouve une histoire typiquement canadienne d’innovation et d’inclusion qui mérite d’être préservée sur le sol où elle a commencé.

La question demeure: les Canadiens reconnaîtront-ils ce qui pourrait être perdu avant que ces trésors, comme tant de nos athlètes, ne trouvent leur demeure permanente au sud de la frontière?

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