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Media Wall News > Économie > Révision commerciale de l’Accord CUSMA 2026 au Canada : risques et opportunités, selon un expert
Économie

Révision commerciale de l’Accord CUSMA 2026 au Canada : risques et opportunités, selon un expert

Julian Singh
Last updated: août 23, 2025 8:45 AM
Julian Singh
7 heures ago
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J’observe l’horizon commercial avec un intérêt grandissant, particulièrement à l’approche de 2026 – une année charnière où l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) fera l’objet de sa première révision formelle. Les enjeux ne pourraient être plus importants pour les entreprises et les travailleurs canadiens.

L’accord, qui a remplacé l’ALENA en 2020, subira ce que les responsables commerciaux appellent un « examen conjoint » – un processus qui semble bureaucratique mais qui pourrait remodeler le paysage économique nord-américain pour les décennies à venir. Selon Mary Ng, ministre canadienne du Commerce international, les préparatifs sont déjà en cours malgré l’échéance qui se situe dans près de deux ans.

« Ce n’est pas qu’une simple négociation commerciale, » m’a expliqué Carlo Dade, directeur du Centre du commerce et de l’investissement à la Canada West Foundation, lors de notre conversation la semaine dernière. « C’est notre bouée de sauvetage économique. Plus de 75% de nos exportations vont aux États-Unis, soutenant environ un emploi canadien sur cinq. »

Ce qui rend l’examen de 2026 particulièrement préoccupant est le climat politique actuel aux États-Unis. Le protectionnisme est devenu de plus en plus populaire dans tout le spectre politique, les deux grands partis adoptant à divers degrés une rhétorique « l’Amérique d’abord ». Le ministère des Finances estime que des exportations canadiennes d’une valeur d’environ 1 billion de dollars pourraient être affectées par d’éventuelles modifications de l’accord.

Je me souviens d’avoir couvert les négociations initiales de l’ACEUM – les appels de minuit, les conférences de presse tendues, et le soulagement palpable lorsqu’un accord a finalement été conclu. Mais cette fois-ci, c’est différent. L’économie mondiale a considérablement évolué depuis 2020, avec les perturbations liées à la pandémie, les réalignements des chaînes d’approvisionnement et la transition climatique qui créent de nouvelles priorités pour les trois pays.

« L’accord initial a été négocié sous une pression extrême, » a souligné Flavio Volpe, président de l’Association des fabricants de pièces automobiles. « Cette révision offre l’occasion d’aborder les problèmes qui ont émergé depuis la mise en œuvre, particulièrement autour de la fabrication de véhicules électriques et des minéraux critiques. »

Pour le Canada, l’examen présente à la fois des risques et des opportunités. Du côté positif, c’est une chance de régler des irritants persistants comme les différends sur le bois d’œuvre et de renforcer les protections pour les industries émergentes. La stratégie des minéraux critiques, qui vise à positionner le Canada comme fournisseur privilégié pour la transition énergétique propre, pourrait trouver un ancrage plus solide dans un accord mis à jour.

Cependant, les risques ne peuvent être négligés. Les négociateurs américains pourraient exiger un accès accru aux marchés laitiers protégés du Canada ou chercher à éroder les protections pour les industries culturelles. Plus inquiétant encore est le potentiel de nouvelles barrières non tarifaires qui pourraient effectivement restreindre les exportations canadiennes malgré les principes de libre-échange de l’accord.

Finances Canada a effectué des tests de résistance de divers scénarios, selon des documents obtenus par le biais de demandes d’accès à l’information. Ces évaluations suggèrent que certains secteurs, notamment l’automobile, l’agriculture et les services numériques, pourraient faire face à des perturbations importantes selon le résultat de l’examen.

L’incertitude entourant cette révision affecte déjà les décisions d’investissement. Lors d’un récent forum économique à Toronto, plusieurs chefs d’entreprise ont exprimé leur inquiétude quant à l’engagement dans des expansions transfrontalières majeures jusqu’à ce que le paysage commercial devienne plus clair.

« Nous recommandons à nos membres de se préparer à toutes les possibilités, » a déclaré Goldy Hyder, président du Conseil canadien des affaires. « Cela signifie diversifier les marchés lorsque c’est possible, mais aussi s’engager de manière proactive avec les homologues aux États-Unis pour démontrer les avantages mutuels de nos chaînes d’approvisionnement intégrées. »

Le calendrier de l’examen coïncide avec plusieurs autres changements économiques importants. L’impôt minimum mondial devrait être pleinement mis en œuvre d’ici là, ce qui pourrait affecter les flux d’investissements transfrontaliers. Les politiques climatiques, y compris les ajustements carbone aux frontières, seront probablement plus développées, créant de nouvelles considérations pour les industries à forte intensité énergétique.

Selon les données de Statistique Canada, environ 2,4 millions d’emplois canadiens sont directement liés aux exportations vers les États-Unis, avec des millions d’autres indirectement connectés via les chaînes d’approvisionnement. Toute perturbation de la relation commerciale pourrait avoir des implications profondes pour les communautés à travers le pays.

Les gouvernements provinciaux se positionnent également en vue de l’examen. Le Québec a été particulièrement actif, établissant un groupe de travail dédié à l’ACEUM et augmentant sa représentation dans les marchés clés américains. L’Ontario, avec son intégration profonde dans les chaînes d’approvisionnement automobiles et manufacturières américaines, s’est concentré sur les relations au niveau des États pour soutenir la poursuite de l’intégration économique.

La dernière fois que le Canada a fait face à une incertitude commerciale aussi importante, c’était lors des négociations initiales de l’ACEUM en 2017-2018. Durant cette période, les investissements des entreprises ont sensiblement ralenti, celles-ci retardant leurs décisions majeures jusqu’à ce que le tableau commercial s’éclaircisse.

« Nous ne pouvons pas nous permettre une autre période prolongée d’incertitude, » a averti Dennis Darby, président de Manufacturiers et Exportateurs du Canada. « Le gouvernement fédéral doit commencer à constituer sa coalition de soutiens aux États-Unis maintenant, et non attendre le début des négociations formelles. »

Ce qui rend cela particulièrement difficile, c’est que contrairement à un nouvel accord commercial, qui nécessite l’approbation du Congrès aux États-Unis, de nombreux changements pourraient être mis en œuvre par des mécanismes réglementaires qui contournent la surveillance législative. Cela crée un environnement de négociation plus imprévisible.

Les analyses de la Banque du Canada suggèrent que l’incertitude commerciale entraîne généralement une réduction des investissements des entreprises et des primes de risque plus élevées, des effets qui pourraient être amplifiés dans l’environnement actuel de taux d’intérêt élevés.

Pour les Canadiens ordinaires, les enjeux de ces discussions commerciales apparemment abstraites sont bien réels. Tout, des prix alimentaires à la sécurité de l’emploi, pourrait être affecté par le résultat de l’examen de 2026. Si les consommateurs ont bénéficié d’un choix élargi de produits et de prix compétitifs sous l’ALENA et maintenant l’ACEUM, toute perturbation de ces arrangements pourrait inverser ces gains.

Alors que je me prépare à couvrir ce qui sera probablement l’une des histoires économiques les plus importantes de la décennie, je me rappelle que derrière le langage technique des accords commerciaux se trouvent des millions de moyens de subsistance et de communautés qui dépendent d’un accès prévisible à notre plus grand partenaire commercial. Le compte à rebours vers 2026 est lancé, et l’avenir économique du Canada est en jeu.

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